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TAR

,

~ue

coonue daos tous

(es

dét1ils .par taus ceux qui

y

fnor fournis; mais daos les conteflations qui s'éle–

v ene

en~re

le

n~gocianr

&

l.c fermier: celui-d a l'a–

vaotlge d'un homme fort

&

robufle qui re baccroic

avec un aveugJe.

!1

y a plus,

couttarifdes

droits d'eotré7

&

de for–

tie des marchandifes daos un royaume, dott fa ns dou–

t e

~cr~

recr)é fur

1~

connoiffance inrime du commer–

ce tles

écr~ngers

qui vendene en coocurrence,

~des

conveuanccs réalles des confommaceurs .

Quanr au

tf!ri(

e~orl>itanc

que les

fermi~rs

ont ob–

renu fur la forcje de pl ufieurs denrées qUt paro•flent

furabooda nccs dans ce royaume,

il

a fa fourc.: dans

cec 3ncien préjugé que les étrangers ne peuvent fe

p:~ f!er

de la Francc , en quoi l'on fe trompe . bcau–

coup. Cecte

id~

ridiculc a écé fondée en parne daos

le cems ou la France vcndoic des blés prefque exclu–

fivem enr, ou les Polonnois n•avoienr point encore

!'are de deflécher leurs grains ; ou la Hollande n'en

faifoit pas le eommerce ainfi

qu~

1'

Aogleterre, ou le

Portugal

&

I'Erpagne n'a.voicnr pas autant d«: vignes

qu' ils en onr planté depUts; ou la fortJe des vtns n'é–

toit noint." affranchie comme elle l'efl aujourd'hui dans

ce rJ?roier pays ; ou 1'Allemagne fabriquoi r peu de

toiles; enlin daos ces tems ou cous ces commcrces

de

c:on~urrence

n'exiíloient point encere .

Cond uons que tan! que les

tarift

ne ferout pas

regardés commc une aflilire de raifon

&

non de for–

me,

il

n'y a

ri~n ~

efpérer des foins qu'on fe donnera

dans ce royau me en faveur de la profperité du com–

merce .

Confidérat.

(i1r

les financrs.

(

D.

J.)

l ARIF'

(

Malll¡fafl.

des

glacet.

r

la compagnie

d<S glaces établie

a

Paris. a aurri fo n

tprif,

qui con–

tienr coures les largeurs

&

hauceurs des g laces qu'elle

fait fabriquer ,

&

le

prix qu'elle les vend, ce qu i efl

d'une graude commodicé pour les bou rgeois

pour

lts

miroitiers.

Sa~ary.

( D.

J . )

T ARJF, (

Mon.1aii. )

c'e!l cetce portie des déclara–

tioos

&

édirs, qui

m:~rque

le titre des nouvelle• ef–

peces ,

&

COmbien

il

doit

y

eu avOÍI' de chacune

a

la taille de l'or ou de l'argent; ce mor

d~ligne

encere

ces petits livrets que dreflent d'habi.les arirhmécicicns,

p our aider au public

ii

f:1ire plus exaélcmen t

&

faci–

!emenc leurs cal cu ls ,

&

qui out été néceflaires dans

les fréquences remarques , refomes, augmenrarions,

&

dimif1ut('ns des efpeces d'or

&

d'argent, qui n'ont

.!~

qu!! r,

-~P

fouven r fa ices pour le ma lheur de l'érar.

t,D.

J.J

'fARIFS

0/t

COMPTlS FAITS,

( Camm. )

ce fo nt des

efpeces de cables , dans ldquelles on erouve des n'–

duélio ns roures faites de d•flercnrcs chafes, comme ·

des poids ' mefu res' monnoies' rentes

a

divers de–

niers,

&c.

ces

tarift

fon r excrememenr commod es

daos le commerce, quand

¡¡,

font fai ts avec exaéli–

tude

&

précilion .

Id. ibid.

TARIFFE, (

Géog. mod.)

vi lle d'Efpagne, dans

l'Andalouíie , fur le dérroJt de Gtbralmr,

~

s

licues

au fud-oue!l de la ville de ce ntlm

¡

elle e!l pauvre

&

dépeupl~e,

quoique dans un climat doux,

r~mpéré

&

fertile.

Long.

r 2. 1.) .

lat.

3'·

so.

( D.]. )

TARIJA, (

Géo¡. mod. )

vi ll~

de 1'Amérique mé–

r idionale, au Pérou,

a

cioquanre licues au fucl-oue!l

du Potoíi , d:ms une grande vall6e, done elle

~

pris

le nom, en tre les mon cag ncs Je Chiriguanos, pref–

que

a

l'embouchure d'nne pcrire riviere qui

re

dé–

charge d:1ns R io.Grande.

Lat. méritlionale

:1.1.

48.

(D.

.J. )

T ARI N

ou

TIRIN,

f.

m. (

Hijl.

nat . Omitbolo_f.

J

citri11ella,

cite .u qui reHi.:mble :\ la lihone par la tor–

nle de la

e~

te

&

de tour le corps; il a la

r~ce

&

Le

dos verd•,

&

le croupion d'un ver<! jaunhre; le der•

r iere de

]:¡

t~te

&

le cou onc une cou lcur. ce11tlrée ;

il

y

a cependant des indtvidus J om

¡,,

focñme t de la

rére, 13 Íace fupéricure du t·ou ,

&

les plurr¡es des

é paules lonr en panie

el'

un jaune v.erdacre

~

en par–

tie

bruns

¡

coure la

fa ce inferieure ele cee oifea u a

une cnuleur verre '

a

l'exception des plumes qui en–

tourent l'anus qui font hlancharres. Les

m~les

onr le

deflus

qe

la poirrine

&

le venere d'un beau jaunc.

.,.,. queue a cleux pouces de long ueur, elle etl enrie–

r emen¡ noire'

a

l'exception de l'excrémité des b:lrbes

des plumcs qui a une couleur verdl tre. Les grandes

pl omes des alles onr la meme couleur que la queue,

&

les perires Iom verre;; cerraim iltdivJdus onr l'ex–

trémité des grandes plumes,

&

celles du fecond r•ng

lilanches,

&

la queue un peu fourch¡¡e . Cet oifeau

.dlanre tres·agréablemen[, Willughbi,

Ornit. Voytz

Ü!Sf: l\ll.

'

TAR

T I\1\IH,

( Mormoit.)

moonoie de eompcc , dontlcs

banquiers

&

négocians

d~

Napies , de

icile

&

de

M alche, fe le r vent pour Jenir leur

llvres.

Le

t11rin

a

Naples

V~ut

enyiron dix-huic fols de Frant·e .

&

a

Malche il vaur vingt grains, ce qu• rev1ent pretqu'au

m~me,

S11yary .

( D.

J. )

TARI ATes,

(Géog. 4nt. )

peuples d'Iralie, dans

la Sabine, felo n P line,

liv.

111. cb. xij.

11

y

a en–

cere au jou rd'hui dans la Sabine une bourgade ap–

pellée

1ilrano;

on eroir qu'elle retiene le nom de c.::s

pcuples.

(D.

J. )

TARIR ,

v.

aét

&

neQt.

(Gram . )

c'eft s'épuifer

d'eau , devenir

a

fec . Les ruifJeaux onc

tarí

&

les

prés ont [oufferr. On a die que l'armée de X<rcés

éroit

(j

nombreufe qu'elle

tariffoit

les rivieres. Il re

prenq au figuré ; cet homme ne

tarit

point daos la

converfation; c'e!l un efprit

Í11tarijfable.

TARKU,

(Géo$, mQd. )

on écr•r auUi

Tirk, Tar–

ki ,

Targhvt,

peme ville d' Alíe, dans les éucs de

l'ernpire ru(fien,

&

la capitale du Daghe!lan. Elle efl

lituée fur la cOte occidentale de la mcr Cafpienne,

a

quinze licues au nord de Oerbent, entre des rochers

efcarpés , pleins de coqu illages .

( D.

J .)

·r

ARLATANE,

f.

f. (

Comm. )

efpece de coi le fine

qui a bea ucoup de rapporc

a

la moufl';!line, Les fem–

mes faifoient aucrefois des coeffe;, des manchen es,

&

des fichus de

t11rlatanc .

Lorlque les hommes por–

toient des cravares longues, ampies, rryrcillées,

~!les

éroient au(fi fouvent de

tarlatan~ .

(D.

J .)

TARMON,

( Géog. mod. ¡

perire ville d'lrlande,

dans )a province d'Ul!ler, au comté de Fermagnach,

au nord do lao Earnes , fur les fron rieres du comté

D unnegal . Cecee ville

~

un chacea4 pour fa déJ-;;pfe.

(D .

J)

T

fl

RN,

LE ,

(

Gfog. wod. )

en latín

'rarnis,

riviere

de Fra nce, en Languedoc. Ell e prend fa lource dans

le Gévaudan, au mo nc de Lofere, pres de Florac,

eraverle le Rouergue, rentre daos le Languedoc,

mouillc Alby , Montauban,

&

fe jette daos

la Ga–

ronne, au-der!ous de Moi lfac . Elle comme1¡ce

a

~ere

navigable a Gai llac,

&

facilite le trafic des yios de

ce pa ys avcc les Anglois. 1

D . ] . )

TARt ANTAN f-CHA RONIS

1

f. f.

(Com)

m,oyf–

felin e ou roile de coron' blanche

&

cre•-d atre' qui

viene des [ndes orientale> '

&

fur·totlt

a

p,)J)dichery.

TARNE,

(Géog. a11c. )

""'",

IQ .

d'une vll le de

I'Achúc,

felon t.nenne le

géo~raohe; ~~~.

cl'une ville

de la Lydie, felon Strabon,

1 IX

p.

'93 ·

~<!.

d'une

foncain e de Lydie, felon Pline,

l. V.

c. xxtv

qui die

qu'elle fortnit du monr Tmol us .

( D.

J . )

TARN!S , (

Géog.

anc )

Re

uve de la <¡;aule aqui–

tanique. PI me,

l.

JI/.

c.

xix.

&

Sidonius Apoll inaris

parlene de

ce Re

uve . Q uelques-uns l'om pris P"ur la

DorJogne; mais comme Pl ioe die que le

Tarnis

fé–

paroi r les

Tolojimí

des

Petrocori ,

c'eO-a-d• re, les

T ouloufains,

d~s

Périgourdains,

ce

ne peuc étre que

le

Tar",

qui cooferve ain!i

Ion

ancien nom .

( D.].)

TAR OW,

(GéoJ( .

mod.)

perite vrlle de Pologne,

d:ms le palatina t de Cracovie , encre les rivieres de

D unajec

&

de W•lloc

1

a

enviren 15 lieud efl de

Cracovie.

En 1561 morur daos fon palais de cecee ville le

général Tarnow (jean )

~gé

de

73

ans, homme d' un·

mérice rare,

&

qLH

rendir de g rands fervtces

a

la Po–

lognc

fa

patrie. Apres l'écude des nts

&

des 1Ciences

d:1ns fa

jeunelfe, il fe mit

ii

voyager; il parcouruc

touce I'Afie mineure, la Pale!l ine , la mer Rouge,

l'Egypre

&

la cllte d' Afrique , ou

il

fignala fa valeur

con ere

l e~

Maures. A fon rerour , Sigifmond, roí de

Pologne, le nomma général de roures fes troupes.

I!

défir le• Moldaves, les M feovires

&

les Tarrares .

Couronné des mains de la viéloire, il eu c rouc

a

ef~

fuyer de la jaloufie de fes com"pa rriote ; mais ·pour la

faire cefle r,

fe retira volontJircmeut daos fo n ch3"

teau,

&

y

vécur en íimple parriculier, Il

y

erouva

daos le témoignage ·de fa conlci<noe, dans la gl01re

qu'i l s'écoit acqui(e, daos le com rnerce de fes amis

&

dans la tea ure , de quui

fe

conloler,

&

pafler avee

, douceur le rene de fes jou rs.

(D .

J .)

TARNOW!T S , (

Géog

mod.

¡

pet'Ce ville d'Alle–

magne, en SJ!éfie , a quJtre rn llles de Scdl irz.

( D.

J. )

TARO , (

Géog mod. )

ou

Val-di Taro ,

petir pays

d' ltalie , aujourd'hui l'une des dépemlances du Plai–

fJntin. 11 elt ficué enrre le Parmélan, le Plai fa nrin

&

l'étar de Genes. Son chef-l ieu prend Ion nom,

&

s'appelle

Borgo di-Val-di-Taro.

Ce petit pays done le

duc de Parme lit l'acquifinun en

Ióh,

a eu long–

tems fes feigneurs parcicuhers .

(D.

J.)