,.7a
T
A
R
TARR,ABENJ, (
f;tog,
1111<.) peop!es de l'lle de
Cor(e .
Pcolomée,
f.
/11.
c.
ij.
les place
a
u-
midi des
CtrVÍIIÍ,
&
au
¡;nuch~ nr
de l'ile . J.,e rerritoire qu'ils
occupenr
d l
appellé par Léander
B•Jlilictl P11t{t .
TARRIIGENS/!.S ,
(
G#o_r. 1111c. )
peuplt:s de
I'Er~
p3goe citérieure; , ils
~coient
alliés
a
des Ro¡nains ,
felon P line, /.
11/.
¡ ,
ii].
Leur villc étoit nommée
T4rr4g•
pH Pcoloméc, /,
!
/.
f·
ví,
qui la place daos
les terres .
&
la mªrque dans le pay$ des
v~rcones '
O n la nomme aujourd'hui
1't~rrtgp;
elle ell daos la
Car•logoe,
a
fi~
li¡:ues de Lérida.
( D.
] ,
J
TA!Ul,AGQNE, (
G#off. fllod . )
perite ville
d'Erpa~
gne , dans la Catalogne, fur une
collin~,
done la pen.
re
s'étend jufqu'au rivage de
1~
Mtfditerranée, entre
deux rivieres, le Gaya
&
le FrancQii. r;lle ell ficuée
a
2.0
lieues
au
¡::onc)lant de
J3~rceloqe'
& ,
90
de
J\1a.
drid. '"'air
y
efl pur,
~
il
s'y
fait du commerce en
huile,
en fin
~
en vin. So
o
terri~oire
el}
~r~¡-ferfil,e,
4
otfre un des plus beaux
p~yfages ~u
mQnde; mais
fo11 porr n'ert pas bon
1
a
ca.ufl! def roch¡m <¡ui en
em p~chent l'~ncrée
aux gros vaiiTeaux.
·
Tarr11go¡¡t
!lll honorée d' une univerfité
&
cl'un lie–
g e archiépifeopal ' qui
3
difputé la ¡¡rimatie
a
celui
ile
Tol~de .
l¡oo diocefe s'étend fur 197 paroiiTes .
L'ara~ev~quc
jnuit de vingr milie doca
es
,de revenu,
~ ~·
pour futfragans les évc!¡¡ues de
Jlaq:elon~,
de Tor–
tQfe , de '"érida, de ($irone,
&c.
7'¡1rragone .
eft
~ortifiée ~e
baflions
&
d•autres ou–
vrages régul1ers a la moderne. j>lufjeurs de fes mai–
funs
ron~
pref¡:¡l!e tl>lltes
b~ties de. ~roiTes pi~rres
de
taill~ 9.uarré~~.
long.
18.
H ·
l11t1t
41. 10.
L~s t~omains
la
nommeren~ T~Jraco,
d'ol) les
E(.
pagnols oqt fait
Tarragon'!.
Les Scipions s'en étanr
rendl)
rT)airr~s
qans les guerres puniques
1
rn lirenc
le lieu de leur rt!lidence, ainfi qu'uoe belle place d'ar–
mes' conrre les C3rthagi¡¡ois.
~úgufle
$'Y
crouvant
dan~
la vingr-rroífieme année de fon regne, luí
Jo••·
na le riere
d'Attgtif/a,
&
y
re~ut
pl uf¡ eurs
~mbaiTa
deurs.
~es h~b1cans ,
par
recqnq11iO~nce,
barircni: ur¡
temple en ion honneur. 1.-'empereur Antonio le Pieux
aggrandiF fon porc,
&
le garn1r d' un grand mole .
Eo~
fin cene vi)le d$!vint fi puifl,•nre
~
(j
con¡¡dérable,
que, daos
1~
répartition
~ui
fur fa ir de I'Erpagne, les
R orñains donnerent ron OOm
~ 1~
plu$ g rande par–
ríe de
~e
valle c.onrinem, en l'appellant
Efiagne
'"'"
rag·ol)lijt
.
'Apres
~ela
faut-il s'étonner qu'on
~it
trouvé dans
cecee
ville
&
apt envjrons beaucoup de monurpens
ancieJ!S, comme des médailles, dt .• infcriprions,
&
les ruines d'uq cirque
.of!
re
faifoien~
les
co~rfes
des
chevau ~
dans upe place
nom1pé~ ~u¡qurd'h¡u
la
pfafa
tle
la Fuente 1
On y a aufli
¡cpuyé
le~
ruines d'pn
thé~tre,
qui
-~oit
en partie
r~illé dan~
IY.
roe
§¡
en parrie bari de
gros quarriers de
m~rbre,
daos
l'endwit ou ell a pré–
fent
l'églife'd~
Na rre Dame dl) rr¡ir,lclc. Cecee 'égliie
1
ainli quf la s:ar)lédrale, ch,>ivem leur conllruc"tion aux
p ierres
&
~u
marbre qu'on a rirés des débr¡s de cet
ancien théarre
de~
Romains .
Lfs Maures prirent
Tarr11gpne
en
719,
&
la démln–
rele rent Le pape Urbain'
JI.
y
envoya une colonie
en 1038 ,
&
enfuite céda cette
villa~
¡'{aymQQd Be–
renger, cornee de Barcelone , Les Franc;ois · afliég!!–
renc
TarragQt,r
!!n
16¡41'
fans pouvoir s'er¡
rendre
maitr~s .
·
-
~!le
efl la patrie d'O rofe (
Pt¡"(l,
pr~tre,
&
l¡ifto.
r ien
ecci~Pafl¡que
du
v.
fi ecl e .
l
1ra grande connoií–
fance avec S. ¡)ug-u flin , qui l'envoya en
41
s
a
J~ru
Jem
aupr~
de
S.
"j érqq¡e , pour
1~
coq(ulter fu'r 'f'orh
giJie de l'an¡e .
·
·
Quoi quri en.foit de la répon(e qu'a pQ faíre S. Jé.
rllme , ce fur au rerour du
voy•"'e
de P.alefline que
. le
pr~tre
de
Tn p ·ngope
cqmpofa fon
J;fflgfre gfllé–
f.flle
qUJ con¡mcnre avec le monde
<k
qm fimr l'an 4t6
de
Jell¡s-~hrill .
11
y
en
a
p¡utieurs éditions la
prc~
miere ell, je penfe a Venife en
I<;oo ;
la fecon<fe ell
a
'París en
I )OÓ,
chez Petit; la troilieme en I):Z.4.
a
Pa–
r ís ,
i~tfol.
Ces trois 'éditions foni moins correéfe's que
les fúrv:Íntes'
1
a
Cologne 1)36
1
1)4:Z. r IS6J ,
H7:Z.· •
On ne peut contredlre qílqnnablemenc le jugement
r¡u~
Cafaubon porte de cet ouvrag e, qui
néanmqir¡~
p'efl pas fans lltilité . On voit a-cravers tes termes hon–
r~re.s
dp
f~vapr
critique de
Gen~ve,
qutil n''n fal–
{oi~
pas grand cas ..
E~
etftt la tli'che que prit Orqíe
éro1r au-9erus de
!!!•
(orces.
JI
igpomi¡ le grec,
&
connqiOqir forr peu
1
1
~i floire
ro¡naJOc . Q'ailleurs 11
p e
ene
fopvcnr
co~tre
la ¡:hrqnqlogie,
f!J
~roi~
rrop
~ux ~r?.rt~ pop~la1r~s .
•
TAR
01J
dit qo'il avoit intitulé
ron
)ivre
¡/e mifiri6 hl–
mimun;
mais j'ima?"ine que c'efl quelque homme d'ef–
prir quí lui a preré ce riere
G
conve¡•able
a
l'hilloire
en génér31,
~
plus encore
a
l'hifloire eccléüafl ique
qui etl le miroír
d~s
miferes de l'efprit humain
&
des
maux que fon intempéranae fait daos le monde. (
Lt
cbnal¡er
pE ')..AVCOV!fT. )
,
T,A.R~AS,
((jjog. an.:. )
vjlle de l'ile de SJrdai–
gAe, fur la cllreoccrderuale de l'ile, Ptolomée,
1. //l.
c.
iij.
la marque entre le pqrr
Coraco_de,r
&
l'
embou–chure du l!euve
Cirflu .
Le QOI)J
modern~
en
LIIT.fl[elon
Marius N1ger .
( D.
J. )
'
TAfl,RATE, (
GtqK_:
mpd. )
perite contrée
d'Ethío~
pie
1
au royaume de Tigre
&
~u
oord d!! Caxumo.
(D. ] ,)
\
'}.'1\.RREAU;
1.
m, (
Art m!ch11nÍt¡. )
outil d'acier
rrempé,
(ai~
en vis,
~
fervauc
~
fau·e les écrous des
yis .
JI
dQir s'ajijfler
RU
~ro
u de la fiiLere¡
&
chaque
trou d' une fil iere fimple doJr avoir
ron
f/lrrtl/1.
T~RRE~U,
(
tfrquebuf. )
c'efl un
~orceau
d'acier
tremp~ ,
rond, de fa grofleur d'un pouce par en-bas,
~ qlJa~r-é
par
en.l)~ur:
le bas ell garni de
vis
fort ai–
gues. Les 4 rquei>qijers
$
1
en
f~rv~nt
pour marquer
des vis creules, ou des éarous en intm duifanr
le
lar–
(ttlf!.
d~ns
un trqu,
&
1~
faifant tonrnep
~ye¡; 1~
porce–
&fl[rtllU.
lis en onf de P.lus gros
f,l
d~
plufo petits
les
UM
qu~ l~s
aueres .
T.\KREAU pE CIJARJlON,
efp~ce
de
t~
r.ri~r~
en
forme
do
cóne, qui f'ert
a
dQnner de I'CIJtr<'e
AUX
ef–
li~Ul
dans le moyen des ro¡¡{:s , J-e
flfl're¡ru
t ll
ac–
compagr¡é d' un
~rochet
qui aide
a
fair~
jorrir
le
co–
peau.
Pour fqrger une tarriere limpie, une
~arri~re
en
cuilliere
&
uq
!IJrreau,
on prer¡d une barre de
l'l!r,
on
étai)U
le bouc
Jeflrné ~forrner la
cuilli~re
d{!
J¡¡,
l:~r
g-eur
&
de l'
épa1ijef.lrcoqvenables;
on
l'~~rr¡ ;
on
(er¡d les cotés
6¡ l'enrémité tranchans; •lQ menag-e
plus J 'énJijleur
~u,
milieu. Q ••and la piece efl forgée,
on la for111e
~
la Irme,
&
oii
l'acheve en la trempanr.
TARJ.\E4UDr. R,
v.
a~.
urmt .dt ferrttritr ;
c'ell
fair,e avec un
.tarre~u,
P.n ¡rop daos une p1ece de
m~cal
ou de bois , qui ferye
¡j·~~rou,
pour y
ia~re
en–
r••r une vis .
( D.
J-)
T ARREGA, (
G<og. mod. )
ville
cl'Efp~~ne
dans la
Cacalog-ne, fur une colline, pres de la rivrere Cerve–
ra,
6
l!eues de Lérida. fnr
1~
ro
u
ce de
~=~tte
V
lile
a
B~rcelone.
Les anciens
rom~il)s
fOnqqrent
C{!tt~ vil~
le fous
1~
IJOm de
79rraga.
~es
Maures en onc
éc~
!e~ ma1tr~s,
&
Raymond llérenger la leur en leva en
¡¡63 . C'efl aujourd'hui le chef-lieu d' une yig uerie,
daus un terroir abondanr en blé
1
vin
1
hqi!~
"'
~étail.
¡p.
J. )
TARRER, v. a
a.
terme de Bla(on,
ce verb• figni–
lie donner un certain tour au heaume ou timbre de
l'~cu.
On
~iF
tarrer
de front, de cllté ou de profil . Ce
t!Jrme employé pour les c:¡rques ,.Yient
d~ l~urs
gril–
les qui étoiJ:!nr.
~ncr~t'ois
repréfentées
a
la maniere
des carors de
carr~s.
Mcnejl .
T
A-RRIE~E'
r.
f, (
Arts mhhlln. )
outil de fer fer–
Yal!f
aux Charpentiers
&
au x meou ifiers ; il
Y'
en
a
d~
plufieur. forres,
&
~e di tf~rentcs
grort'eurs . Ce
mor
1
fe loo
F~libien, vl~nt
cju grer
~,,,.
,
te~·tb•·o,
per–
cer avec un inllrgmeor . Quand la
rarriert
ell l!rort'e,
le~
ouvriers dirl)nt une
groffi rarriert ;
&
quaod
elle
efl petite, ils difeot un
lacertt,
ou une
pttitt larritre.
11 y
a
trois forres de
tarrieru :
le> unes rou rnées
~n
vis cranchantes; les au¡re's
av~c !JO~
P.Pmre ajg ue
en vis,
&r
les aueres
qqr
lí! bol!t
~Q
fqrr¡¡e de cui
1-
lieres de qble. cjonr cous les bqrds Jont rranchans .
~ette
derniere forre <le
tarriere
ell rur tout
a
l'ufige
¡les
S~botiers:
ils s'er¡ fervenc pour
fa~onper
&
pulir
¡a place do pié daos
lf faboc .
(
n.
J
)
·
TAR.RI~~E
A
¡qvn,
outil dt
Charr~n~
cet outil
~ll
(air comme les aurr¡:
tarrurer ,
&
efl plus menu,
pJlj~
CQU!t
&
plUS fin;
ji
leur fert
a
former
des
J'etltS
rrous pou'r mec¡re
~es
flqus riv¿s.
Poyez les
pg.
&
PI. du Clldrron
.
Ttu<.RIEH.E
A·
CHEVJLLE OUVRIE R,:,
outil dt Char–
ron
,·
cer óuc!l ett fait éomme les' aueres
tarrieru ,
ex–
cepré
q~~il
ell un peu ,Plus gros
~
plus court,
&
qu'il fert aux
~h~rrons ~
formcr des crOHS dans l'a–
vant-rrain pour ' po(er la cheville ouvriere.
TA.R.RIERE A GENTI "RE ,'
outi/ de (}hnrron,
cet
Outil efi exaéleinent
frut
COnllllC la
14YTÍ(r4
a
gouj00,
&
ell un peu p!us mince; elle fert aux charrons
a
Rerccr les trops aux
a
entes des roues .
TAI<.RilRE
A
GOUJON,
outil dt Charron,
cec
ou–
~il
ell exaélemenr fm comme l'eileret long!
a
l'ex•
(~
•