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TAR

ce .

Son

chef-lieu en la Fe

re

en T3rdénois. (

D.

J. )

TARDER,

v.

neur,

&

aa. (

Gram. )

n'arriver pas

2

(lez ror. Ne

tordez

pas . Les pluies ont fait

torder

les couriers. Le crime ne

torda

pa>

a

~rre

puní. O n

die que la lune

tarde ;

qu'une horlo,.e

ttll·de. Tarder

fe prend aulfi pour

d~fférer;

ne

t{l!"~ez

pas

vor~e

ré–

conciliarioa: pour arrendre avec Impatience; Il me

tarde

bien d'avoir cene épioe hors du pié.

TARD!F, adj. (

G1·t¡m. )

qui viene rrop tard, qui

en lene

a

produire'

a

croitre,

¡¡

veoir'

a

exécu–

t~r,

&e-

Il

fe dir des chofes

&

des perfonnes ; un

arbre

tllrdif;

un frui t

tllrdif;

un efprit

tardif.

U ne

morr prornpre vaur mieux pour celui qui connuir

les

rnaux de la vic, qu'une gu6ri

fon tar

dive.

Le

boeuf

&

la rorrue íont des animaux

tardi.fs

.

n~

tar–

dif,

on a fait

tardivit¿;

mais il eíl:

peu d'u

lage: on

l¡r cependam daos la

Quintinie, hátit•it¿

&

tardi–

vité .

TARDONE .

VO)!CZ

T ADORNE .

T ARDOUERE, LA

011

LA T ARDOIRI!: ,

(Géog.

mod,)

riv iere de France , qui eíl: fouvenr

a

lec. Elle

a

fa íource ¡ians le Limou!i n, pres de Charlus, ar–

rofe le Poirou, l'Angnumois,

&

combe dans. laCha–

renre . Ses eaux fonr fa les, bourbeufes

&

propres

pour les ranneries .

( D.

J.)

TARO-VENUS,

f.

m. pl.

(Hijl .

de France. ) ou

M~LANDR I NS ;

c'étoieut de grandes compagnies corn–

polées de

~cns

de guerre, qui s'a!lembloient .fans

erre aucoritées par le prince,

&

fe nommoient un

chef; e·lles commenccrent

a

paroirre en France, fui–

Vlllt

le conrinuaceur de Nangis en 136o,

&

furent

nommés

tard·vmus

.

J acquer de

B

¡urbon , comre ele

la Marche, fue rué

a

la barsille de Briguais, en vou–

lant dilliper ces grandes compagnies qui avoient dé–

iolé l! F rance ,

&

qoi ' patTerenr enCuite en lralie.

Hé1Jtmlt.

(

D.

J.

J

.

TARE'

r.

f. (

Com.)

íigniñe tour défaot Oll déchet

qui fe renconrre fur le poids, la qoaliré ou la qnan–

t iré des marchandiíes . Le vendeur tiene ordinaire–

ment compre des

tares

a

l'achereur .

T•re

fe dit encore du rabais ou dimin

mion q

ue

l'on fait IÜr la marchandiíe par rapport au

poic.ls

de~

caiiTes; tonneaux

&

embollagcs. Ces

tnres

font di

lfé–

rentes fuivan t la diverfe narure des mli·chandifcs , y

ayant

m~me b~aucoup

de nllrchlndiles ou l'on n'ac–

corde aucune

tan:

qnelquefoi elle en ré<Tio!e par l'u–

fage; nuis le plus fouvenr' pour obvier a"toures con–

tellation, l'achereur doir en convenir avec le ven–

deur. Les

tares

font beaucou p plus communes en

H oll ancle qu'en France. Le fi eur Ricarel, daos fon

trairé dr1 négou

d' Amflerdam,

ch. vij.

de

l'édit.

de

17u,

en emré íur cene matiere dans un grand dé–

tail dont voici quelqu•s exemples.

La

tare

de l'alun ele Rome eíl: de quatre Jivres

par fa

e:

D e l'azur, trenr.deux livres par barril;

Du beure de Breragnc

&

d'lrlande, vingr pour

cene:

Du poivre bbnc, quaranre

livres par barril; du

poivre brun, cinq livres:

· Du quinquina , clouze

&

quatorze livres par feron;

&c. DiEliomz. de Comm.

·

TARE o'ESPECES , (

Com.)

diminution que l'on fouf–

fre par rapporr

a

u changcmen r des monnoies ,

Ditlionn.

de Com.

TARE DE

e

A1

s

sE, (

Com.

)

perte qui fe rrouve

fur

les facs d'a rgenr, loir lur les fau!l'es efpeces,

foit fur les mécumpr"s

eu

payant

&

en recevanr.

On pa!le ordinairemenc

3UX

cailliers des

tares tie

,·ai/Tes

.

·rARE ,

f.

f.

( Monnoie.)

c'eíl: une perite monnoie

d'argenr de. la

cllr~

de Malabare , qui vaur a-peu–

pres deux IIards .

11

en faue feize pou r un fanon, qui

ell une perite piece d'or de la valeur de huir lols.

Ce fol>t·la les feules monnoies que les rois malaba–

res fJITcnt fabriquer

&

m3fquer

a

leor coin . Cela

n'emp~che

pas que les monnoies érrangeres d'or

&

tl'a rgeor, n'aienr un libre cours dans le commer·

ce felo.n leur poids; m:lis on ne voit guere entre

les mams du peuple GUe des

tares

&

des fanons

( D .

J)

'

T

A 1\

E,

f.

m. (

MtJrine. )

nom que les Normands

&

les Picards donnen r au goudron.

1/oyez

Gou–

DR

O!<.

· TAREFRA

KE . Poyez .

GLOR IEOSE.

TAREIBOIA,

f.

m. (

Hifl. nat. Ophiolog. )

nom

p'une efpece de ferpenr d'Amérique

qoi ain!i que

Ir: carabo'ia, eíl: amphibie, vivane da;s l'eau comme

TAR

fur terre ; ce font l'nn

&

l'autre de perits

ferpen~

en-

-

rieremenr noirs; ils mordene quand on les atraque,

mais leur blellure o'efl oa• dangereufe .

(D.

J.)

TAREIRA,

f.

m.

(Hijl.

•w.lchtbyol. )

nom d'un

poitTon des mers d'Aménque, ou on en peche pour

les manger, mais doJlt le goilr ell af!n médioore .

Son corps oblong

&

o!pais s'amenUJfe graduellement

vers la queue. Sa

r~re

s'éleve en deux érrunences au–

de!lus des yeux, qui fonr jaunes avec uoe pru"elle

noire . Son nez ell poinru; fa gueule e(! large, jau–

o~tre

en-dedans, armée ;\ chaque n•,achoire

&

fur le

palais, de denrs exrréml!menr poincues; ce poi!loo

a

huir nageoires , en compraar

fa

queue fourchue pour

une; mais routes font d' une íubnance cendre, minee ,

douce, avec des rayons pour foucien. Ses écailles,

délicaremenr couchées les unes fu r les au rres, font

forr douces au roucher. Son venrre eíl: blallc-, mais

Con

dos

&

fes corés fonr marqués de raies lono-iru–

dinales, ,venes

&

jaunes.

M~s-ravii,

Hift.

brajil.

(D.

J.)

~AR E~TAS IA ,

(Gíog: a11c. )

.ville des Al pes

Gra1ennes, ,chez les Centrons. C'eíl: au¡ourd'hui Mouf–

tier-en-Tarenraife .

(D.

J.)

TARENTE, (

Géog. mod..)

en !ario

Tarenturn ;

voyez ce rnot oil l'on a fa1c roure fon hiíl:oirc. 7

a–

rente

moderne, en iralien

Tarmto,

n'occupe aujour–

d'hui qu'une

de~

exrrémi tés de

!'a~cienne

Tarentum,

~

l'on n'y trouve aucun vellige de la grandeur

&

de

1/1

fplendeur qu'elle avoit aurrefois; rout le pays de

!bn

voi!inage ell prefq ue défert .

.

C'eíl: une perite ville d' ltalie , daos la terre d'O–

rra~

royaume de

~aples,

lur •le bord

1

.de

13

mer' dans un gol fe de

m~mo

nom ,

a

rs

lieues au

fud-eíl: cje, Bari

&

a

~~

eíl: de Naples. La riv iere•Ga–

lefo en pa!le

it

trois milles, quoiqu'elle en file éloi–

gnée de .cinq _du cerns de Tite-Live; vr3i!lemblable–

menr fon lit s'eíl:

élar~i

do cll cé de

Ta,.mte .

l es ha–

birans de cene vi!le lonr de miíérables péchenrs,

&

meme des efpeces ile.barbares redourés des voyageurs.

Lo11g.

l 'i· •8.

lat.

4" · JO! (

D

.'/.)

TARENTULE

011

TARANTULE,

dans

t

hi/loir~

notare/le

eíl: u

u

infecte venimeux, donr la morfure

a

donné le nom

a

la malatlie appellée

tllrantifiJJe. Poy.

T .AR ANTISME.

La

tarmtu_le

etl uoe efpece d'araignée, ain!i ap–

pellée

a

.caule de la vil le de Tarenre dans la Pouille,

ou elle le erouve princ•pa lement. Elle en de la grof–

feur enviran d'un

~land;

elle a huir pié;

&

huir yeux;

fa couleur en dilférente; mais 1{11<:! eíl: roujnurs gar–

nie de poi ls. De fa bouche fortent dooze efpeces de

cornes un peu recourbées, done les pointes loor ex–

rremement aigues,

&

par lefquelles elle rranfmet

Ion

venin.

M. Geo/froy obferve que

Ces

carnes foñt daos un

moovemenr conrinuel, fur. rour lorlque !•animal oher–

che fa nourrirure, d'ou

iJ

conjeélure qo'elles peuvent

erre des e[peces de narines moblles .

,

La

tarmtuü

fe trouve en plu!ieurs aurres endroics

de

l' lcalie,

&

meme daos l'ile de Corle; mais celles

de la Pouille font les feu les dangereufes. On précend

meme que celles-ci ne le fon r plus lorlqu'elles fon c

craníporrées ailleurs. On ajoure que m

eme

dans la

Pouille il n'y

a

que celles des plaines qui foient fort

'i\

craindre , paree que l'air y eíl: plus chaud que fur

les monra1:nes .

M.

Geo/rroy ajoute que,

felon quelqoes-uns, la

tarentule

n'eíl: venimeufe que. dans la fai lo n de l'ac–

couplemenr;

&

Baglivi dir qu!elle l'ell feulemenr

pen~

danr les

chal~urs

de l'éré, niais !ur-rout pendanr la

canicule;

&

qu'alors érant comrne en ragée, elle le

jerre fur tour ce qu'elle renconrre .

Sa morfure caule une dooleur qui d'abord parnlt

a-peu .pres femblable

a

celle que caufe la piquure

d'une abeille ou d'une fourmi. A

u

bout de quelques

heures, on fen t un engourdiilemenr,

&

la parrie

af•

fe ée le rrouve

m~rquée

d'un perit cercle liv1de, qui

bienrllr apre' deviene une ru meur tres-dauloureufe.

Le malade ne tarde pas

a

romber daos une profonde

mélancolie'

r,,

refpirarion eíl: rres-ditlicile' fon poul¡

deviene foible, la connoi!lance dimmue;

enfin

il perd

cout-11-fair le fenriment

&

le rnouvemenr,

&

il meurt

a-moins que d'érre fecouru. Mais ces lympromes f'ont

un• peu dilférens, fuivant la narure de la

tarent11le

&

la difpolition de la períonne . Une averfion pour le

no1r

&

le bleu ;

&

au conrraire une alfeélion pour le

blanc, le rouge

&

le verd fonr d'aurres

fymprome~

inexplicables de cerre malatlie.

Toas les

remede~

que la Médecine a pu découvric

par le raifonnemenc, coníifienr en quelques applica.

tions