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!J6.6

-TAR

,pétales,

odora~~es,

d'un jaune pt le ,

_&

ramariées en

grand nombr.e Jous les aiflell es des fe UJIIes. Son fru1t,

qui contiene qvatr.e

fem~oces,

efl rouge, de la grof–

J eur

&

de la fiorure .riluue poi re; on le cultive daos

,le.s jardins, ou

~1

coulerve toujours la beauté .

.

T ARa.NlJ\, (

c;og.

mod.)

province de

1'

Amlnque

,rnéridionale, au f.!JOU, daoS ,J'a udience de Lima,

a

~

lieue$ de la ville de

ce

.noru : Ion rertoir efl .fer-

t ile en ma·,s.

(D.

J.)

·

T

ARANCHE,

f.

f.

terme

d• Tlig:teroR,

grorie ohe–

.ville de fcr qui fert a [<JUrner Ja

VIS

d'U n pre(ioir par

Je

m

oyen des pmbkrs

&

des leviers .

Trf"oux .

TARANDE, [

m. (

Hifl . 1

1at. Zoo/o

g.

)

c'efl u

o

.aaimal li¡uvage gros c.oru ine on boouf.ll a la tete plus

grande que le cerf, eLl aouverc d'un poiJ corrune ce–

lui d' uu ours ,

&

nair daos les pays les plus fc pteJl–

t rion,aux, comme en Lanooie.

(D .

J. )

TARANJ A,

f.

m. ( /iijl.

nat. /Jot.)

arbre diAfri–

que

&

des

lndes orientales.

ll

e(l

pe.tit

&

rempli

·d'épines; fon frui.r

e!l

rood

&

couve

r.t d'

une écorce

jauoarre ; le

d~dans

efl _rouge

&

a le

go.Ot

d'une oraJ).–

g e, quoique

f.1

chair {oit plus ferme.

TAR ANIS, f.

m,

[

M,-¡t!Jo/. du

Gaul. )

no

m

que

le~

9aulnis donooienr

a

Jupircr'

&

'lous Jeque! ils

Jui nnmo

loieJlt ,de

viétimes humaines .

Tara

nis

ré–

pqodo.ir

au Jupirer toQnanr des Romains ,

ma.is

ce

i:li

eu n'éroit ·

pa~ che~

les Gaulois

l.e fou.verain des ·

dieux ,

il

n~a lloir

qu'apres Efus,

)e

dieu de la guerre,

~

la g rJnde

di vinit~

de ces peuplcs.

(D.

J.)

T Alt ANTAISE ,

LA, (

G8&$· mod. )

province de

Savoie, avec riere de comré. Elle efl bornée au nord

p a.r le ducbé de Savaie ,

3Q

midi par le comrá de

M l urieooe, au levanr par le

duoh~

d' Aofl ,

&

au

~ou.chau r encare par le comté de Maurienne .

C'eR

le

pays

qu'~abiroien! lesCen~rons,

peuples bi en marqués

.daos Célar , au prem1er llvre de fes

.Comment~ires .

Pliuc les place auffi dJns les Alpes gralenne.s , qu'il

naml)le

Ce11tro1úqu~s,

ii

caufe de fes peuples , qui

é–

roienr, comme

11

d1 r, lim irrophes des O ól"¡luriens ou

.de> Yallaifans,

Oflo¡lure~¡fes

&

eorum

ji11itilhi

Ct~ltra?Jes.

Les Cenrrons éroienr

les premiers des Alpes

g ra'leones , L eur .capitale étoi t nommée

Formn Clau–

éii:

c' efl

le no

m

marqué par Ftoi(Jmée.

La vil!e des Cenrrqns n'cfl plus qu' un village qui a

1

.confery

é f0

1¡ non¡.

Darentajia

ou Tarenraife , devine

la capi,

ra.le

, non-feukmenr des Centrons, mais des

A lpes grecques

&

pennines; elle efl marquée daos

J'irinéraire d'Anroniq ,

&

daus la caree de P euringer.

Elle éroic

,alar~

éveché,

&

fu r

archevech~

dans la neu–

yieme

¡¡·~ele .

(;tlcre •ille de

7'a•mtai(e,

en donuant

fon nomau pays,

·a

p~rdu

le fi en elle-méme ,

&

s'Mfl–

p elle au¡ourd'hui M

~nlliers,

M011a/leri11111 ,

a

caufe

~·~~~

monaflere fondé en ce lieu,

(IU

les

archev~ques

demeuroienr.

Tloyez

MoNSTIERS .

La

Tarentaifo

el! un pays llénle

&

plein d'atfreu[es

monragoes . LJ riviere d'lfere JJ rraverfe d'orienc

en

occident,

&

y

prend une de fes fources.

·

lnnocenr

Y.

appellé

Pierre d6 7izrmtalfl;

paree

gu'il écoir né dans la vil!e de <:e nom en

ll-49,

(e fir

r~ligieu~

de l'ordre de fainr Qominique, devine pro–

vi ncial de fon ordre, ar<·hevéque de Lyon, cardin31

d'Oflie , grand p.!nirencier de /'églife

romaine,

&

eofin

pape

~pres

la

mqrc

de Grégo1re

X.

11

fur élu

a

Areno

1~ ~r

Février

1276 ,

&

mourur au bou c de

cinq mois. 11

a

lainiS

des

ouvra!re< que perfonne ne

lir aujourd'hui, ranr ils refpircnt la barbarie .

(D.

J.)

TARAPACI\.,

VI\ LLÉf DI!,

( G¿og.

mod. )

vallée'de

l'A!llénque fep renmonale , au Péruu,

d~ns

l'audience

de Los-Charcas , pre de la cote de la mer de Sud'.

Qn di e qu'il s1y rrpuve qqelques mines d'argcne. Au.

devane du coneinenc il

y

a une ile oommt!'e

l'ile de

Gouan~ ,

&

que

M.

de Lisie marque

a

dix-neuf deurés

guelque minutes .

(D.

J.)

"

TARA R E ,

C(ilog.

mod. )

nom

commu'!

a

une

monrngne d' Afnque, au royaume de T remecen,

&

~

une mouragne qui e!t

a

fix

licues de Lyon , fur le

chemin de Roanne,

&

d<>m on a rendu le paffage

rr~-commode. Cea~

dern iprc momagne

a

pris len nom

Jiu gros

bour~

qui ell firu é

~ u:bas,

dans une vallé:,

fu r la pem e n v1crc de T on!Jve .

Tarare,

en lann

dn moyeu as e '

7izroriq'

c(l

encare une

monta~ne

de

Franc

c, qui

le pare le Ly"nnois du Beaujofois .

(D.

J .)

T i).

ij.AS,

C m.

(Mtdttillrs . )

fils da

epcune , palle

)JOUr le

fo

ndareur des Tarenrius, qui le menoient

Jur leur1 méda!lles fous la forme d'un dieu mario,

monté Jur un dauphio ,

&

renane ordinairemenc le

~ridcnc

de fon perc; ou la maffue d'Hercule, fymbole

ge la for¡:e;

Q\1

une ·chouerre, pour Mligner Miner-

TAR

ve proteé\rice des T arenrin1 ; ou b1en une

coro~

d'abondance, pour fig nilier la bonré du pa.ys ou

¡¡

avoir b3ri Tarenre ; ou cptin Jvec un por

a

d

eux aoles,

&

une grappe de raifio avec le ryrfe de Baachus,

fymbole de l'abondance du vin chez les Taremins.

Tar11s

avoir une flarue daos le temple de Delphes.

ou •)n lui rendoir l es honneurs dus aux héros.

(D.

J.)

TARAS , .{

Grq,r.

••'·)

!u.

fleuve d'lralie, daos lll

Ja pii!IC, pres

de

la vil!e de Tarenre,

(e

Ion Paufanias,

l. XX.

c. x.

&

entre M éraponre

.&

Tarcnce, t'elo

11

Appie¡¡ ,

úvll. l .

V.

11

conferve Con ancien nom ,

a

111

tcrminaiton pres

¡

c2r les uns le nomment préfenre–

menr

Tara ,

&

les 'aarres

Tar,o,

Ce n'el}

p.ropr~ment

qu'un ruil)eau qui fe jecre dans le gol fe de Tarente,

pres de

Torr•

de

TaFo .

~P.

Tara,· ,

fl euve de I'Epire, felon Vibius Sequef-

cer ,

dejl11mÍ11Íbus, p.

S¡ .

·

3·" · 7

qr~zs,

vllle de 1'Aije mineure, lelon Curopl–

J¡re

e

iré par

0rreli u~ .

+'~·

7izrqs,

fleuve !le

S~yrbie,

fe)on Valerius flac•

~us ,(D. ].

)

TARA!lCO N,

(G fog.

mo¡l, )

il

y

a en Feance deux

R~.tices

villes de ce r¡pm; l' une efl daos le

pays de

Foix, fur le bord

d,e

la riviere,

a

rrois lieues -au 4ef–

fus de la vi!le de Foix.

Lo11g.

19. It.

lat.

43 ·

l/au.r-re

1izrafion

be•wcout> plr¡s

confid~rable,

efl:

er¡

Pro.vence , au dioce(e d'Avignon, fur la rive gau–

cpe du Rhóne, vis-a·vis Beaucaire, avec laquelle elle

cornmunique par un pone de barea ux . Sa ficuarion

efl

¡¡

4

lieues

au

n¡idi d'AvignorJ,

~

i\

.s

d'~rles ,

11

y

a

une viguerie, un chapicre

&

quelques couvens.

So.<>-re~~ir

efl déljcieux,

~

l'on

'1

rel¡me un air fort

tempéré. ¡::11e dépure aux a(femblées générales de

1~

P ro vence ,

&

fes. dépu tés

y

onr le premier rang,

I,ong.

:>.t.

to.

ltttlf

43· 48.

Corte vil!

e

el! rres·ancieane

¡

car S traboo

&

Pto–

lomée en fonr menri9n fous le

memc

nom qu'elle por–

ce aqjnurcl'hui;

i l~

.la nommem

Tt1rr1fto.

¡l1oli<rts ,

J ofeph Pnvar dr )

phylicien carrélien,

y naquir en

1677 ;

il devin e profe(J'eur au college

royal en

1723 ,

membr,e de l'aqadém ie des Sc;ences

en

1729,

&

mourur

a

Plris

en

17·12·

ll

a pub lié des

le~ons

de

phyfiqu~

en quarre vol.

in-rz.,

daos lcf–

q!lell~s

ji adn¡er nQn-[eulemenr les

tourbillons de

D efcarres, mais il croir pouvoir en démonrrer l'exif

ten

ce

d~us

le fyfleme de

pltin.

Les

le~nns

de

c~c

au–

r.e~r

J!e palferonr pas

a '"

poflémé .

( D.

J.

1

TARASQUE,

(.

f.

animal chimérique done on

etfraic les

~nfans

en quelques provinces <le· France;

On le repréfente a Jeur im,t)¡JOatiOO ayant IÜr foo dos

un panier d'ou {ore une mario<tnctte qui danfe

&

qui

(a

ore.

T JI,R!\s UN,

f.

f. (

Di~t• .

)

e(pece de biere ou de

lique.J,!r fern)entée que font les Chioois; elle efl eres–

forre

&

rres-propre :\ enivrer . Pour

fai re cerre Ji.

queqr, Qll preqd <le l'orge QU du from enc qu'on fait

germer ,

&

on le fait moudre grollieremenr; on en

mer Ulle cerraine quanricé dan$ un" cuve, on l'hu–

meéle foiblemeot avcc de

l'eau dtaurle; alors on

couvre la cuve avec foi n; on verle cnfui re de 1• nou–

velle eau bouillance,

&

on

remue le mélanl!e , afin

que Jleau le pénerre égalemenr, apres quoi' Ofl re–

couvre encare la cave; on conrinue

a

verfer de l'eau

bouillanre,

&

a

remuer Í'lfqu'a ce qu'on s'apper–

c_;oive que l'ea u qui furnage, a parfaitement extrait

le mal che ou le grain germé, ce qu'on reconnoit

lorfqu'elle efl forcemenc co1orée,

&

devenue gluan–

ce

&

vifqueufe . Qq lai!fe r.efroidir le tour jufqu'a de–

venir tiecle; alors on verfe la liqueur daos un vaif–

feau plus érroir, que l'on enfouic en rerre, apres

y

avoir joint un peu de houblon chinois , qui efl prer.

fé,

&

a

qui on doaoe

~·peu-pres

la forme d'une ruile ;

on recouvre bien de rerre le vairieau qui a éré enT

rerr~,

&

on la iffe la liqueur fermencer daos cet érac.

Le l¡oublon des Chinors qui

3

<iré

preffé daos des

maules, porte déj1 fon levain avec lui; ainli il n'efl

¡:>as befoin d'

y

j oindre aucune mariere

fermente •

En Europe ou l'on n'a point de ce houblon préparé ,

oq pourroir

y

fuppléer en merrant du houblon bouillí

en perite quanricé, pour ne poinc rendre la

liqueur

rrop amere,

&

en

y

joignanc u

o

peu de levure ou de

míe de pain, ce qui produiroir le meme etfet . Lorf- ·

que la

ntlcier~

efl encrée en fermenrarion, on ob–

ferve

fi

la fermencatJOII efi ceffée,

e~

qu'on recon–

noit lorfque la maciere qui s'eroit gonflée, commence

a

s'atfaiffer ; alors on la mee daos des faes de g roffe

roil~

qee ron ferme en les nouant, que l'on mer fous

un preffoir;

&

la liqueur que le preffo1r

fa1~

forrir de

ces