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TAQ

fue

ell eornpor& d'une longue

verge

de bois flex r..

b le de la grolfear d'un pouce,

&

qai va roujours en

diminuant impercepriblement jufqu'¡ll'autre bour, qui

entre dans une

m~fle

pofl.iche de bois, qui ell

~-peu­

pres femblable

a

la malfe de l'innrpment appellé

,bil-

lard .

(D.

:J. )

·

TAQUER;

ftrme d' Jmprímeríe ;

'C''en avant .que

de

fer~er ~ntierel)lent

une forme ,

&

apr~s

,avoir ;tr–

rEré

forblemen~

les coins, abailfer les lettres hautes,

ou plus

~l,evées

qu'elles rre doivent étre , avf!C le ra–

quoir, fur lequel on frappe légerement avec )e man–

che du marrean, en parcourant ,rout

l'efpac~

de la

forme .•

//oye¡:;

TA~U O ! R .

TAOUET-FIJ,..IEUX

,ou

F¡nux,

(¡Mari'!t. l

nom

qu'on aonne

¡¡

ditférentes forres de crochets de bois

petits, oil l'on amarre' diverfcs .manceuvres ,

Voyez

encore

S!!:P DE DRJSS! .

'TAQ.UE

<Á CORNES,

( Marin'- )

c'ell Un

faqtW

~

cornes ou a branches. qui fert

a

laacer les manoou–

vres,.

!1

y a des

eaquets

dans les

farqu.es,

au grand

mir

.~

au n:rar de mifaine; on amarr; les ¡:ornets

~

ceux de

.:e

dernier mit . ·

TAQ..UE~

A GUEULE

.ou

A D,ENT, (

Mql'ine:) faquet

c¡ui fe

clou~

par les

fl~ux

J>ours,

&

qui ell echaneré

par le dedans .

·

·

TAQYE;r,

P}!

l'ER,

(.Marine.)

,efpece de

faqtttt

a

gueule , !jUt ten dans les conllrpélions

&

)e radou b

d es yai.fle,aux1

a

faire

appro,~:h~r

,&

joindre les men¡-

br,es , les preceimes

&

les bordages.

.

T AQ " ET DE LA ,CLÉ D

1!

5 ÉTA

1

NS,

( Mar/He.)

f?oyt z

Ct~

DES ÉT ,\ INS .

'

· · '

'j

AQ!JET DI! MA Sr DE CHA LOUPE ,

( MarÍHt.) ta–

quet

a

deots' qui en vers' le bas du

.m~r.

&

ou l'on

amarre la voile .

'

·

TAq¿,•Ep , o 'AMURE,

( Ma.·ine.) ce

font des pie–

ces dé bois COUrtes

&

groí'fes,

rou~es,

qn'011 appli–

qtre de chaque coté du vailfeau . pour fervir de do–

gue ,d•amure.

Voyez

DoouE D'AMP!!-•·

T 1\Q..UI! rS DE CAIIESTA¡o;,

(Marine. ) Voyez

CAB~STAN

&

l-uSEAUX .

'I''A <iY¡¡

r

p

.É~HHLE,

(Marine .)

pie

ces

de bois

qui

,ferv~nt é1'~

hellons , ou de marches aux

~chelles

des

c6r~s

du vaifleau . ·

T ,A<?-U BT S o 't couTE:s 1

( M,nríne . ) poyez

Brr–

Tss .

- T AQ..UETS DE

HACB~NS,

( Marine .

J

longues pie–

ces de bo1s amarrées aux hauhans d'artimon, ou il y

a

~es

chevillors, qui fervenr

a

élar{cer ' ies cargues.

.

TA~~E

A

L'ANGL(>JSE, (

,Wifrint.)

ce

font deux demi. ron<ls., qui fervenr' de hune, étdnt mis

aux deux cllrés du

bou~du

mAr de beaupré .

·

·

. T AQ.YETS DE PONTON\

(Marine.)

gros

taquetr,

femb lables

a

ceux qUJ

lenl~nr

de''dogue d'amure aux

vai!Teaux, par ou

palf~!Jt

les

pmapt~

lorlqu'o!l )es

C3rene-.

'

T AQ..UETS DE VEROUE,

(Marine . )

ce font deux

laqtlets

qut fonr

a

chaque ve rgue .

'

'

TAQU<TS SIMPLES, (

MllrÍise . ) fllqtuts

qui ,ont la

forme d'un COIIl,

&

'quf

ftrvent

3

di'vep

uf3ges

lf

AQ.é. ETS, PIQ..UETS, (

]11rtlinage.)

petirs piquets

que l'on enfonce :\ rece p'e(due

&

~

f! eu r de rerre,

a

la pi:1ce des jaiOUS qui OOt écé drenés fur i'alígne–

rnent, pu f!Ui

on~ ~té but~és

ou

déc~argés

fuiy,ant le

nivellement . !=es

taquetr

ainli enfoncés , ne s'arra–

chent point,

re~lent

'le 'niveau ou la penre d'une ai–

Jée,

~ f~ry,ent ~

fa ire

pes

repaires pour drelfer

1~

terre1n .

· T AQU! T, f. m. (

Tonne.ler.'

petit morceau de cer–

c:le aiguité

p~r

les deux pO!fts r qu'on met en rabat–

tant

l~s ~onneaux ~ntre

!es

~or~hes

pour !es

mainte~

tJir. ( D .

:J. )

·

TA<¡.,pET,

terme de Fau¡Dill/6rÍt,

c'ell un ais fur le

bour ·duque! on frappe · ¡:iour faire revenir l'oifeau,

lorfqu'il ·ell au (olcil en liberté ,

·

·

TAQUI~,

f.

m. (

Com. )

on 'appelle

toilt en lllquit ,

des toi'les de coton qui . fe fabriquent

a

'Aiep ou ame

environs .

·

·

TAQUOIR,

f.

m.

H/ltnjile

tf

lmprimerie,

e•en un

rnorée:tu de boís rendre ; 'ordi'nairement de fapin

J

tres–

uní' au moins d'un dlté , lequel ell de fept .

~

huit

. l'ouces' de long. fpr rrois

~ quatr~

de

l~rge:

r-e

huif

a dix ligoes d'épa1lleur, done pn le fert pour raquer

les formes' c'ell a:aire pour abaifler ' les 'lettres ' qui

fe rrouvenr tro'p 'hautes, paree'que leur pié n'e!l

pa~

d e niveau ' avec celui des 3Utres :

a

quo)

if

'faut faire

pttenrion avant de ·ferrer les

f~r~es

,'

t~Jies

qu'elles

doivent

l:~cre

pour etre garannes d'acc1dens.

Vpytz

'!'A~ER .' "'

.

.

.

'' . "

TAQ

f'AQUONS, f. m. pi.

terme d'!mprimerie,

ce font

des

efp~ces

de hau!Tes, {aires avec de periu morceaux

de papier que Jlon met fous la forme, fur le carron,

ou que l'on colle fur le tympan, pour faire paroirre

des lettres un oeu baf!es, ou des lignes qui viennent

trop foibles . On appelle fncore

tnqupns,

les décou–

pures de papier oc de parchemio, que l'on retire

d'une frifq.terte

taill~e

pour ímprimer rouge 6c

noi~ .

PoJ!z

H~ussE, C~RTON,

TYMJ'A)I .

·rARAilAf, f. m.

termt ¡/e religief!K,

forre d'in–

nrument grolljer' fervant

a

reveill er les religieuz dans

la

nui~,

pour les avertir d'aller prier Oieu au chreur.

Il y a un

¡ab~l'llt

en forme de cre!fell e,

doQt

on fe fert

daQS

la

Semaine Sainre pour avenir d'aller

¡\

.rene–

bres. Il y !JO a d'aurres J¡Ui ne conJillent qu'en une

perite {>lªnche avec de gros clous mis

en

haut

{!<

en

bas,

&

une VJ:rge de fer qui frappe delfus.

( D .

.J.)

TA~~BE,

f.

m. (¡iil/.

Jlut.

Ornitbgl. )

nom d"un

perroquet du

ilr~lil,

cout verd excep,té fur la rece,

la gqrge

6?

le commencement des ailes qui font ro'.\1-

ges; fon hec

&

fes jambes jont d'!Jn

gris-b.r.un

.

,Ma~"·

gr~vii .

Hi/l .

Bra.fit .

{D.

]_.

)

~'ARAiífT?S,

f.

f. (

.H(fl.

p1orj.

J

ce

'font des rna·

,chrnes, aufl¡ fimp)e5 ,que

Ji,ngul ier~s,

done les ha·birans

.du

P~rou

fe

ferv~nt

pour pafler les rivieres ,

&

pour

(e

faire tranfporter d 'u n cllté

a

l'aurre, ainli que les

chevaux

.~

les

b~lliaux ,

J..a

tnrab;te

e!l upe limpJe

,corde fatte de la,tne' ou de courrotes eres-forres .de

cuir, qui e(l

teRd.ue

d'u.n ,des

hor.ds

d' une riYiere

¡1,

l'autr,e,

~etre

,carde ell

atrach~t

au ¡:ylindre .d'un

,tourniquer, au

moyen

d,uquel on lui donne le

de~ré

de

~en,f¡on

!JUe l'on yeut. A

ce.rt~

cordj: ou

f¡ZI~ab!.ff!,

font

~t.tachés

,deux

~ro.cs

mobiles qui peuvenr par–

.courir route fa longueur,

&

q~i

fourienn$!nt ,un

p~n~

nier alfez

gr~,nd

poor qu'un homme pui(fe s'y .cou–

cher, en .cas qu' il .craign,e les .étou,rdi.fle,mens aux–

.quels on peur

. ~ere

fuj ér en

p~lfa nr

de• rivier:es

qt,~i

font qu,elquefors entre des rochers coupés

~

piC'

d' u~

ne

h~ureur

prodigieufe. 1--es lndiens donnent d'abord

une fecoulfe violepre au. paníer, q¡¡i par ce .moy,en

coule le long de la

tarab¡te;

&

les ,lndiens .de

l'.aurr~

~ord

1 '

par l,e moyen de deux cordes, continuent d•ar–

rir~r

le panier de leur cllté . Quand il s'agir de faire

pafler un cheval .ou une' mole ; on tepd

d~ux

,cordés

,ou

ta•·IÚJitru,

l'une preJ de

l'autr~;

i>n fufpepd J'arii–

mal par des i'angles <¡ui pal[ent fous Ion venere;

~

J¡Ui le tiennenF

~n

refp!él fans IJU'il pui,(le

f~ir.e au~

~Un

mouvement , QanS CCt

~t~C,

On le

(ufp~nd

a

Utl

gros f=r9c de bois qui coule

~n~r!!

les deux

{11rabi¡q ,

par le moy!"n d'nne corde qut l'y arrache . La

pre~

miere fecoufle- fulfir pour faire arriver l'animil

a

l'au–

~re

rivr. Il y a des

f.llr!fbiter

qui ont

30

a

!JO

toífes

de longueur,

~

qui fonr

pl~cé,es

.a

2.~

ou

30

~oil~s

au-delfus de la riviere.

·

'

T~~ABPQUE

,'f.

m.

( flifl .

,,·c/ff. J

~e

fur ainú

qu' on appella pans le J¡uarorzieme fiecl e

quei!Ju~s

habitans p',Ancone ll'tli rei)Oient le parri de Louif de

Baviere,

&

qu'pn accufoit d!héré(¡e

&

de débauche'.

Un frere 'mineur, inquilireur, eur·ordre de les i'aire

arr~ter ~~~

,Efc)avo¡¡ie,'ou

il

paro¡r

~u'ils

fe '

,re~r~'-

renr.

'

· T

~RAC,

f.

m.

( Hifl.

1111t.

Litholo,g.

J

nom d'une

pierre 'qúi nous en ·iocorinue ,'

&

done on ne nous

appr~fld

,rien

1

ÍJI)On qu'el)e avqir des

verrus ' médiéi~

nales,

&

que

l'o~ fu~lliFU!!

)e

f~ng ~e

pragon

a

fa

place .

Voyez

Boece de lloot .

·

· TARAGA¡.E,

(C¿og.

moti. )

f.i lled'Afrique auro–

yaume de Tafilet, dans la pr'ovtnc!!, fur )a gauche

de la riviere de méme nom . Cette 'idlle a pour

dé–

fenfe un chareau fertifié, ou on

rien~

garnifo'n·: Son

rerroir ell: planté de

palnii~dl ~

ferri)e

~~~ p~curages ,

Long.

11 .

..¡g.

{at.

2.7.

( p .

J .

J

-

" TARAGUICO-AY.CURABA

f.

m.

C

Hifl.

nat.

Zoolog.

)' nom d'une éf¡:iec'r ¡le (é(a rd du Brétil, dónt

la queue en couverFe de petires écailles triangulai–

res, marquetées de quatre u ches brunes

r~gulieres;

fon dos ell Úioliment ondé

dt('rayetir~s·

bru

'n.es

.

TA~~G JR~,

f.

m.

( Hi,f!. rzat.

~oolofftt . )

norn

d'un léfard d'Amérique, qur en de la longueur d'un

pié ; fon' cqrps' ell tout" couvert 'de petites· écailles

friangulaire~, grif~s-}ru!Jes:

ir ell

tres~cÓf11mun·

a·ux

environs des maifons du (ud de

1'

Amérigue. Il courc

avec une' grande 'rapidité, mais ro'ujours en tÓrtillanc

ron

!=Orp~,

&

d'a~<!rd

qu'il

app~rqoit

que_lque chofe,

il a une maniere linguliere de branler {a

r~te

avea

une

eitr~me

vitefle .

(

Dr¿·

.)

. -

' TARAIJO ,' f. 'm. (

Hi

· .

(lat. Bota11.

efpece. de

!aurie'r

~efife-

du Japori ,- · onr !és

~eur·s· ~n~

?

'!suarr~

p,ra- •