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TAP

cdcur. R•mdelet,

bi.fl.

.

11111.

des poiffitu , prttnitre

partit . liv X &b. xtj. Voytz

PoJUON .

T

APÉE

,

f.

m. (

tlfarmr)

c'ell une voile done

on fe lúe lur les v•írleaux nnrchands, lorlqu'ils vooe

v~m

Jrnere poor empecher que la marée

&

les cou–

rans

n'emp~rcenr

le VJIITI!'au,

~ o~

le fall'ene déri–

ver: on (,o mee

a

une vergoe fofpcndoe vers le coo–

ronlle,mem enforre qo'elfc couvre le derriere de la

pouppe,

&

1

qu'elle débonie ranr

3

nribord qu'a

ba~bor.l,

de deox brall'écs

a

chaque dhé : on en faJC

aulli ufage liJr

le~

perics

yach~

&

fu r

l~s

buches,

pour cominoer

de

filler pendane le cal'!'e

1

ou . pour

mieu. venir au v,enc. Celoi de ces dermers banmcns

en quarré.

T J\

PECUL ,

ter

me

dt

Charpmtitr,

c'efl la parcic

chargée d' une bafcule qut _(ere

a

lever .ou

~

bailrer

plus f)cilement un J?OIIC lévos,

~

q01 efl prefque en

éqoiltbre

~vec

lui .

Jouffi. (D.

J.)

T AP É INO E ,

l{{tz

fAP AINOSE, f.

m. (

Rbttor. )

c'cn-:\.dore

dimin11t10n;

c'ell la

ligur~

qppofée

~

l'hy –

ptrbolr ,

ou

fi

l'on aime mieux

1

c'ell l'hyperbole de

'dim onurion . Un poere comique g rec a dir affez plai–

f.tmmenr, pour faire rire

le

peupl~:

1 ,

Cer homme

,

pofléJoi r une

r~rre

1t

la cam¡>•gne , qui n'écoit pa1

,

plus grande qu'une ép!tre de

lacédémol)ien , .

(D.

J.)

TAPE&,

V.

aa.

( Gram.)

c'ell frJp¡:>er deJa main

a

perirs coups

Voyez

les

articlu

./iliVOT/f.

TAPER ,

temu

dr Coiiffttl:fl ,

c'ell peigner les che–

veux coorcs conrre l'orJre ordinaire, en faifapt aller

le peigne de la poime

~

la racine: cela les enlle,

&

les f3iC paro!tre plus épais .

ro.

J.)

T APER, v.

4él,

ttrmede

Dorcur ;

on mee le planc en

111p1111t,

qoand c'efl pour dorer Jcs

ouvra~es

de

fcul–

prure, c'ell-a-dire, qo'on le couche en frapp3nt f.lu–

fieurs coops du boo¡ du pince3u

1

aijn de mieux .3ire

enerer

1~

cooleu

daos

les

cre~x

des ornemens,

(D . ] . )

'

'J

API!a.

tJn~

forme,

t~rme d~

{iiCrtrie;

c'efl boucher

le erou c¡ui efl

a

la ppinte d'unc forme de (ucre' ave

e

o

u linge ou de l'écolfc, pour

emp~cher

qu'elle ne fe

purgc, c'efl .a-dire, que le firop n'en forre

1

jut'qu'i\

l:e qu'elle loit en érac

cj'~cre

percée

avec

le

poi~~oo¡ .

S4Vfl~"'·

(

0 .

J . )

TAP ERA, f.

f.

CHifl . nqt. Qr¡¡it!Jo{.)

hirondell~

du Bréfil, nomrnée par les Porrugais qoi l' habitenr,

11udorin1ra .

Elle a la raille, Id figure,

&

le vol de nos

hirondelles;

la

~~re ,

fon col, fqn dos, (es alles_,

&

fa

queue

~

fonr d'on !moo grifarrc; f.r gorgc

&

la poi–

trine tone d' un gris-blanc.

( D.

].

)

TAPETI,

f.

m.

( Hijl.tlfll .

~uologi~ .)

ef)>ece de

lapin com111Un

~ux

lndes occidcnrales,

&

qommé par

quelques naruralilles,

cm¡imlu.r

am~ricmm.r .

11

efl de

fa

taille de nos ldpins, done il a les oreilles ainíi

qu~

le poil, qoi efl un peu

rougc~tre

fur

1~

front, ave

e

úne

'efpe~e d~

cqllier blanc aurour du col, quelquer

foisfur la gorge,ou fqr le venere; fes yeux fora noirs;

f.1

¡no¡~flarhe

ell

femblable

a

cellc de nos lapins, mais

il

n'a poinc de queue. (

D. ').

)

TAPH¡u~ I ~~NE

PtERRE, (

Ffif! .

m

1

e. )

lapi.r

,a.

t htujiu.r;

Ploue dorme ce norn

a

une pierre c¡ur écoic

une

efpec~

d'érite, ou de pierrc

d'~ iglc,

qu'on rrou–

"Yoi.r pres de Léucadie , daos un endr

0

ir appell<!

Ta–

-phtujiu.

. TAPHNIS,

(Géog. .fJJcr .)

yille d'Egyntc. Jéré–

m ie en Jlarle

fq~ven¡,

ch. xj. v.

Ir$.

ph.· xliij v.

7,

8,

9,

&c.

&

on prétend qu'i l y• fue

enrerr~ .

Les fa–

vans cro1enr que

Tnplmi.r,

o u

Taph"'f,

efl la

m~me

ville

~pe Dapln;o~

Pdufi.z,

a

fcize milles

au

fud de

Pélufe, fuivanc

l'irin~r:ur<'

d' Anronln.

(D.

'J.

)

' TAPARON,

ou_

TAPHROS,

¡

Gfog,

ane. J

vill e

de I'Arabie hcoreulc. A:n mien Morcellron,l.

XX/11.

i:.

vj.

13

mee

a

u nornbre des plu belle1 villes du pays;

rna•s les

m~nufcrirs

varient par rapport

a

l'or¡ogra–

phe de ce com.

11

y

en

a plulieurs qqi lifent

1it-

plm~ .

au-lieu de

7'ap!Jro'!.

(O .

J.)

·

·

.

TAP(iR URA,

o u

T'APHRA ,

(Géog. anc. )

feloq

Pline' & ljomponius Méla; villc

ele

I'Afriqoe propre,

fur le golt'e de l'¡umidie .

L'

anonime de

~~venne,

¡.

/11.

c. xv.

la

norr¡m~ Tqpamr~ ,

de

m~me

que la

table de Peuringe r.

(D.

q. )

' TAPIE, T APIA,

f.

f.

( Hijl.

fi!Jf.

Bot. )

genre de

plante

a

fleur pólypérale, anornale,

&

COOIJlOf~e

de

quarre pé1ales dirigés en-haur ; le piflil forc dn mi–

loeu du calice , il efl arraéhé

a

un long pédicule,

&

il devien¡ dans la roice qn' fruit rood chamu ' daos

Jeque! on rrouve plufieurs femences qoi onc prefque

Ja

forme d'on :ein . Plumier,

1f07J.

plant.

tJmer. gn¡.

foytZ.

PLANU .

TAP

TAPTJERETE,

f.

m. (

Hijl.

1111.

ZHI~.fid

nom

d'un anrmal qo'on rrouve dJn qudque

~ndroirs

de

1'1}-mérique

l

&

qu~

les P ortugaos a pellenr

1111111 .

JI

efl

de

la

~rile

d'un pe r veau,

&

il-peu-prc!

de

la

figure d'on cochon; fa

r~u;

efl plus grollé! que ¡:elle

du .co_cnon

1

&

fin

re

en pornre , vers le tommer; il

3

une el pece de bourfe pendance a l'ouvercure du groin

qui eft acrachée

a

un forc mufcle au moyen duqoeÍ

il la re(!erre

a

la

volont~;

dtlCilne do Jq mJ hoi•

res

e~

garnie Je ·di· denrs incifives, avec une efpa–

ce vu¡de enrre ces denes

&_

les molaires, qui lime

[[ro(!es,

&

au I)Ombre de crnq de chaqu,e

c6r~;

de

Jorre que cecre

b_~re

a

'·in,r d,·nr

inco!ives,

&

vongt

denrs molarres ; res yeux' femblables

a

ceux du co–

choo, fonr forr perrr ; fe< oreolles Ione arroodies

mobiles; fes

jambes fon t gro(les

&

balles c.omme

c~l~es

de nos cochpns

i.

les . carnes de (es piés font

dovofées en quaere parttcs; rl n'a poim de .queue · fa

peau efl dure

&

curia ce, couverre d'un pool cou'rr,

brun, m!lan!{¿ de rachures

bl~nch~s.

JI

vir dan

l'é–

paill'eur sles l¡ois,

dort

le

¡·

otlr

1

&

ne

p

ir que la

nuir, ou de grand marin ; i

recherche fur-rour les

riges de canne ' de lucre ; il fe rafraichit quelqoefois

daos l'.eau ,

&

nage

it

merveille; fa

chaor dl d'un

forr mauvais goílr, nllis

les nacurcls d¡¡ pa)'S s'en

accommodent.

r

O. ') . )

TAPIROIJSSON,

f.

m.

( Hijl.

nll,.)

gr~nd

ani–

mal quddrupede du Bréfil .

11

efl' de la grandeor

d'un bceuf, mais il n'a poinr de cornes, foo cou eft

plus .coort,

_fe~

oreHlcs fonr

longu~s ~

pendantes,

fes poés ne loor poonr fendus r

~

lemblables

ir

ceu¡,:

d'uo

~ne;

fa queue efl coarte, les denr¡ fonr aigoes

&

rranchances; Ion poil rl1 J(Jez long

&

d'uoe cou–

kor rpugefirre. Les Sauvages le tuertr

a

coups dj!

fleches, uu le prertnenr dan

des piéges . SJ peau

(ere

il

leur fJire des boucliers; lor(qu'elle

a

été

f~·

chée , elle en

ir

l'épreuve de

la

fleche.

La

chair de

cer animdl, forr

fral.:h~ ,

loir

boucanné~ e~

rres–

bomre,

&

reílemb'e

i\

celle do bceuf.

T AP

1$,

f.

rn, (

Comm,

)

et'pece df couvcrrore tra–

vaillée

~

l'aiguille

fur

le mérier, poor mer¡re fur

une rahle, (ur une

arm~ire,

ou

m~me

fur

le car–

reau. ,

L~~

&flp(s

de Perfe

&

de

Torquie

Ion

e le$

plus ellt¡nés

lur ·tour les prcmiers. Les

rapi¡

qui

n'onr que do poil ou de la

pluch~

fur un coté feo–

lem~nt ,

éroienr nommés par les angjÍms

tlfp~tu;

&e

ceux qui

~

avoient des deox c6réT,

11110pbit11pttu.

~es

tapir

qui vienncnt en France de, pay>

~tran­

gers

(

car il ne s'•gir pas ici

de

ceo•

J~ f~s

rnanufac–

rures ), fonr des

tapi.r

de Perle ,

de Turquie, ceux.

C'Í

ou velos oo ras. c'ell -a-dire

00

a

poil courr'

011

i\

loqg· por! . J.-es uns

~

les aurres fe

ri r~nr

ordonai–

remenr de Smyrne; il

y

en a de

rroi~

forres. Les

uns qu'on

~ppelle

mu[r¡uets,

fe

venc!ent

~

1•

piec~

Í\¡ivaqr leor gran.cieur

&

leur fioerre, & foor

l~s plu~

bea ux

&

.les

plu~.

tins de

ro~s .

j..es

au~res

fe nom–

rpe~t (IIPI~

4•

pte,

p~rce

qo'on les achete

~u

pié

qqarré .

Ce

fon¡ les RIUS

gra~ds

de ccux qui s'ap–

porrent dn

~~•anr.

Les moindres

t11pi.r

qu'on

re~oit

d~

ce rays, le nommenr

cadn¡r.

( O

.

1

)

T

A ~JS.

Manufa.'lurr royalr dt

r.rn-

s

for;on

tlr

1i~r-.

quie . établic

a

la SllVO!JÚrie 4t• fouxbourg

dt

Chllii–

lot

,

pr?.r

Pttr~.r.

Lt'l métiers pou r fabnquer les

tapú

fason de

Tprqui~,

font

mon¡é~

CO!tJme ceux qu i ter–

vent

a

faire les upirlerie's de haore.lifle aux Gobe.,

' lins,

f'ell-~·dire

1

que

!a

chalne

ell

pofée verricale–

rnenr; favoor, le roule.111 oo enluple Jes fils

~q-ltaut,

&

celoi de l'écolfe fabriquée en.bas .

Ll f\¡-son de cravgiiJer

~fl

roralemcnt diff'érenre de

celle

de

faire la rano!ferie. Daos le

trava rl des

tJJ–

pis,

l'ouvri~r

voi¡ devant lui

1'~11droit

de fon ouvra–

ge, au lieu que d3ns

'la

capill'l!rie, il ne

~oir

que

l'env~rs .

L'ourcli(fage des chalnes cft dilférenr aofli; daos

!les qui font delliné1s' pour les

tapi.r,

l'ourdr fleur

ou l'ourdilreole doit avoir loin de rangcr les fils

de

fason que

c~aqu~

porrée qe dix

fils air

le drxieme

J ' une coule\Jr ditl1!renre tlea neof aurrcsqui rqus doi–

ven¡ erre d'une llJ.tule"aouleur, afin ¡le

forri1~r

daos

la lon¡,:oeur une d 'pece de

~i•aine.

Le delleio du

ta¡ir

doit

~tre

peine

f~r

un papier

rel que celpi <jui'ferr áux de(fdns de fabrique, mais

beaucoup moiiJS ferré, ' puifqu'il iioir erre de la lar–

geur de l'qovrage

qu~

l'on dott fabriqucr . Chaque

carreao do papíer doir avoir

9

lignes verri¡:alcs,

&

une dixieme pnur fa ire la diflinélion du guarré qui

réponde au díxieme

fil

de 11 chalr¡e ourd1e .

qurrc ces lignes verricales,

le

p~pier

en

~ncore

·

com~