TAN
verticale, paree
q u~
le poids du
v~i!fesu
qui r.:ti!le–
rl a J'effort de l'<!aU, fera multipllée par Ja dtlbn·
Ce
¡\
cett~
pou{j,!e; J 'OU
j)
fd U[ COOdUre:
)u.
que
les balancemens du vaifleau feron r d' auranr plus
grands que l'inclinaifon du 'vaif!eau fera plus
<!Oo–
fidérabÍe:
2o.
que la promprirude de ces b.tlance–
mens auamenrera en méme proporcion que l'accroif–
femenr de l'élévarion du centre de
gravir~
du vaif–
feau, au-del!us d_e
la pou{fée vercicale :
&
¡
0
.
que
les
bal~n cemens
leront d'aurant plus lents , que le
centre de la pouf!ée verticale fera élevé au·deffus
du cen¡rc de gravité du vaiffeau.
T our ceci ell die en aénéra l fa ns aucune conlidéra-
_tion pour la fi,ure du iaiffeau; cetre figure peur en–
core
concril¡u~r
a
ralenrir ou a favorifer le
tangag~.
fuivanr qu'elle réfillera
a
l'impulfion de .i'eau.
lo~s
de l'iuclillli fo n;
&
il
ell certain que moulS cette
fi.
gure :tura de convexité , plus elle réíiller
J
au
tallga–
g~.
Ce fcroir done un avantage de donner peu de
r omlenr aux va1l!eaux; mais cer avanrage ell balancé
par d'aurres pour le moins aulli imporrans.
T 1\NGAPAT
A1lol , (
G6og.
mod.)
ville des Indes ,
au royaume de Travan<,¡or, fur la cl\re de Malabar,
a
!¡uir li.eues du cap de Comorin.
Long.
96.
2o.
lat.
8.
19.
( D.
J.
J
·
TANGAHA,
f.
m.
(lfi(l.
114{.
Ornitholog. )
nom
d'un oifeau du Bre[¡J, donr ou dillingue
d~ux
efpe–
ces,
Ll premiere ell de la grofleur d!un verril!r; fa
té¡e
&
Ion col lo nt d' un beau v.erd de mer lullré,
avec une rache noire fur le front, précifémenr
a
l'in–
ferrion du bec; le del!us du dos ell noir,
6(.
le
b~s
ell
jaune; fon veotre etl d'un rres-beau
ble~.
&
1¡:
pen–
nage de fes ailcs eft nuancé
de
bleu
~de
noir, ainli
que fa
large queue.
ll
fe
J¡ourri~
de graines,
&
on
en rienr en qge
a
caufe de fa beauté; mais
il
n'a
p our rour ch:tnr que la nore zip, zip .
La
feconde ef'pece de
ta11garq
ell
d!!
la groffeur du
moinea11 doml!lhque; fa rece ell d' un rouge éclacanr
~
agreable; fon dos, fon venrre,
&
fes ailes, fpnr
d'un noir de jais ; fes cuil!es fonr couverces de plu –
l!les.
bl~nohe~ ,
avec une grofle f:Jche r.ouge
fan~~ine;
les ¡aml¡es fonc grifes ; (a qucue eft courte. JYlarg –
gr,avJi,
hi(/. Bra(il. (D . .
"f.)
T A,
G't:t
I'E,
f.
f.
(
Géom. )
tangmt~
du cercü ,
c:efi une ligne droire qui rouche
un
cerc'le, c'eil-a–
dJre qu1 le r.enconrre de maniere qu'éranr infinimenr
prolonJée de parr
&
d'aurre, elle ne le coupera ja–
m aJs,
o
u b1en qu'elle n'enrrera jamais au-dedans de
la
>~rconférence .
Voyez
CERCLIL
.1}111fi
la ligne
A D
(
Plat¡dJ. Géomhr, fig .
)o.) ell
une
tangmte
du cercle
a
u point
D.
11
ett Mmonrré en
Géom~rrie ,
1°.
que
G
une
t{lll·
l{mte A D
&
une i'écante
A B
fonr rirées du
m~me
poinc
A,
le quarré de la
tang ente
fcra égal
a
u rec–
raugle de la fécanre enriere
A B
&
de fa porcion
A
e
qu1 combe
hor~
du cercle .
Voy~z
SÉCANH.
2'?. Que íi deux
tangmtn A D, A E
fonr cirées
a
u
méme ccrcle du
m~me
poiJit
A ,
elles feront égales
entr.e
elle~.
·
T
ANG/!N TI! ,
tn
Trigo1Jométri~ .
Une
tangmt~
d'une
are
A E
eil un e ligne droitc
E F
(jig.
r.
T•·igouo–
mét.
J
élevée perpendicula iremenr lur l'extrémité du
dJamec_re,
&
concinLJée jufqu'au poinr
F
ou elle cou–
pc
la léclJHe
e
/t' ,
c'ell-a-di J·e une ligoe cirée du cen–
tre
par l'aurre exrrémité
A
de !'are
.A
E .
Voy .
At\C
&
Ar.GLE.
Ainli la
tang~nte
de !'are
E A
ell une partie d'une
tangent~
d'un cercle. c'ell a-dire d' une ligoe droite
qui rouche un cercll! fans le copper, interceprée en–
tre d.:ux ligues droires
riré~
dn centre
e
par les ex–
trémités dd l'arc
E A .
La ligne
FE
ell la
tangmt~
de l'angle
.A
CE,
comme aoffi de l'angle
A
e
i;
de
force que deux angles adjacens n'onr qu' une meme
taHgtnte
commune.
Go-trmgent~
ou
tangmte du comp,;nunt,
c'ell la
tan–
gmte
<J'~n
are qui e1t le complément d'un aurre are
;\ un quarr de cercle. ·
Vuy~z
CoMPLÉMl!NT.
Ain(i la
tangmt~
de l'a rc
AH
feroir la
eo-tangmte
de !'are
.dE,
ou la
tangm te
du complémenr de !'are
.A.
E .
(r J
Trouv~.-
la longueur
d~
la
tangente
d'un are quel–
conqur ,
1~
fin:u de
1'
are htmt dom1é .
Suppofons l'ar.c
TAN
A E,
le Jinus clonné
A D,
&
la
tangmtt
cherch<!e
E
F.
Puifque le linus
&
la
t¡¡ngent~
lont perpenJieu–
laires au rayon
E
e,
ces ligues fonr paralleles entre
elles: ainfi le co-íinus
De
e(l
au íinus
A D
comme
le finus toral eft
a
la
tangent~
EF .
Voy~z
:iJNUS.
C>ell pourquoi ayanc une cable
des
finus, on con–
firuir facilcmenr une rabie des
t11ngmtn.
Les
tangentes
arrificielles fonr les lo5arirhmes des
ta11gentu
d~s
ares.
Voy~z
LoGAR ITHME.
!.,a ligne de!
ta!lgentes
cll une hgne que l'on mee
ordinai•·emenr fur le compas de proporcion.
VoyPz–
en la dei'cription
&
l'ulage
a
l'article
CoMPAS
DI:
PR1POI\ TJON.
Ttmgmte
d' une
feélion conique, comn1e d' une
para bole, c'ell une ligne droite qui ne rouche ou qui
ne renconrre la courbe qu'en un poinr, fa ns la cou–
per ou fd os encrer dedans .
Voy~z
CoNIQj)l!, Cou&-
EI! ,
&c.
•
En
aén~ra l,
tangente
d•une
ligne courbe ell une
ligne
~roice
qui érant prolongt'e de pare
&
d'aurre
du poinr o
u
elle renconrre cene courbe, el\ celle
que les deux pa rries
a
droire
&
a
gauche de cene
llgne, romben t hors de la courbe,
&
qu'on ne pu iffe
mener par ce mEne poi
m
aucune ligne droite qui
foit enrre la courbe
&
la
tangente ,
&
donr les deux
partie~
Joiem fi ruées hors de la courbe .
MéthQdc des tangentu .
C' ell une mécho·le de
dé–
rerm •ner la gr•ndc:ur
&
la polirion de la
t11ngmt~
d'une courbe quelconque algébrique, en fuppolant
que l'on air l'équarion qui exprime la nature de •:ene
courbe .
c;ene mérhode renferme un des plus grand ufages
du calcul dJiférentiel
f/oyez
DJFFÉI\EN
n EL.
Comme elle ell d' un rres-grand tecours en
G~o
métrie ,
elle
lembl¡: méricer que nous nous y
'lrr~rions ici
partiou lierem~r¡t. fl~yez
SouTANGENTE .
Trowuer la
/imtangent~
tl'mu
coUI·b~
que/conque alg t–
briqlle .
So:t
b
dem1 -ordonnée
p m
in finilll~nc
prJ che
d'une autre ordonnée
P
M
.
PI. anal. fig.
13),
P p
[e ra
la differentielie
de
l'abfcilfe;
&
abai!bnr
ll
per–
pendiculaire
m
R:::;: P
p ,
R
m
fera la d·fférentidle de
la demi-ordonnée. C'eft pour.quoi tirant la
ttmgmu
TM,
l'arc inlinimenr perir'J1m ne ditférera pa,; d'une
lig ne droire. Ainíi
-!'J
m
R.
[era un triangle reél·lnQ'Ie
refriligne appellé ordmairement le
rriar1gle rli/JtrentieJ
ou
caraflérifl¡u~
de
14
courb~;
a
caute que les l1
'>les
courbes (ont di!linguées
les unes des aurres par le
rapp0rr variable des célrés de ce rria!]g le.
Or
a
caufe du parallt'!Jfnw des lignes droites
m
R.
&
T P
l'angle
M
m
R =M T P
;/í'nfi
le cnansl<:
M
m
R
cll femblable au mangle '/
M P .
S
•i r done
A
P=x , PM=y,on
auraPp:;.m~=dx,&
R
M=dy .
PJr confequenr
.RM.mR::
PM.PT 7~.
dy.ffx ::
y
· --¡-¡
Préfenrement
li
on fublli tue, daos l'expreffion gé–
nérale
7 /,
~
de la
Cf!US·tangenu P T,
la valeur de
d x
prife de J'équarion clonnéc d' une courbe quelcon–
que, les quanrirés diff.!ren tielles s'éva nouironr,
&
la
valeur de la
fous-tangente
fera expnmée en quan–
ticés ordin:iires; d'ou l'on déduir aifémenr la dérer–
minarion de la
trmgeme;
ce
que nous
allo~s
éclaircir
par quelques exemples .
10.
L'éq\Jarion qui
e~prime
bole ordinaire
elj:
d'o~
l'on
rir~
la narure de la para–
---a~
·
adx= >yd')l.
6¡.
d x =''.>l_!_
..
~
¿
lt
1
J
1
J
1
11'
'l
•
•
,
done
p ]
=
""iJ
;: •
4
;-
=-;'
=-.-:;: !X.
C
efi-
i\.dire que la tous
tRilgent~
ell double de
l'abf~il!e.
2!1.
L'équation du cercle ell
ax-xx=.JIY
don!=
adx -
•.x tÍx= ' ydy
&
· done
(1)
Voyet ma
note
1 l'a.niele
Ligne pour (;¡\re
q.:udque
reAúion (ar la
taf1gente; eJfe
t~'etl
pa.• coauaire
l
fa
Uñn.iñon, elle
dona~
·
lieu au-coatr.tire :\ plu6c:uri
~dédultioas ,
qai aa.liea d'impliqacr •
pcuv~t
(crvir
a
faire
dirpouotrrc
bcucoop
d'abCwdi~fa.
(D)