1'
A
M '
ringe
pr~s
íÍe Í'Unílh ict .
Ell'e
appartil!nt
a
l'éleéleur
de
'sa~e,
&
ce
n'efl proprement qu' un bourg .
( D.
J.
J
TAMNA,
(Giog. !me'.
J
vi ll e de I'Arabie heureufe .
Pline', /.
V I.
c. x>fvíij.
la furnomrne
T1m1111
l~mplo•
r 11m;
c'eflla
m~me
vi lle que Pcolomée,
Jiv. f//. ch.
7·
appelle
Th11mun .
( D .
J .
)
TA.MNUS ,
f.
m. (
Botfll/.)
Tournefort diílingue
deux efpeces ele ce
gen;e
1
~e
plante, nommée par les
anciens Botaniíles
hryo11111 ntgrfl,
no~
que.les Anglo1s
lui donnene encare
blaclr
bryon-y,
& vulga•rement a,P·
pellée en franc;ois
flrnt¡
4t
Notr! · DIIm~ ,
ou
ractnt
v ierge .
La premiere efpece efl
a
fleur jaune pale,
tPT711111S
rllctmofo , flore mÍt¡on ,
/ttto'9
pa11ifcmt6
1
l .
R. H.
1o2.
e·
efl une plante fa rmenreufe' auffi-bien que la
b ryone blanche; mais elle poufle eje menus farmens
fa ns mains , qui
s'~l event
en !erpen¡ant, & s' entor–
till4nt autour des planees voif¡nes: fes feuilles font
attachées par
d~s
queues longues , & rangées alter–
nacivemel)t ; elles ont prcfque la fig ure de celles du
cyclamen,
m~is del)~
ou trois fois plus grandes,
4
fouvent plus pointues, d'01¡e belle coulet¡r verte lui–
fante, cendres, d'up goQt vifqueux . Se's f!eurs fQrtent
des aiOelles dt'!; fet¡illes ; elles fonr difpolées en grap–
pes , ayanr cl¡acune la forme d'un pe
ti~ b~flin,
taillé
ordinairement en
fi•
parties , de cquleur ¡aune-ver–
dihre, ou pll e . Quelqnes-unes 1de ees fleurs qui ne
foqt point nouées, tomhent fans lai(fer aucpi1 fruit;
mais c;elles qui fqnt nouées
1
laifl"ent apres elles une
b~i!!
rouge, ou noiratre, qui renferme une coeffe
mel)lbraqeufe , remplie de quelques
f~mences :
fa ra–
cin~
e!l
~rande ,
grofl"e ,
~ubéreufe,
prefque ronde ,
noir~ ~n d~hors ,
blanche ¡:n dedans , profonde dan¡
la terre, d'un goOt Acre .
La
feconde 'efpece efl appellée , par le
m~me
T our–
nefórt,
tPmmu
bakcifera, flore majort albo,
J.
R. H.
102.
Ses feuilles fop t afl ez femblables
a
celles du
li–
feron. Ses ijeurs f'ont faites ce¡mme celles de l'efpcoc
précédenre,
m~is
plus
gr~ndes ,
-& de c 0 uleur blan–
che , Ses baies
naiíf.~nt
une
~
uqe,
féparé~s
&
~t
tac)lées chacune
~
un pédicule court
1
qui íort de
1'
ai!lelle des feu illes ;
oha~ue
haie n'efl g uere moins
r;rofle
qu·u~e
cerife ,
&
conti~nt
quatre' ou cioq fe–
menees; fa racine
~n
emprei nre d' u
0
fue g luant.
L'o ne & l'autre efpece de
tammu
croi lfent dans les
boi;; )eurs raeines font
UQ
peu purgatiV!!S hydrago-
goes·.
e
o.z.
>
-
TAMO TA , f.
m. (
Hifl .
na
t .
fEl!Jiologie . )
no
m
d'un poiflo n d'eau douce d' Amérique , appellé par
les
Por~u¡l'ais
.foldido .
C'efl
uo
peti~
poillon
o~lo¡1g ,
a
r~te
appl atie, en quelqu e maniere comme elle de
la grenoui lle; fon mu!eau efl petit , ayant
a
chaque
aogle
~ n
lile¡ en guife de
b~rbe;
il o'a point <le dents ,
& ·{es yeux font e>rremement petits .
Il
a huir na–
geoires , deux a
u~
ouies , dpres comme des carnes;
deux fur le ventre , moins dures; une fur le milieu
do dos ' une autre pres de )a queue' & une
~u tre
a
l'oppolite fq r le venere ; fa queue f:tit la hu irieme
nageoire ·
(a
t~te
efl couverre d'une peau dure
comm~
de Pécailfe ; fo n ew ps efl
rev~tu d'u n~
el pece de corre
de
mai lles; fai te c!'uoe fpbfla nce dure' écai ll eule '
del)telée dans les bords, de eouleur de rouill e de fer ;
ce poiflon 'pafl e pou r erre un manger délicieux. Marg–
ll'ravii,
hif!.
Brn(il .
(p .
J. )
TAI\10ATA8,ANA , C f.
( fJijl. ndt. Botan.
~xot. )
nom d'une plaote bu lbeufe qui croit au Bréfi l,
&
dont
on mange les bL1 Ibe , comme uous n¡angeons les pa-
rares.
Ray,
bifl..
plnnt .
r
D.
J . )
_
T /\MOLE;
f.
m. (
fiijl: mod. }
les
tamo/es
font les
chefs du gouvernemen t des lndiens , des il es Caro–
lioes; ils lai[fent croitre leur barbe fort
lon~ue ,
c
0
m–
mandent
avec
empir~,
parl ent reu,
&
af'Feaenc un
a
ir fort refervé . Lorfqu'un
tllf/JQ/e
donne audience,
il
paroj(
~llis
for une cable él evc'e , les peuples s'in–
clinent qevant lui, rec¡oi venr fes ordres avec une
obéiflance
aveu~le,
& 'lui baifent
l~s
mains"
&
les
piés, quand ils lui demandent quelque graee¡ il
y
a
p lulieurs
tqmolu .,dans
chaque bourgade.
( D .
J .)
T
AMORI~A,
(
Géogr . ane.
)
conrrée des
~tats
du
Tu rc, en Europe; cene perite contrée efl dans la
haute Albanie, au couchanr de l'Ochrida, &
~
pour
~hef- lieu
un bourg de Io n nom . (
D .
J
l
TAJ\I)f E.~ ,
m
fqr¡ude
Friftllr
d'ho_(fu,
c'e!l~ p
puycr le fn loir lur l'étoffe, par le moyen d' une
tam–
pt ,
voyez
T AMPES, de ' n¡aniere qu'elle entre bien
i:lans les iné_¡pl• tés du fable doot
il
e!l
~oduit,
& que
J3 laine pm fl"e fuivre l'ordre dn frifeur .
T
~f11P
ES'
r.
f. ·~,
'tcnne
dt
Friftur
d'
éto.fes '
fon~
•
TAM
des moreéaux de bois ronds qui fe
metrébt
3.
"force,
e~>trc
le frifoir & une pieee de bois qui regne, cam–
me nous l'avons
c!~ja
dir , le Ion'{ du chaf!ls,
a
u mi.
lieu du fommet .
f/oy~z
fes
fig .
&
les
Planches
J~
/11
Drn'ptrit .
·
TAMÍ'ICO, (
Géog. mod.)
lae de
1'
Amérique fep·
teorrionale, dans la •iouvell e Efpagne, au gouverne–
' rpent de ·Panuco•, '&a u
(ud
de la nviere de Panuco ,
done une des hr3nche; for n do h e.
( /J. ] .)
TAMPLON ,
f.
f.
temu de
~ijferPnd ,
(orce de pe–
tit! rors .:!ont les TiflerJo •ls le lé1vent , lorfqu'ils veu–
Jent au¡rmenrer la laife on lar
~enr
de leurs roiles.
Tf\,MPOÉ,
f.
m. (
Hijl . n11t. Bot . exot. )
nom d'un
fruit des Inde! orientales,
appro~hant
en fig ure
du
mangou!lan, rt)ais bien moins bon ; Ion ééorc_e efl
encore
plu~
épa ifle que
~ell e
e!
u mangou!lan, tl e_fl
!ans couronne,
&
de la coul eur de nos pommes-po•–
res . Les lndiens le n¡angcnt daos les eodroirs ou de
. meilleurs frnits lenr
m~•Jq uent ,
(O.
J.) .
TAMIPON, (
FortijicPt . )
efpe~e
de bouchon qui
fert
il
fermer l'r¡uverrure d'un vai fl"eau. ou
a
reten ir
la oourlre daos une arme
a
feo.
f/oyez
BouRRE
&
Bou~HO~ .
·
Ce mot e!l
fran~o;s ,
quoiqu'il y en ait quí le dé·
rivent de )'ang lois
tPp,
c¡¡1¡el le ou robinet .
.
Q .1and
0
n c/large un morrier ou quelque autré p•e–
ce u'artillerie , on met orrlil¡airemeor apres la pou.
dre , une . perite piece ronde
d~
bois pour féparer la
bombe ,
1~
boulet OU la CartOl)l'he , de Ja poudre
a
.canon ;
C~tte
piece s'appeiJe Un
tamp011 ,
&
fert
a
don–
ner ph1s de force au coup de la piece d'art1ller1e.
f/.
Moil
TlE R .
CiJfi1JIÚfrs.
J_.e
tampon
ou le bouchon , donr on
re~ou~re
le
fourrage
&
le boul et, ne conrribue en rien a augmen–
ter
~ ~ viol ~n c~
cju coup; il fert ¡;,ul erneot
a
rafiern–
bler la poudre,
&
i\
d1rni1JlJer l'i nterva ll e qui e!l
~ n
tre la poudre
&
le bouler;
c'~ll
une erreur de croire
qu' un boycl¡t¡q pl us uros
~u·un
au¡re
&
refoulé par
un p)us grand nombre de 'coups
1
porte plus lnin . Si
en
r~foulant
le bouchon, jl pouvoit acquérir la du–
re.téd'un corps folide ; & une forre adhélion aux pa–
rois de !'a me
de
la piece, comme cela arrive
~ux
bai–
les des cara
bine~
o u aux
tampo11r ,
cha!fés avec force
pour les
per~rds
pratiqué> dans le roe; il efl conflant
que la <Jirljcy)t!! qt¡e la poudre qui s'enflamme, ren–
cor¡trerpir
a
chafler le bm¡ler' ¡lonnant lieu
a
une in–
/j4mmatiOI) plus
com p l~tre,
il en recevroit une plus
grande impulf¡on ; mais l'on doit avoir de ces deux
0
b¡ers un (entiment bien
différ~nr ,
car ¡:ornme le four–
rage e!l compofé de parries flexibles .&
¡létaché~s
1
qui n'oot au cune adhélion avec les parois de la pie–
ce ; quelle réliflance peut-il oppofer
a
la viplence !le
la poudre? A l'égard <le la poudre, lorfqu'elle efl réu–
nie
d~ns
le plus petit volun¡e
JJlJ'~IIe
peut
oecup.ernarur~ll~ment;
il ne fau' pas penfer
qu'~n
la refou–
lant pou r la
r~duire
c!a
0
s Ul) plus petit efpace, elle
en
~cqulert
plus d'aaivi'é, puirque ce n'efl qu'au–
tant qu'il
y
a des inter!lices fenfib les entre les grains,
que le
f~P.
de celle qui s'enflammera la premiere ,
peur s'intqJd uire pour allumer le refle: ce qui efl
fi
vrai , que quand elle efl battue
&
d duite en pul
ve–
rai n dans une arme
a
fe!J ' elle ne s'allume que fue.
ceffivemenr; ain(lllqn peut conclure que le
f~ul
avan–
tage qo'OI) rire
44
bou<'hon poft! fur la poudre , e!l
feulemeor de
1~
ra{lj!mbler dans le fond de la cham–
bre, & d'empecher qua
0
d el)e e!l enflammée, qu'el–
le ne re dilate autour d¡t ven¡ du boplet , ·
Quant au bouchqn qu'on inet fnr le hon
l.et, il elt
abfo lument inutile, fi ce n'efl da
as
les ca1 ou l'on elt
obligé de le foucenir poui- ·torer' hqrifontalement o u
de haut en-ba• ;
ms i~
peu in] pQrre. q u'll foit refoulé
ou non, pourvOqu'il ne r ermerte pas au boulet de
rouler dans la pie
ce .
Sai11t
Rmry,
troif¡eme édition
¡les
mémoit·cr
d' Artillerie
(!))
T
AMPON,
f. m.
(Hydr. )
iif
une chevi lle de l>ois
ou un morceau de cuivre applati, rivé
~
fo udé a
u
pout d'un tuya u '
a
deu ~
piés de la íouohe d•un jet .
Quand on ne fe fert
qu~
d' un
tampon
de bqis, on le
garnit
d~
linge , on frette le
tu
y) u d'une ronrlelle de
fer a
fin
q~
pou voir coigr¡H le
tampon ,
fans craindre
de fendre le tuyau .
O n fe í'i!rt encore de
tampons
de
bois dans les jau–
ges , pour boucher les trOU>qÚi ne
fen~nt
point .
r/()
TA~! PO NS,
1
Marine. )
ce font des plaques de fer,
de CU1vre OU de bois , ·qui fervent
a
remédier
8UX
dommages que caufent les coups de canon qu'un vaif·
fea u peut recevoir daos un combar.
TA~PONS ,
011
T APONS
DE
CANoN, (
MarÍnf .
J
pla–
que~
'