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.

.

744

TAL

prompremenr> comment communiqoe-t-elle fans no–

ere volonré

&

avec rant ele proporcíon les divers

rremblemens de

1'

a

ir aux aurres parties de l'orerlle

interne? C'ell, répood-oo, une membrane fed1e,

mioce, rrJn(pnrenre, ces condirions la rendent rr·es–

pro pre

a

cer uf.1gc; s'il luí

furvi~nt

quelque altéra–

t ion en

ces

qu• lités, il en arrive des duretés d'oreille;

[00[

cela

ea

vraj . mdÍ5

tour cela

n'expliqu~

poinr

une inliniré de phénomenes qui concernenr l'oure,

le• fons

&

la mulique.

Les ufa¡;es que quelques anatomilles affig nent au

t ympan, comme les fculs & les principaux, filVoir

de fermer l'entrée :\ l'air froid du dehors'

a

la

pouf~

fi ere &

a

J •aurrcs chofes nuifibles' ne font que des

ufages fu bal ternes ou do feco nd ordre: c'ell commc

fi l'on drfoit , que fa peau d'un

tambour

ne fert qu':l

em p~ ,·her

qu' il n'en tre de l'air & de la ponffiere duns

la caiffe.

(

Lt cbevalier

DF.

J .AvcovRT . )

• T AM'IOJJR, c'e:l,

tlans la Forti{ication,

une tra–

verr'e done nn fe fert pour

emp~eh~r

les communi–

carions du chemin couverr aux redoutes

&

lunettes

d'~rre

enfil'-'es.

1/oycz

REDourE.

Voytz

auffi

PI.

JI/.

tle

Ji'r!rtiji,·ation , fig.

3· les rrwerfi!

es communi–

carions i:Jes places-d'armes

R

&

P,

aux

luoetres ou

redoures

4

&

8 .

Le

tambor~r,

cutre

l'avanr~ge

qu'il a de couvrir les

communicatrons de

l'cnfilage·,

f~rt

encorc

a

les

dé–

fendre nu

a

flanquer. (

Q l

T AI4 JQUR, (

Mari11t . )

c'ell un affemblage efe

phl·

fi eurs P!:t•lChes .clouées rur les jenereaux de l'éperon'

&

qur krvenr

a

rompre les coups de mer qui Jon–

nent

fur cetre parrie de la proue,

T

!>lB

o

u~

,

f.

m. (

Hydraul.

)

ell un cofrre de

plomb. clone on fe ferr ddns un baffin pour ranenr–

bler l'eau qu'on doir dillribuer

a

ditférenres condui–

tes . ou

a

plvlieurs jers .

Voytz

MAilMI TE .

Ce peu t

~re

encore un ruyau mang ulaire ,

f~ it

d'U1Je rabie de plomb, done on forme un cuyau de

différenres groOeurs par les deux bours , pour ra–

corJer un ruyau de fix pouces de diamerre fur un Je

tro•s.

(K)

T AM dOUR,

m

Arcbitdl ure,

c'efl: un mor qui fe

die

d~>

chaprteaux eorinthiens & compofites'

a

caufe

qu' ds ont quelques renemhlances

·a

l'inllrument que

11!

Frdn3nrs appellem

tambour ;

quelques-uns l'ap·

lenr

v~f!

&

d'aucres

campa11 . cloc!Jt ,

&c.

· ()u

1~

len

auHi

du mor

tambour

pour ex primer un

retrlnrherner.r de bors couverr d'un plafond ou d'un

lambris

prariq~tf

daos le córé d'un porche ou velli–

l!ule, o u en f:rce de cercaines églifes, afio d'empe–

cl¡er la vue J es pa Oans

&

l'incommodité du

~o~

par

le

m

oyen

a

e, dn ubles po rtes.

/

Tnmbot!r

Ji·~•!· fie

auffi un

• rrontliffimtnt

de

pitrre,

dont pluficurs lormtnt le fOt d'une colonne qui n'ell

p3S aulli haur qu'un diamerre.

,

Oo Jppelle eneore

tambour

chaque pierre, pleine

0

u perc¿c , do

m

le noyau d' un efcalier

a

vis ell com–

pof'é.

CD. ] . )

T AM 30UR,

tn

Mhbanique,

ell une efpece de

roue pl.rcée au rour d'uu axe ou poucre cylindrique ,

au forn n1et Je 13quelle font deux leviers ou barons

·enf•>ncés pour pouvoir plus facilemen r rourner l'axe,

afl• d

e fou lever les poids qu'o n veur enlever .

Voytz

.

A.xE

d,ms lt tambour,

Tou ~

&

TREUJL .

T

A.•lUO

R ,

manrere de broder au

tomhotiT

.

Le

1ambour

ell uo urllrumenc d'une forme crrculaire, fur

lequ"l, •p.1r le moyen d'une cou rroie

&

d'une bou–

d e, nu

Je

d rlrérens cerceau x qui s'emboirent les uns

daos les

a

eres, on t

iene

rendue uue rorle o u une

t!rolr" lé¡,!ere de foie, fi.rr

laquelle on exécute avec

une aigurlle

mom~e

fu

r un marfche ,

&

qui a

Id

for–

me parnculiere , le poinr de cbainetre, íoir avec un

fil de loie nue, ou couverr d'or ou d'argerrr,

&

cda avec urre vrrefle

&

une prooreré (urprenante.

Avec ce feul point , on forme des leoilles, des fleurs,

d~s

r:1m1gcs,

&

une infiniré <f'obj<rs a,.réables dout

on

emb~llir

l'étofre dellmée

a

de, robes"'& autres ofa–

ges.

l'oytz

rhns nos

PlandJes

le

tamb•ur

&

fes dé–

(J il

,

l'ar~u•lle,

&

meme

la maniere de rra vailler,

qu'ctl

f~rOot

COOCCVOlr plus clairement que rDUt

ce que nou

en pouvoos dire.

P our broder au

t11mbour

lorlque l'érofre ell montée

fur le

m~rrer ,

on prenJ 13 foie, on

y

fa ir un nceud ,

on b prend de la main

~auche,

on en éreod une por–

tron en pren3ot le nceua

entre

le boor du pouce

&

le

bour Jc l'rnd ';',

&

p 1lbnt le fil entre le doigr do mi–

lr"u

&

le rrorheme lous l'étofre

rendu~;

on tient l'ai–

~uille

de la drorte; on palfe l'a•guille a-rravers l't'rolfc

TAL

· en-deflus; on accroche la partie de la foie tendue

avec le crochet de l'aigoille; on tire l'aioruille, la

foie viene en -deflus

&

forme uoe boucle . On rerourne

l'aiguille, la foic lort de fon crochet; on renfonce

l'ai~ui lle

entre les deux bfins de la boude; on rnurne

l_:l. IGie en-dcllous fur l'aiguille; on tire l'ai.:¡-orlle, la

for e fe place dans fon cr cher lorfque fa poinrc ell

fur le poinr de fortir de l'¿tofre; quand elle

en

cll

forcrc, elle artirc la foie Je-rcchef en boucle; on faic

palier cecee bnucle fu r la premiere;

&

l'on conrinue

de faire ainfi des petires boucles

é~le>,

fcrrées,

&e

pallées les unes dan• les aurrcs, ce qui

a

fart appeller

l'ouvrage

<b•inettt.

L'aiguillc,

l'é.:roo du manche

&

le crochet fQnt'

dans la meme dire.:iion , C'e(l l'écr!JU qul dirrge le

mouvemr!ht.

Si l'on rravaille de bas-en-hauc, on tQurne le fil

auteur de l'aigui lle for

l'aiguille,

c'ell-~-dire

que

quand le fi l commence

1

pafl er fur elle, elle ert en–

tre le fil

&

le corps de celui qui brode.

Sr l'on travaille de bas-en-haut, au contraire quand

on commence le tour

el

u lil fur l'aiguille, c'eft le lil

qui ell emre le brodcur

&

1'

Jiguille .

Comme l'ai,gui lle ell grofle par en-bas, & ell me–

nee p3r In pornte, le trou qu'elle fJit cll lnrgc,

&

le

crochet qui ell

a

la pointe pane fans

s'arr~rer

a

l'é–

roffe .

TAMBo u

R,

f.

m. (

Lutbtrit.

)

rn3chine ronde

qui route ieule fert :\ fJrre jouer des orf{ues faJlt le

lecours de la main . Sur ce

tambour

il

y

a

des re–

~lets

comme fur un papier de mufique,

& :\

la place

des

uor~s ,

rl y a des pointes de fer qui accrochcnr

&

font b,rffcr

le• touches felon le fo n qu'on delire

ea tirer .

(D.

J.)

TAMDO JR. (

ttrme dt Boi(folirr . )

les ouvriers qui

les fonc les appellem

chau!fe clmnifls .

C'ell une ma–

chrne

di'

b is ou d'olier e.¡ rorrnc .le CJrffe de vérira–

ble

tambour ,

haute de quarrc

cinq

pr~s ,

&

large

d'une pré

&

demi , avee un couvercle . A•r mrlieu C!e

cene rmchine ell renda un réle1u :\

el

aire voie, fur

lequel

on

mee une che'Tlife o u autre finge.

11

y

a def–

fous un réch

111

plein de charbJn pour chautfer o u

fécher c• ne chemife o u auere hn

re. (

(). ]' )

T AMBO rR,

tn

trr..ne dr Confifttlr,

e1l

nn t1mis forc

fin oour

·rctOer do

fuer~

en poudre .

1/Gytz

/u

PI.

d11 Co•ififfou!'

&

lrur txplic.

L3

pr(l'llrerc ell le cou–

verdc,

Id

leconde ell le tam is,

&

la rroifieme

lp

bolee

qui re'.ioir les

m~tierc:s

qtll onc pnffé au-rraven du

tamis. Cl's rrois pieces s'ajullenr enfemble; en force

que le tamr• entre dara les deux autres.

T MIBOUR, (

Horlogtrit . )

nom que l'on donne

ordrnairl'ment

a

cene pÍI'CCd'une monrre que le' hor–

lo~ers

appcllerrt la

bsrilltt . Voytz

BARILLH ;

&

lts

P/11ncbts tlt

f

Horlogtrie .

T A.\I!IO<" R,

ouvragt dt Mtnuiflrit,

qui fe

pla'.iOÍ~

auuefur; devane le; portes ¡:>Our

emp~cher

l'entrée du

venr; il n'efl plus d'ufage que pour les ég1i(es.

7izmbour

fe drt auffi de Id menuilerie qoi

r~couvre

quelque lailli.: dan• un appartement.

T AMBOUR, (

Pmunier .)

c'ell une

p~rrie

du granri

mur tl' urr jeu de plum , qui avance daos le jeu de

quarrc

ou

cinq pouces. Le

tambour

comnrence

a–

peu-pre' ;\ la mortlé de la J!llJncl! de

13

corJe

d~

la

g rrllc,

&

continue jufqu'l

13

grrlle, ce qui rerrécir

le j.:u de paume d'envrron qu1 re ou einq porree'

dans cet efpace . L es jeox de pJume a pellt's

quar–

rtr

n'onr pornr de

tambour ;

il n'y a que ceux q•l'on

nomme

des dedanr .

T A

w

Ro u

R , (

Strrur. )

piece d•une figure

mrt

e

qui en renfl!rme d'aurres, cn'Tlme on voir

2 ~x

ferro–

res des cofrrcs·fom .

Les

pcrtuis (ont montés dan'

le

tambour.

·

T AMBOUR , (

Soitrie . )

m1chine fur laquelle on por–

te les chJ1nes pour les plicr, ou oour les chiner.

T .unou Rs, f. m. pi.

(Sturerit . )

et'pece

J~

gros

cylindres de fer qui ferYent 1 écr3fer les cannes,

&

en exprimer le fue daos les moul ins

~

fuere . On les

nomrne quelqoefois

roultaux ;

mais e' cll impropre–

menr,

le rouleau n'<'ram que le cylindre de b JÍS

done on remplir l

e tall,bo

ur,

3-rraver<

Juque! (Hffe

l'axe oo pivor fur

lc9

.ud rl rourne.

Savary

(

r>.

J.)

TAA1BOURE-Cl SA, f. m.

Hijl. TTat. Botan.

J

arbre de l' rli rle M1dagafcar, qur produrt un fcuit

femblab le

a

une pomme. don! la propnété efl de

s'ouvrir en qoarre lorfqu'il ell parvenu

a

mnurrtt!;

fa ehair ell remplie de grains

or:rng~,

couverrs d'une

peJu cendre qui donne uoe reinrure femblable

a

cel–

le du rocou .

TAM-