TAN
ci lui dit en riant, qu'il falloit
_f~me~
av:c la main,
&
non pas
¡¡
ple111 fJc
~
com!"e
•!
a~o1t
faJt dans cee–
ce piece, oil il femblo•t avo1r pns
a
elche de rama f–
fer prefque couccs les fa bies .
C onnne dans la fui
re
entra en lice contre Pindare,
&
le vainqu it , di t-on , julqu'a cioq fois, quoiqu'elle
l ui fOt fort ioférieure . Ma ts deux circooflances, re–
marque Paufanias, contribuerent
a
ce graud fucces:
l'une, que fes
po~liei
écrites en dia_leéle é'!lien, fe
faifoient encendre beaucoup plus facliemeot a
fes.au–direurs, que celles de P¡ndare compo(ées en
donen:
l'aucre, qu'éranr une des plus belles
femm~s
de fon
tems , ainli qu'on en pouvoi t juger
p~r
fon portrait,
les aarémens de fa perfonne avoienr pu (éduire les
ju¡¡-es"
en
fa faveur; Pindare appella de ce jugemenr
imque
a
Corinne elle-meme .
Le combeau que les Taoagréens éleverent
a
la
gloire de cette dame, fub!ifloJt encore du rems de
P aufan ias, ainG que (oo portrait, ou elle étoit re–
préfenrée la
e~
te ceinre d'un rubln, pour marque
des prix qu'elle avoit remporrés lur Pindare
a
The–
b es . Il ne nous refle 9ue quelques fra ameos de les
p oélies' fur lefquels on peut confulter
r.
bible grec–
que de Fabricius.
2°.
TJnagra
elt encere dans Ptolomée, /.
JI/.
e.
jv.
une vil le de la Per!ide dans les cerres,
$"·
Stace parle d'u ue
Tanagra
de l' Eubée .
( D. ] . )
f
ANA !DE,
(
Mylhol. )
furnom de
V
énus : C lé–
menr Ale>andrin d1c qu' Artaxerces roi de Perfe, lils
de Dlrius, fu e le premier qui érigea
a
Babylone ,
a
Sufe,
&
a Ecbatane, la !tatue de Vénus
'Tumú'dt ,
&
<1u i apprit par foo exemple aux Perfes, au1 13ac1res,
&
aux peuples de Damas
&
de Sardes, qu'd falloit
J'honorer comme dée(fe. Cecee Vénus éroit particu-
• lieremeor vénérée chez
les Arméniens, dans une
contrée appellée
Tanui'tir,
pres du lleuve Cyrus,
felon D .on Caffius, d'ou la dée(fe avoi t pris fon fur–
nom,
&
d'ou fon cu lee a pu pafl er ehez les Pcrfes,
C'étoit la divini cé tutélaire des efclaves de l'un
&
de l'autre fexe; les perfonnes
m~mes
de condition
libre , confacroienc leurs lilles
il
cene dée(Je;
&
en
vertu de cette confécration, les filies étoient
aucori–
fées par la loi
a
accorder leurs fawurs
a
un étranger
avant leur mariag<' , fliiS qu'une conduite auffi ex•
era rdinaire éloig nar d'elles le prérendans .
(D.
J. )
TANAIS,
(
Géog. anc. )
lleuve que P tolomée ,
l.
JI.
e. jx.
Pl ine ,
l. lfl. c.
iij.
&
la plupart des an–
ciens
gé<>~raphes
clonnent pnur la borne ele !'Euro–
pe
&
o
e
!•
Afie.
JI
étoit appellé
S'Jitll
ou
Silis
par les
ha bitans du pays , fe Ion Pline ,
i.
JI[.
e. vij.
&
Eu–
fiathe, l'aureur du livre des lleuves
&
des monta–
gnes , dit , qu'avant d'avoir )e non¡ de
1inai's,
il
avoit celui d'
AnJttzonius.
Le nom moderne e(l le
Do.~ ;
le
l taliens
l'appellent
Tan11;
on ' lui a quel–
quefois donné le nom de
Datmbt, ce
qui n'efl pas
lurprenanr ; puifque ceux du pays donneot indilfé–
remment le nom de
Don
au
V an
ube
&
au
Tu11au;
Ciofanus dit qlle les habitans clu pays appellent ce
fleuve
Amétine;
on doit s'en rapporrer
a
(on
cémoi–
gnage. Prolomée
&
Pline djfent que le
Tulltfi.r
prend
[a
fource daAs
les monts Riphées; il auroit mieux
val u dire dans les fon! ts Riphées ; car il n'y a poinr
de monr.1gnes vers la íource du
Don,
mais bien de
vafles
for~ts .
Le Don ell maintenant un lleuve de la Ruffie, qui
viene du RelrJn,
&
tombe dans la mer Noire, au.
de(fous d' Afoph, dans la Turquie eúropéene, apres
un cours de plus de trois cens lieues.
La ville d' Afoph efl auffi nommée
Timais
par Pto–
Jomée ,
t.
1II.
e. v.
Erieune le géographe lui donne
le riere
d'entrepol .
Enfin, les peuples de la S 1rmatie'
européene qui h3bitoienr fur le bord du
Tanai's,
dans
l'endroit ou
ce
tleuve
(e
courbe, font nommés
Ta–
llait.e
par le méme Ptolomée .
( D .
J. )
TA
t\EE , (
Géog.
al/C.)
ville de I'Ethiopie, fous
I'Eg)'pte; r.'efl la
m~me
que
Napat.e;
&
c'étoit , fe–
Ion D ion Calfius, /.
Ll
JI.
la rélíJence de la reine de
Candnce .
( D .
J. )
TANARO,
u:,
(Géog. mod) en
latín
Ta11arus,
r iviere d'ltalie ; elle preml
fa
lo
urce dans 1' Apennin,
fur les conlins du corneé de Tende, arrofe dans fo n
cours les provinces de Fo(fano, de Chérafco, d'AI–
bétaoo, fe grorlit de d1verfes rivieres;
&
•a fe jetter
dans le Pó , llres de Ballignana .
( D.
J.)
TANAT IS ,
( G,og. ane. )
ville de la haute Mre!ie,
au voilioage du D.1nubé , felon
Ptolom~e,
l. 111.
e.
jx.
qui la marqce entre
VimÍ1JtJIÍ11m
ft$ÍO
&
Treta;
N iger la nomme
Teriana.
t
D.
J.)
TAN
TA AVAGÉE,
(Gtog. m6d.)
riviere d' lrlande,
ddns la province d'UIIler; elle Cépare le corneé d'An–
trim de celui de Londonderri,
&
rombe enfuite dans
I'Océan feptemrional . (
D. 1
)
TAt BA, aucremem TA!iJS]U,
(Gfog. modJ
une
des huir provinces de la concrée fro1de du nor , de
l'empire du
]a
pon; on la divife en lix d1flri s,
&
on
lui donne deux journées d'étendue; elle ell pa(fJble–
ment bonne,
&
produit beaucoup de ris, de pois ,
&
d'•utres legumes .
( D.
J.)
TANCAZE,
LE ,
(Giog. mod. )
riviere d'Abyffinie .
Elle pre
nd fes fources dans les montagnes qui fépa–
rent les
royau.med' Ango(le
&
de Ba¡¡ameder,
~~pare une parne du royaume de Teghm,
&
tomhe
dans le Nil. L es anciens la nommoient
Ajl11bar•r ,
(D.
J.)
TA
c;;~E,
f.
f.
~Hifl. 11~1.
lflhiolog. ) 1i11ea,
poif–
fon de nv1ere, qu1 efl
ordma~rement
pl us petit que
la carpe; on trouve cependanr quelquefois des
1a11 .
ehu
ttes-gro(fes
&
qui pefent jufqu'a vingr liv res. Ce
po1flon elt court
&
épaJS;
11
a en longueur trois fois
fa largeur, le bec ell court
&
mou(Je; le dos a une
couleur
noir~ tre ,
&
les córés fonr d'un verd
jaun~tre, o
u..
de couleur d'or . La queue e(l large; les
écn11les íont perites
&
tres-adhéremes
a
la pea
u.
Tout
le corps_ de ce poifloa e(l
couv~rt,
comrpe l'anguitle,
d'une el pece de mucdage, qm le rend tres-gliflanr,
&
qm empeche qu'on pUifl e le reren1r dans les mdins;
fa chair a peu de goOt ; il fe plalt dans les étaugs
&
duns les rivieres marécageufcs donr le cours ell lene,
Rai ,
.f'!nop. rmlb . pi(cium.
JI~'J!Z
Po rSSON .
.
TA.'CH E
D E MER,
tinca marina .
On a donné le
nom de
ttmche de mer
;¡
l'efpece
d~
tourd la plus com–
munc ; ce poi(Jon re(femble, par fa figure,
a
la
tRtlclle
d'eau douce . mais res écailles font plus
grande~.
ll
a
!JCU~
pouces de
l ong~eur;
il
efi
en partie d'un
ro~ge¡aunarre,
&
en parne brun; ces coulcurs font dilf'O–
fées par bandes alternarives
a
u nombre de cinq ou lix ,
qui s'étendeot depuis la
e~
te jufqu'a la queue. Le bec
efl oblong
&
relevé en-de(Ju ; les l•vres Iom épai(J'es,
charnues,
&
excedent les m:khoires ; l'ouverture de
la bouche ell perite; les dems des
m~choires
retlem–
blent
a
celles d'une fcie. Les nageoires ont de belles
coul eurs, te!les que le rouge, le bleu
&
le jaune .
difpofés par petirs craits:
Ja
nageoire de la queue
a
une fig ure arrondie quand elle efl étendue . Ra1,
JY-
tlop. mtth. pijeium. VBye:
Pr rsso>< .
'
T A DELET,
f.
m. (
Jardinage . )
terme de Fleu–
rifle, qui exprime de pemes cnuvertures légeres qui
préCervenc du hale les belles lleu'fs plancées en pleine
rerre; ces
tandel!ls
reviennent
a
nos banoes de wile
que l'on tend fur les cerceaux de fer pratiqués au–
de(Jus des belles plate-bandes de lleurs,
TA DELINS,
1:
m.
(Saline.r. )
ce font
de~
hot–
tes de fapins qui font étalonnées fur In mefu re de deux:
vaxels. Mais cec étJioooa!\'e n'efl pas ju ridique.
ll
n'a
lieu que pour l'intérieur
eJe
la Íaline.
Jloyez
V AXELS.
TA ESIE,
C.
f.
(
Hifl .
nat Botan. ) tunaatum;
genre de plante
a
fl eu r, compofée de plulieun fleu–
rons profoudémént
d~coupés,
(outenus par un em–
bryon, & renfermés daos un cal ice écailleux & pref–
que hém,rphérique: l'embryon deviene dans la (uite
une femence qui n'a point d'aigrette . Ajoorez aux:
caraaeres
de
ce genre que les lleur. fonr
épaifl<'~,
&
qu'elles naiflent par bouquets . Tournefort,
i11jl. rei
/Jtrb.
Y
oyez PLANTI! .
.
Tournefort compre trois efpeces de ce genre de
plante, la commune, celle qui elt
ii
feuilles frifées,
&.
eelle que nous nommons la
mentht-coq,
1'
herbe
at~
eoq,
le
eoq des jardins
qui efl
décrit~
a1lleurs
La
ta11ijit
• olgaire,
taii/IUIUIII vulgart, luleum,
C. B. P.
132.
l . R. H . 461.
en anglois
tht commoll
ye/low jlowu'd gorden-ta11zy,
a fa racine vivace, lnn–
gue, d1vilée en plu!ieurs libres qui ferpen tent de cóté
&
d'autre . Elle poufle des riges a la hauceur
de
deux:
ou crois prés, rondes, rayées, un peu velues, moel·
leufes. Ses feuilles font d'un verd-¡aunitre, graneles ,
longues, ailées, dentelées en leurs bords, d'une odeur
forre
&
el' un goOt amer. Ses lleurs nai(fent au fom–
met des riges par gros bouquets arrondis, raogés
comme en ombelles, compofés chacun de plulieurs
lleurons
éva(és
&
dentelés par le haut, d'une belle
couleur jaone odorée, luifantes,
r~rement
blanches,
fourenues par un calice écailleux .
ll
fuccede aux Aeurs
des íemences menues
&
ordinatremem oblongues,
qui noirc•llem en mOri(Janr. Cetr.: plante ero!e par–
tour, le long des chemins
&
des prés, daos les champs,
3UX
bords OCS foflés , clans des lieux humides
j
elle
fleurir en Juillet
&
Aoílr.
(D.
J. )
TA-