TAL
la meme chofe, dans les wmeuri enkyl1:ées recom–
mandc li
cxpre!r~menr
de dilléquer les régumens ,
&
d'emporrer exaaemenr la poche qui conrie¡tt la
m~tiere . C'elt le fenrimcnt de Marc-Aurele Severin fur
le
talpa,
&
qui a écé adopté par Hellwigius, door
on
rrouve les obfervarions fur cette maladie dans la
mMeúne
/fptentrio'!a/6
de Bonet,
tome
/ .
J'ai fou–
venr réulli
p~r
la leule ouvercure ; on vuide la
tur
mcur comme une llmple rannc,
&
elle guérir
d~ m~me .
(Y)
TALUeTIE,
(
Gtogr. anc.)
peuples de l'lnde,
aux environs du Gattge ,
felon
f>l ine;
Hu. V/. c.
x i.>.•.
Le P. H ardouin die que ces peuples habicoiene
le pays qu'on nomme aojourd'hoi le
roymmu
d'
A.ftr4·
cart. (D.
J. )
TALUD,
f,
m.
ou
T
ALUS ,
ou
TALUT,
(
Arch.)
c·~n
l'inclinai!o n fenlible du dehors d'un mur de ter–
ralle, caufée par la diminurion de fon épailleu r en
haur, pour pouller comre.
les
rerres ,
( D.
J. )
T ALUD, (
eoupe
rie.r
purrM.)
e'
en l' inclinaifon
d'une ligne o u d'une furface
au-del~
de l'a-plo mb en
ang le obcus
.A
F'
D, fig.
29.
plus grand qu'un droic
~
moindre que_q 1° · .Cdr des que la !
urfaceen plus
JDcl mée,
c~rre tnclm.~tfon
s'appello en
glati.JI. Poyez
GLACU.
TALUD' "'
t~Yf/16
Je
FortificatiOfl '
en la pente des
terres ou de la
ma~onnerie
qui fourienr le rem–
part.
_'Pour
jug~r
de la
qu~nrité
d'on
(alud,
il faut ima–
gmer une lrgne
A
/J ,
mée il-plom b o
o
per.peodicu–
latrement du haur ,dn
tllltJt(
4
fur un plan de niveau
DC, (PI. de
Portifi<atJon , fiff·
14. )
&
une aurreli–
g ne
B C,
prife fur le plan
DO,
depuis le poiot
B
¡uf9u'au bds
e
(tu
t11/ud
A
e.
ll
faur enfuite comp3-
ret; cerre ligne de niv,eau
ae,
(qoi
~ans
le plan s'ap–
pelle proprer¡wnt le
talud )
avec la pePpendioul3ir!!
A 8 ,
qui
exprime l'élevacion des terres ou de la ma–
c;¡onoerie, fourenues par
.AC.
Par cxemple , fi
A B
en de
1
toifes
~
B C
d'uqe coife, on qif
qu~
le
(a–
Jutl
en d'une tOife lur
1
de hauceur ' ou, ce quien
la mlime ohofe' qu'·il en
1~
oinquieme panie de la
haureur.
On peut encare joger du
talud
en meoanr one
li–
gne
E F,
(P./.
/ .
d• Fortijic11tiq11 ;
ftg.
11. )
de ni–
vean
a
1~
hau eeur
de l'oovragc ,
&
la itranr rombcr
de
F
en
G
par le
moy.end'on plomb, ou aurremenr
une ligne a-plomb
RG. ILen évident alors que• le
rapporc de
E
F'
a
FG,
fora celui du
tu/tul~
la hauc
reur des terres done
il
s'agir .
,
.
Le
tah11l
intérieur d'ou
1
oovrage de fonificat[on en
celui qui eft en-deda¡u l'ouvrage . Ainfi le
talud
in–
térieur du remparr en celui qui en du cllté
M
la
placo . l hfért
a
fourenir les
terr~s
du rcmpart
&
a
donner la facilité de monreu a
u.
terre-plein. On
1
bi
donne allel'l ordioairemenr· une fois
&
demi fa
l>alJ'–
ceur, paree quo l'expérience fait vcir qu e,les rerré's
qui ne font poi
m
faurenues, prennent elles-memes
nnturellement cette peore. C'en poorquoi li la hau–
ceur du
rempar·~
en
de
3
roifes ot¡ de
18
piés, ce
t11/11d
(era rde
27
piés .
,
.
L~
tlfltJd
extérieur elt', la peme des rcn•es ou dutvc–
v~tement
du rempan du córé de la campagne .
11
fo rme ce qu'on appelle la
contl·eflarpe. Pojez
Ce N–
T
RI!SCARP E
On le fai t auffi pecir qu'il en poffible,
&
de
ma~
niere feulemenr qu'il fourien oe la pou(iée des
rerr~s
du rcmparr .
On s•en aotrefois
acre~
conduit au
ha~ard
dans la
détermina_rion de l'épa¡lleur du
rev~!ement
&
des
talud~
qu'on doit leur donner- r-ela¡i vement
a
la hall'–
reur des rerres qu'ils doivenr fourertir . Mais e n
1726,
1 27
&
1728,
M . Coupler
a
donné dans les mémoi .
re de l'académie des Sciences plufieurs mémoires
jtw
la
f19tl/}ee
des t•rru
co11tr~
leurs revhemms,
&
la fo rce
Jis
revlttllltiii q!l'•n /eur doit oppofir .
V~y.
REví!THtEIIT . Cette mar1ere a étá taullt rraitée
p¡¡t
M.
Bélidor, dans
la flimce tlu ingtnieuN .
Elle l'd–
voit été avanr M. Coupler par MM. Bulet
&
Gnu–
tier , mais d'une maniere defeélueufe .
Dans les remparrs
rev~cus
de
ma~onnet•ie,
le
ta–
ltlfi
extérieur finit au haut du remp:trr, c'en-a-dire,
au cordun ou
a
u pié de la rablertc du parapcr , c'eil'–
i\-diro , de (on revécement .
1
Lorfque le rempart n'en r-cvéru que de gazon, le
¡alruJ
extér.ieur a communemenc les denx riers de
In
Juureo'r r!u rempan . (
QJ
T ALUD, (
Ja1•di11a,te .
1
l:íien de gens le confondenr
.avec
glaci~;
il n'en diffllr-e qu'cn ce qu'il
e!t
plus
T1111t XV.
TAM
739
roide qqe le glacis qoi doit
~ere
doux
&
impercep–
tibl e.
C'ell une peore' de rerrein
rev~ro
de gazon , la–
. quelle f'err
~
fou¡enir des cerratre1, les bonls d'un bou.
lingrin ,
Oll
les recordemeós de niveaux de deux al–
lées paralleles ,
La proponivn des grands
talru
de gazon
en
ordi–
nairemenr des deux riers de le••r h·tureur ; poor les
perirs la moitié ou le tiers futfir, a(¡n de ne pns pri–
ver le 1)3ut du
ta/Ju
de l'humid•r:! cjoi •omhe roujours
en-bas .
'
On reglera encare
cett~
peore ruivanr la qnaliré
de
la cerre:
li
elle
el! fb rre,
Cí
pouces par pié luffironn
li elle efl mouvante on en donnera
9.
La m3nierc de drefler les
ta/Ju
&
de
les
gnonner
fe n ouvera aul
mots
GA.
1.0M
e
Ctr;
YONN J.-GE.
1i¡lrrtf
fe die encare daos la raillc eles arbrcs fru i–
ti~rs
&
rauvages ,
&
alors le
talrrtl
veut dire
pié
de
bi.
.:br .
Vo)lez
PIÉ
l} J
BJCHE .
TAL'UDER, v. aét,
&
neur . (
Collpt
dcr
pien ·u.
e'en menre une ligne
, unefurfa cc en
talrrd .
TAMAGA,
~" ,
(
GE.og.{IJ(Jd. )
rivicre du
fl orttt.
gal ,
Ell~ ~ (~
fourcc
dansIJ
Galice , entre ent'uite
il3ns lq pravince de TrJ-I<ls-Moq¡cs, baigne les mu–
rai lles de
(;hiave~,
d'Am:trnnre,
~
re jerce dans le
DourQ,
(O . .1 . 1
TAMALAMEQUE,
(Géog. mod.
J
ville de
I'A,
m.Jrique, dans la Tcrr.e·ferme¿ fur la ri l'e draire du
Rio-Gran<lé, a
u gquvern~ment
do Sainte-M.mhc,
~
quelques lieqes
au.de!rus de Ténérife. Elle appar–
tienr aux
Efp~
gnols ,qui la nomment
Villa-de-las~
Rll./111/ff .
Quoiq u'il
y
f:¡fle one ch,¡ leJtr exceflive
paP
le•
vents
do rud', qui y raoffient la plus gqnde partie
de l'année ,
C?P.<.>nd<~nt
fes environs ne maoquenc pas
de
p~rurages,
qui nourri!rent beaucoup de bémil .
(D.]. )
TAMALAPATRA,
f.
f.
( Hijl . ¡¡ot.
8 ota11. anc. )
nom que quelques aureors ,
&
<.>ntr'a urres Garz1:1s ,
QOt dopné
~
1• ·
fenille iqdienne des r¡wderncs , ·qui
paroie
e
ere le malaba¡hrum des anciens ,
f/oyez
A1A7
LA B<\TH R Ul,l ,
Cen e feui ll e en feptbbble
~
ce!le du carwelier,
dont
elle
ne dilf<'re que
p~r
le goQr; elle cfl ccpcndanr
d'une odeur
agr~obl e,
at'a m:ttique,
&
>IJl[)I'OChJnt llll
pe\1 du
el
ou de geroflc; on
q~
s'en le
re
-eq
médecine
que comme ou ingrédienr qoi entre
(~nos
les campo,
liciQI1S rhériacales; l'ar!>re qui porrc
de
cetre feuille,
en
~or¡~mnnement
nommé
Tamalap(1trum . Voyez
Jim
prl1tle.
(
D.
.J.)
1'ti@Al,APATR U¡I1,
r.
m.
(Hijl .
IIOt. llot.
~xot.)
arbre qui pon e la feuille indienne, ou la rama l,tpa–
tra . Cet arbre
c!t
un des
mllctmdria
mo110.f.)I11Ía
de
Linreus,
&
des
arboh~ {!·t~flu
cntJ/yculato
ck
n
.• y.
V
oici
res fynonyn¡cs ,
ca11eita fyiv e(/ris malabqrit(i
,
Raii
hill.
1
! 62, l¡¡zfOIJ·hp·¡¡t¡,
1-1.
Malab.
P. ; ,
10; ,
ca,
~~~/la
arlu¡,.,
./YI.,ejl
ris ,
Monr.
(llmalnpatNIIII
,_(t:;e
fo –
¡um¡,
C.
B.
P. 409·
Cer arbre reflemple a!rez au cannclier de Ccylan •
fo ic paur l'ocleur , loie pour
1~
golit ; mais il e(l- pl u
gra11d
6¡
pl,us haut .
S,
es feuilles, quand elles onc arr
quis roure leur écendue, fonr de dix :\ door,e pouces
<je
longueur
&
de fi x ou huir de largeur ; leur for.
me efl. ovalaire.
I1
fe
rrouv~
depois la queue juf<pt'a
In
pointe rrois nervu rcs alli?z grofles , defquellcs lor–
renr tronf1•erC:11e'n,enr plufieurs veincs . De
pe,irc~
fleurs qifpo(ees en ombellcs, partene de l'extrémité
des rameaux; elles font
!~ns
odeur, d'un verd blan–
ehitre,
ii
cinq péroles, ayant cinq ér:am,ines rrh –
petites
1
d'on verd
jaun~,
garnies de petics fommers ,
le[quels occopem
1~
mil.ieu.
A,
ces perites flcurs fuc–
rédcnt eje petires baies qui refrelllhlcnt
a
nos grofeil–
les rouges, Cer arbre craic dans les moncagues du
Malabar : il fleurit au IT\Ois de Juiller
&
d'Aour,
&
fes fruits fonr mílrs en Décembre
&
en Janvier.
(D .
J. )
.
TA.MAN,
(
Oéog.
1110d.
)
'l'i lle des états du rore,
d.wsla Girr.affie, avee \)n
m~chanr
chlrcau, olj que(-
•
quesjanif!aires (qnr en gd.rniiO.n .
TI
y
a
eJes géogra–
phes qui prennenr cen e ville pour l'ancieune Corq,
cqnd<1o1a de P.rolomée, mais cela ne
1~
peut, car la
Coroconddma éroi r
~ l 'cncr~e
qo
!lo[phore cimmé–
rien .
(D.
J.)
TAMANQUA,,
f,
m. (
Hifl.
11at.
~oo!ogi~
rx o.t. )
nom d•un animal i\ quaere piés d'Amériquc, nommé
par Pifon
n¡yrmrcoplu¡!{'"f,
mangeur de fourn¡is ; les
Anglois l'appell ent
tbe tlllt·bear ,
l'ours aux fourmis ;
ils l'appellent
ouu,
paree que fes piés de derriere
Jonr fai(\
cqmm~ o~ux
el!!
llours;
il rellemble
~(f~~
Aaaa a
~
at¡