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TAB

pie . On appelloir' ces pieces comlques,

t11b~rn.rri1,

ta vcnueres, paree qu'on y repré!'enroir des ravernes

fur le rhéhre . Fe!lus nous apprend que ces pieces

ca–

vernieres éroient mt!lées de perfonnages de condi–

tion, avee ceux de la lie du peuple; ces forres de

drames tenoienr le milieu enrre les farces,

~xgdid!,

&

les comédies;

~lles

éroient moins honneres que tes

comédies,

&

plus honneres que les exodes.

( D .

J.)

TABEllON, (

Géo§. mod. )

vJtle de Perle .

Lo11git.

fe ion Tav ernier, So.

H ·

latit.

\"í.

~o.

( D.

J.

)

TABES ,

f.

m.

TAB!DI!,

adj.

tn

MMeci11c,

qui

Cl)nVJent générafement'

a

ti)Utes forres de COnfomp–

tiv nS.

J?oyez

CoNSOMPTION, PHTHIS!E, ATROPRIE,

MAR AS~IE

,

&c.

TABEI dorfalis etl une efpe¡:e, ou pluré\r un degré

de con fomprion, qui vicnr quelquefois d'exces dans

l'aé1e vénérieu .

Le

malade u'a ni fievre, ni dégoOr, mais

u~e

cer,

taine· fenfarion, comme

ti

une mulrirude de fourmis

luí 'touroit de la re!re le long de

1~

moelle eje l'épine;

&

lorfqu' il urine, ou qu'il va

a

la !elle,

il

rend une

mariere liquide, qui reflembte

a

la Cemence.

Apr~s

up violent exeroice,

il

a la rere peCante,

&

u n rinremenr d'oreille ;

&

a

la fin

il

meurr d'une lipy–

rie, c'e(l-a -di

re

d'une fievre o

u

les parries exrernes

fonr froides, tandis que les internes font bríllanres .

Les caufes lont les

m~mes

que dans la confomption,

l'atrophie

&

la phthiiie, en

g~néql

&

en parriculier;

la caufe ici e!l un épuifement, caufé par la parrie la

plus fpirirueufe de nos lluides qui e!l

1•

femence; elle

etl auffi ordinaire aux femmes épuifées par des fleurs

btanches oontinuelles . J.,a phthilie

dorfal~

etl une ma–

ladie incurahle; elle e!l fuivie d'inf

0

mnie, de lt!che–

re!le, d'anxiéré, de douteurs noélurnes, de tourmens,

de tiraillamens dans les membres,

&

fur-touc dans

l'~pine

du dos.

La 1=ure etl la

m~me

que celle de la confomption:

ainli

les

re!la ura~s,

les forritlans, les

g~lées,

le vin

vieux pris modérémenr, l'eau de gruau, le lait cou–

pé, les alimcns rctlanrans aromari(és;

&

fur-tou t les

bouillons de veau, de bceuf: on doir aller par degré

des al imens légers aux plus nourri!Tans .

l,.':¡ir doit

~tr<>

pur, ce

fui

de la

~ampagne

dans une

plainc,

&

tempéré, e!l le meitleur, le mafade s'y pro–

m~nera .

J?oy~z, G Y~NAS~

&

ExEttCICI!.

f-e fomm ed fera long

&

pris fur un lit modérémenr

mollet, chaud

&

fec . On le placera dans un lieu ai–

ré, on en écarrera tome vapeur mal faine .

J_.es pallions (eronr rranquilles, on donnera

de

la

¡!aieté,

0 11

animera l'efprir par les compagnies.

f7oycz

MALADIE DE L'ESPRIT .

Lá meilleure

fa~on

de guérir cetre maladie , efi de

rendre au fang

fa parric ballamique

~

fpirirueufe,

emportée par l'exces des plai(lrs de l'a!J10ur.

Tous les fymptomes des aurres matadies s'y ren,

conrranr, on doir les calmer ; mais la caufe

feule

éraur une fois exDrpee, mercra en écac d'y rernédier.

J?,

Col!~O~lrT¡oN ,

PHTHU!E. Car cecre

mal~die

pren¡j

forme de rouces tes dtllérenres efpeces de

coufomp~

tion

&

de phthiiie.

TA/11/E,

(

Géog.

anc.)

tieu d'Iralie, dans la Cam–

panie, entre

N~

pies

&

Surremo, mais plus pres de

ce dernier lieu . On le nomme aujourd'hui

Monte d-

/¡¡

Toru,

fe ton André Baccio .

(D.

J . )

·

TABlAN~,

( Qéogr.

a11c. )

ile du golfe Perlique.

P¡olomée, /.

17/.

c.

iv.

la marque pres de la cOte

feptencrionale du gol fe ' au voinoage'

&

a

l'occident

de l'il e Sophrha.

( D.

J.)

TA8!DIUM,

( Qéagr, ane. )

vitfe de 1'1\frique in–

térieure,

f~lon

Pline , qui, /.

V .

'l'·

lamer au nom –

bre des vitles fubjug uées par Oornelius lhlba; c'etl

le T abadis de Prulornée,

t.

¡17.

c. v.

(D.

J.)

T All!EN

:\,

(

Géo_g.

qnc. )

perite conrrée d' Afie,

dans la Parrhie, aux confins de la

Carm~nie,

fe ton

Prolomée,

l .

J?J. c. v .

( D.

J.¡

TAlllS ,

f.

m. {

Soi~rie . )

el pece de gros talferas

ondé, qui fe fabrique comme le talfetas ordinaire ,

hors qu'il e!l plus fort en chaine

&

en

tr~me;

on

donne des onqes

~ux

[t¡bis,

par le moyen de la ca,

lendre·, dont les rouleaux de fer, de cuivre , diver–

femenr "ra vés ,

&

appuyant inégalemenr fur l'érolfe,

en

rend~nt 1~

fuperficie inégale, enforre qu'elle rc–

fléchic diverfemenr 13 lumiere quand elle combe def–

fus .

Sa•Jt~ry

.

( D .

J.)

11 va autli te

tabis,

Draperie .

J?oy~z

l 'articlt

MA–

NUPI\~TU~ E

EN

LAINE .

T-\!l lSER,

v.

aél . (

Ma11ufotl11re

d~ S11itri~ . )

c'e!l

palfe~

¡ous la

~·t~qqr<;

l!rle

é¡olfe • pour

r

faire

~a-

T A B

roftre des andes eomme au cabis . On

tabif~

la moi–

re, les rubans, des toiles

a

doublure, des rreittis,

&c.

(D .

.1--~

TAQL:/E, (CNcr

anc. )

lieu de l'lle des Baraves,

felon la carre de

Fe~nger,

qui le marque

a.18

mil–

les de Carpingium,

&

a

u

de Flenium. On croit

que c'etl aui_ourd'hui Albias .

( D .

J.)

TABLALENJ,

f.

m.

CHift. mod.)

cirre que l'on

donne chez

tes

Turcs

a

tous les gouverneurs des

provinces; on te donne aux vifirs, hachas, begs.

¡{le

m

e!l un large étendar¡ porté fur

un

baron, filr–

monré d'un croiffanr ou d'une demi-lune . Le

tabl

e!l

un tambour . Les gouverneurs fonr toujours précé–

dás de ces chafes .

TABLAS, (

GtO§I"·

11¡od. )

!le de

1'

1\.fie, une des

Philippines, au coucbanr de !'!le de rauay, donr elle

etl éloignée de quinze milies. On tui donne quarre

líeues de largeur,

&

douze de rour. (

D .

J.

)

TABLATUa,E,

r.

f.

m

Mujique;

ce font les ter–

tres donr on fe ferr au tieu de notes , pour marquer

les for¡s de pluiieurs

ir.flrumen~ ,

rels

ue te luch,

la guicarre, le théorbe,

&

me':me aurrefoio la viole .

Qn tire plutieurs lignes paralleles femblables :\

cetles d' une

porr~e,

&

chacune de ces ligues

repr~fenrc un(' corde eje l'in!lrumenc. Qn écrit en fu ite

fur

I'C:S

lignes

d~s

le;cres de l'alphqbet, qui indiqucnt

le do1gc dont

il

faur roucher la carde. La lecrre •

indique la carde a vuide:

b

indique te

p~emier

doigc:

e

le fecond :

(1

le troi!ieme,

&e.

Voitii

~ou¡

ie mytlcr"e de !J

pqbllltm· t ;

mais comme

les

in!lrumens dans

tefc¡Llels on

¡•

employoir, font

prefque encieremenc pallés de mode

1

.:0.

<¡U

e ¡lans

ceux rnéme done on joue encare aujourd'hui, on a

trouvé les nores ordinaircs plus commodes, la

tqbfa–

turt

etl depuis long- rems enrierement abandonnée

en France

&

en Italie .

(S )

TABLE DE PvTHAGORit

ou

TABLE

na: MuLTJ–

PLICATION.

l?tJYeZ

PYTHAGO¡tf. .

T

~RLI!

,

r.

f.

Ce mor a dans

la

langue

"!"

gran.d

nombre d'acceprions di

ver

fe!.

f7oyez

les

artulu

fUJ–

vans .

T A

a

LES,

t/1

Matbém11tiquu .

Ce fooc des fui res de

nombres tour calculés, par le moyen defquels on

exécure promprerr¡enr des

op~raríons atl~onomiques,

géomérriques,

&c. '

·

T ABLES ASf ROliOMIQ._UES,

font des calculs ¡les

mouvemeus, des tieux

&

des aurres phénomenes

d~s

planetes premieres

&

[écondair~s.

f/gyez

PLAMETE,

SATI!LLITE,

&c.

Les

tablu

ajlronomiqttN

les plus anciennes font

cclles de Prolomée, que l'on n·auve dans fon

41ma–

gefte;

rnais elles fonr bien éloignées

d'~tre

conformes

aux mouvemens des corps céletles ,

f7oye;

AL

M

A–

GI!S T

E.

En

I2S2.,

Alphonfe

XI.

roí de Catlille, enrrepric

de fes faire corrigcr . Le principal aureur

d~

ce rra–

VJÍI

fut Ifaac Hazan, atlronome juif:

&

on

a

cru qu e

le roí Alphon(e y avoit auffi mis la

m

ain .

<;:e

pn!]–

ce dépenfa

400000

écus pour l'exécurion de fon pro–

jet , C

1

e!l l!Ón(¡ que

p~rurenr

les

tl!blts

alphoniioes,

auxquelles on dir que ce prince mir ·lui-mt!mc une

préf.1ce ; mais Purbauhius

&

Regiomomanus en

fe–

marquerenr bienrllc les défaurs; ce qui

eng~geª

Re–

~iomonranus, ~

apres tui Walrherus

&

W~rnerus,

a s'appliquer aqx obfervarions céletles, atin de reéli–

fier ces

tablu,

mais la more les arrera dans ce tra–

vail .

Copernic, dans fes lines ejes

/Uvolutio11~

#lejlu,

au -lieu des

tables

alphonfines, en donne d' autres

qu'il a calculées

tui-m~me

fur

tes

obferva¡ions plus

récenres,

&

en partie fur

l~s

liennes

prQpr~s ,

Eral.

~einholdus

fe fondant fur tes obfervatinns

&

la tbéorie de Cqpernic, compila des

tnbles

qui

ont ért! imprimées pluf(eu·rs fois

&

dans pluiieurs

emlroits .

Ticho-Brahé remarqua de bapne-heure les dé–

faurs de ces

fab/~¡;

ce qui le qérennina

~

s'appliquer

tui- m~me

avec beaucaup d' arqeur aux

obf~rvarions

céletles .

U

s'attacha principalemeQt au¡¡ QJOUvemens

du Soleil

&

de la Lune. EnCuite Longomontanus, cu–

tres

les rhéories des dilféremes planeres publiées

daos fo¡1

Ajlr&¡tomia d4ttica

1

y

ajouta des

tables

de

leurs mouvemens, que l'on

~ppclle

tllbttl.e dRIIÍt.e;

&

apres lqi j{epler en

162.7

pubtia tes

tabla

ruuol–

phines qui fonr forc e!liméc!s: elles rirenr teur nom

a

e l'empereur Rodolphe

a

qui Kepler

tes

dédia .

.

En

I68<>

,

Maria Guniriª

l~qr donn~

une aurre

formt;.