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68 o

TAJ)

1\

y

a auffi des

tab/es de

marb~e

dms pluficurs

~utres

parlemeqs du roya ume, mats pour les enux

&

fon!cs fe ulemenc . Elles onr éré créées

a

l'inftar

. de celle de París ; el les furenc fupprimées par édi c

de

1704,

qui cnh a.u lieu de ces jurifdiéiions une

chambre de réformacrqn des

eau~

& forecs en cha–

que parlcmenr; mais par différens édies poflérieurs ,

plulieurs de ces

eablu de marhre

onc

éeé rérablies .

Voyez

EA lJ1t

&

Fo~ftrs,

GRut\11!, MAITRtSE ,

A~ou ­

llAUTÉ, Co:<NÉTABtre, M!l-1\tCHAUSSÉI! .

(A)

T ABt ,E

D U

SEIP!IEUR , fi¡¡nifie

domai11e t/ufiign•ur;

meerre en fa

t11ble,

c'efl reunir

a

foo domaine . Ce

cerme efl ufieé eo maciere de reeraic féodal .

Voyez

l'article

2.1

de la couttmu de París .

~elques-uns

pré–

cendenr qu e

tableen

cene occafion hgnilie

catalugu«.,

&

que' meerre en fa

¡ab/e'

c'efl comprendre le fief

iervant dans la lifle des biens

&

droics qui compo–

fenc le fief . dominanc .

V~"jez

FtEF RETili\IT PÉO–

DAl. .

(A )

T

_.BLE RONDE , f. f. (

Hift.

moti. )

chevaliers de

la

table ronde:

on!re milirarre qu on précend avoir

écé inflicué par Archur , premier roí des Brerons ,

vcrs l'an

S

16.

Voyez

CHEVALIER .

On die que ces chevaliers, cous choifis entre les

plus braves d.e la oacion , écoieoc au nombre de vingc–

~.uatre ,

& qt¡e la

¡able ronde,

d'ou

il$

tirerent leur

nom, fue une in venrion d'Archur, .qui voulant éca–

blír encr'et¡

~ un~!

parfaice égalicé, imagina ce moyen

~·~vicer

le cérémonia

1,

&

le5 difpuces du rang au

fu1er du haue & bas bouc de la

table.

Le¡ly pous a!lure qu' il a vu cecee

table

rpnd~

a

W incl)eflre ,

fi

on en veut croire ceux qui

y

en mon–

trenc une de cecee forme avec beaucoup de céré–

monie~,

&

qp!il~

dife

m

~ere

aelle mc!me done le fer–

voi(mc les' chevaliers; & pour confirmer la véricé de

cene cradicion, ils moncrenc les noms d'un grand nom–

bre de ces chevaliers cracés aucour de la

table.

Lar–

rey,

&

plufieurs aucres écrivains , ont débieé férieu–

fem enc cene fable comme un

fa ir hiflorique . M ais·

pucre

~ue ~amdem

obfer ve que la flruaure de cecee

fable

eil d'un gouc beauaoup plus moderne que les

ouvrag~s

du jixieq1e íiec)c, on regarde le roi Archur

comme un prince fabuleux, & le

P.

Papebrok a

dé–

¡nonrré qu:avant le dixieme fiecle on oe lavoit ce que

<>'écoit qne des ordres de chevalerie.

J

I

P.aroit au concraire que la

table ronJe

o'a point

éc

un ordre n¡ilitair¡:, mais une efpece de joOte ou

d'exercice milicaire entre deux hommes armés de

iauces,

~

qui ditféroit des co urnois ou l'on com–

ban qic troup!! con¡re cr,oupe. C'elt ce que Macrhieu

París diflingue expre!lément. ,

Non

Í!l

baf/iltidio

,

il/o ,

dit-if,

(jfiOd

TORNE..AMENTVM

dicitur, (ed po–

"

tÍII{

Í!l

il/o /urfo t¡tilitari q11i

MENS..A RqTVNl!..A

di–

"

cit11r

, .

Ec l'on croit qu'on

donnoi~

a

cecee joilce

le nom de

talole ¡:onde,

paree que les chevaliers qui

y avoienc con¡barcu venoienc au reto4r foupeF chez

le principal tenant, ou ils écoi¡:nc allis

a

une

tab/e

rond~ .

Voyez,

encore fur ce fu jet l'abbé Julliniani

&

le pere H elyoc .

Plulieurs auceurs diíent qu' Arcus, duc de Brera–

gne , renou vella l'ordr¡: de· fa

tab/e ronde ,

qu'on fup–

pofoi c

f~u!femenc

avqir

e~iflé.

Paul Jove rapporce

que ce ne fue que fous l'empire de frederic Barbe–

rou!fe qu'Oil COntOlenc¡a

a

parler

de~

chevaliers de

la

tab/e

rond~ :

<l'

~ucres

anribuent

1'

origine de ces

chevaliers aux faétions des Guelphes

&

des Gibelins.

Edouard

lfl.

!ir, .felon W alíi.ugham, b3tir un palais

qu'il appella la

tab,/e rqnd',

~onc

la 'cour avoit deux

cens piés

d~ di~~1erre .

T

A BU ,

en terf11e de Blafim ,

fe die des écus ou des

écu!lot¡s qui ne

concienn~nt

que la

limpie cou)eur

<!u c;hamp,

6}

qui

r¡«;

tqnc chargés d'aucune piece,

figure, mcuble,

&c.

On 1¡:¡ appelle

tab/es tl'attmte. ,

011

tablrs rafis .

· .

·

T -"BLES o u CI!-1\!IE, (

Anptomi1. )

le~

os du crAne

(onc compofés de deux

lames o!feufes, qu'on ap–

t?elle

(qbl~s :

i!

y,

a pqurranc quelques endroics du

cr~IJ~

ol¡ o n nc

l~s

r.rqn ye pas; & dans ces

endroit~-

1~ ,

il

n'y a poin c de diploé¡ c'efl ce qu'il fauc biep

qbferve r

q uan~

i! efl néce!lairc d'appliquer le crépan .

~a

(qp/e

CXI~neúrc

cfl la p(us épai!fe.& la plus po–

líe; elle efl recouverce du péricr1ne:

l!inc~rieure

elt

\'tu~

mince ,

&

la dure-mere elt fortement attachée

a fa fqrfa c<: interne , parciculieremenc au fond & aux

furures .

Qe

plus, on remarque dans

c~tce

table

plu–

(Jeurs f!llons, qui

y

onc écé crt ufés par le bartement

qes :1rceres de la dure-mere, non-feulement lorfque

les os étojent eneore cendres daos la jeuoe!fe, mais

P.'leqte jufqu'a feur

acc~oilfemeoc

parfait.

T A B

Ruifch die qu' il a vu pluueurs fois

le cr!ne des

adulces fans diploé; de force que l'on ne remarquoit

aucu ne féparacion d' une

table

d'avec l'aucre .

On crouve encr.e les deux

tables

du crane une iR–

Iinicé de p; rices cellules o!leut'es

.app~llée;

par les

Grecs

dtplo•,

& par les Lacms

medttu/llúm.

Ces cel–

lules fonc évidenres dans les cranes de ceux qui font

nouvellemenc décédés parciculieremenc

a

l'os du fronc

a

l'enJ roi c ou ces os font le plus épais; on

crouv~

dans ces aellules un

fue moelleux, & quancicé de

vai!feaux fJ nguins , qui portenc non-feulemenc la nour–

ricure aux os, mais aulli la matiere de ce fue mé–

dullaire.

Quand on fait l'opéracion du trépan, & que l'on

voic la fci eure de Pos prenclre une reine¡¡.re rouge,

c'efl une marque que l'on a percé la premrere

talile

& qn'on efl arrivé au diploé; il fauc percer la fecon:

de

tab/e

ayec une grande

~céc~ncion, .

paree qu'elle

efl plus mtnce que la prem1ere,

&

qu' rl ne fauc point

s'expoter

a

donner

.accei.n~e

a

la dure-mere' paree

que cecee fauce ferott futvte de funeltes accidens.

A

l'occalion d'un coup re'iu fur la rece, ou d'une

ch&ce, les vai!leaux fanguins peuvenc fe rompre daos

le diploé; & le fang épanché le corrompanc, caufe

dans la fuice par fon

~crecé

une érotion

a

la

ta'ble

in–

térieure du crane, fans qu'il en paroi(fe aucun tigne

a

l'extérieur; la corrupcion de cecee

table

íe com–

munique bien-rOe aux deux

ménin~es,

&

a

la fubf–

rance

m~me

du cerveau ; de man1ere que l'on voit

périr les malades, apres qu'ils onc fouffert de lon–

g ues & crueljes douleurs ' fans que l'on rache biett

préctfémeoc

a

quoi en aecribuer la caufe .

11

arrivc aulli

a

l'occation du virus vérolique' dont

le diploé peuc erre iofeété ' que les deux

eal>!u

dt~

cr~ne

fe crouvenc cariées;

ce

qui fair fouf!rir des

douleurs violentes nux malades , quand

l'exnt1ofe

commence :\ parolere daos ces véro les invécérées '

a

caufe de la fenfibil icé du péricrane ; quelquefois

m~me la carie ayanc percé la premiere

tab/e,

on en voit

partir des fungus, qui fonc des excro•ffaoces en for–

me de champignons. C'efl un terrible accidenc ; cae

un nouveau traitement de la vérole n' y pt:ut rien,

& les ropiques conrre la carie

&

le fungus, ne font

que pallier le mal .

(D. '] . )

'

TABLE DU GRAND LJVK&, (

Oommerce .)

que les

marchamls , négocians, banquiers ,

&

ceneurs de li–

vres, nommenc auffi

alphabct, r;pertoiu,

o u

index.

C'efl une force de livre compofé de vingt-quarre

feuillets done on fe ferc pour crouver avec facilité

les endroits du graod livre ou fonc débirées

&

cré–

dic~es

les perfonnes avec lefquell es on elt en compre

ouverc .

Voyez

DÉBITI:R, CII.ÉDITER, CoMFTE

&

LtVR&.

Les aueres

livres done fe

fervenc

les négocians,

foic pour les parcíes fim ples , foic pour les parries

doubles, onc auffi leurs

tablu

ou alphabecs parcicu–

liecs; ma is ces

tables

ne fonc poinc féparées;

ell~s

fe

meecenc feulemenc fnr deux feu illers

a

la

rece des li–

vres.

Voyez

Lt VRES.

Difliomzaire du Commercc .

T AStE,

poids de,

(

Commerce .)

on nomme ain!i

une force ele poids en ufage dans les pcovinces de

Laoguedoc

&

de Provence .

Voyez

Poms .

TABLI! , (

Archit.)

nom qu'o·n donne dans la dé–

coracion d'Archiceaure ,

a

une

parci~

unie, fimple,

de diverfes fig ures , & ord inairemene quarré-long:ue;

ce mor vienr du lacio

tabu/a ,

planche . ·

T¡¡b/e

a

crtiffttt~,

table

canconnée par des

c~orrec­

res ou. oreillons; il

y

a de ces

tablu

a

plufitmrs pa,

lais d'lcalie ,

,

r

.

'

Table couronn¿e, tab/6

1

couv.erte d'uoe corniche,

& dans laquelle on taille un bas-relief; ou l'an in–

crufle une cranche de marbre noir, pour une

int;

cripcioo.

Tab

r

ti'

atttnt~,

bo!lage qui fert daos les fac¡ades ,

pour

y

graver une iofcription, & pour

y

raifle~

de

la fculpcure .

'

.

Tab/e

á'

1Jt1te/ ,

gcande dalle de pie

ore,

porcée fur

de pecics piliers ou jambsg:es , ou fue un maffif de

mlc¡onnerie , laquelle ferc pour dire la

m~!fe

.

Table de cripi,

panneau de crépi, encouré de

nai!fances badige.onnées dans les murs de face les

plus limpies, & de piés droits, moncans , ou ¡>il:r–

ltres

&

bordures de pierre dans les plus riches.

14ále de euivre, table

compofée de planches ou

de lame5 de cuivre, done on couvre .les combfes en

Suede, ou on en voic m

eme

de raillées en écailles fur

quelques ·palais .

1

1 ilbles de plomb ,

piece de plomb., foodue de

.cer~

came