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TAB

¡ae

des

Vo(¡~es;

c'eft

~

celle-ci qu'Adrien de

:V

alois

rapporte le

111bern.t

d'Aufone .

Tru T11btrn11 ,

Faver–

ne

a

l'enrrée des Vofges; l'Italie

&

l'Epire avoient

aulli des

vil

les de ce

m~me

nom .

Voyt:r. Tus T

..A–

J ERN~ .

Enfin les Romains ont appellé ainfi quelques pla–

ces frontieres ,

a

caufe des tavernes qui s'y établirent

pour la commodité des troupes .

(D.

J. )

T..AB6ItN.A , PJL.A,

(

Littérat. )

Horace entend par

taberu

uon-feu lement ce que nous appellons une

t.r–

vernr,

mais

rour~s

fo rres ile bouriques ou Jes gens

oifi fs s'afl embloient pour jafer,

&

pour apprendre des

nouvelles . Les Grecs appellent ces boutiques

>~•x•• .

Le mi!me r oete déligna par

¡i/11 ,

les boutiques des li–

braires , paree que ces boutiques étoient ordinaire–

menr autour des piliers eles éd ifict:s publics, c'eft pour–

quoi Catulle joint enfem ble

tabern11

&

p;¡,,;

S11/ax

taberna,

'VIlj(¡ue Gontubernalu

A

pilutis

nona

f ratribus

pila.

,

I nfame boutique ,

&

vous qui l'habitez,

&

qui vous

, tenez au neu vieme pilier

a

compter depuis le tem–

" pie des jumeaux fi connus par le bonnet romain

,. qu'ils pon enr fur la

t~te

.. . .

( D.

J.)

T...<BERN..A Ml.RITORI.A , ( Antiq. rom.

)

l'b8td de

M 11rs;

c'éroít une efpece d'hótel des invalides

a

Ro–

.me, o

u

l'on nourri(foit aux dépens de la république ,

les fo ldats qui avoient combattu vaillamment pour

~lle .

(D.

J.)

TABER . ' ACLE, f. m.

r

Menuifirie , Orfívrtrit.)

ou vrage de menuiferie , ou d'orf.!vrerie , fait en forme

d e

p~tit

temple que l'on met fur un autel, pour

y

r enfermer le ciboi re o\l font les fain tes hofiies .

O n appelle

tabtrnllcle

i.foü ,

un

tabtrllnGÜ

dont les

quarre faces , rei'peti•vemenr oppo(ées, font pareilles .

Tel en le

tabernad t

de l'églife de fain te Génévieve ,

&

celui des peres de I'Oratoire r ue fai nt Honoré

~

P aris .

Le- mot de

t&bern~t&le

vient du latin

tabeYIIaculuiH ,

une ten te .

T AIIEilN.,.CLE , (

Hifl.

jiur. )

temple pormif ou les

l fraé:.res ,

d~rant

leur voyage du défert , faifoient

leurs aéles de religion, offroient leurs facrilices, &

adoroienc le Seigneur. Moyfe voulan t

~tablir

chez

les lfraélites uo culee uni forme,

&

des cérémonies

r eglées, fit drefl e-r au milieu de leur camp, ce tem–

ple pertatif conforme

a

un état de peuples voyageurs .

Ce temple portatif pouvoit fe momer , fe démonter ,

&

fe porter ou l'on vouloi t .

Il étQit compofé d'ais, de pea ux ,

&

de voiles; il

:tvoit trente coudées de long fur dix de haut ;

&

au–

tant de large , & étoit panagé en deux parties , Cell e

dans laquelle on entroit d'abord, s'appelloit

le foint ,

&

c'étoit-13 qulétoient le chandelier , la table avec

les pains de propofi tiun,

&

l'au tel d'or fu r lequel on

faifoit bcGier le parfum.

Héb.

ix.

2..

Cette premiere partie étoic féparée par un voile ,

de la feconde parrie , qu'on nommoit

le (iwfltJaire ,

ou

le foint des foints,

dans laquelle étoir

1'

arche d'al–

liance . L'ef'pace qui étoit au-tour du

tabernncle,

s'ap–

pelloir

le p11rvis ,

dans lequel ,

&

vis-a-vis l'enrrée du

tabernacle ,

étoit l'autel des holocaunes, & un grand

baflin d'airain plein d'eau , ou les prl tres fe lavoient

avanc que ,de faire les foncrions de leur minitlerc .

Cec efpa ce qui avoit cenr coudées de long , fur cin–

quante de large , étoit fermé d't,me enceinte de ri–

dea ux , fou,renus· par des colonnes d'airain; tour le

t.rbem acü

étoit cquvert de voil es précieux, par-def–

fus lefquels il

y

en avoit d'a ucres de poil de chevre,

poar les ¡prantir de la pluie

&

des injures de l'air.

L es J u•fs

reg~ t·doi:nc

le

triQtl'l¡acle ,

comme la de–

meure du Dieu d' lfrllel, paree qu'il

y

donnoit des

n1arques lenfibles de fn préfence

1

& que c'étoit-h\

qu'on devoi t lui offrir fes prieres , fes vce ux ,

&

fes

offrandes. C' e¡t aufli pour cette raifon, que le

tabcr–

nacle

fue placé au mi lieu du camfl,

&

entoure des

ten res des l fraélitcs

1

qui étoient rangées rout-au-tour

ftl on leur rang . J ana s, Zabulon ,

&

Hfachar, t'toient

a

l'orient ; Ephrai'm, Benjnmin,

&

Manafle ,

i\

l'occi

7

dent; Dan , Azer ,

&

Nephtali, au feptentrion; Ru–

b~ n ,

Si méon,

&

Gad , au midi .

Le grand

tabern~ule

fu e éri¡:é au pié du mont Si–

na'i, le prem1er jour da _premter mois de la feconde

année apres la fortie d' E¡n-pre , l'an du monde

:z.;14.

I l tint lieu de templ e aax lfraélites , jufqu 'a ce que

Salomon en efit batí un, qui fue le centre

ctu~c.ulte

(!~s

Hébreux :

~·Ecricure Fe~~rqu~ ~u·~v~.nF

que

~

TA:B

g rand

t.r!Jtrnlltle,

dont nous parlons , fat contlruit •

MoiTe en avoi t fa ir un plus petit, qu i

~toit

une ef·

pece de pavillon, placé pu mil ieu du camp' il l'ap–

pella le

tAbtrnacle dt l'11llianu;

ma is il le drefl a loin

du camp , lorfque les l fraéhtes eurent adoré le vea

u

d'or .

(D.

J. )

TABERNACLE, (

Critiq. fi¡Gr(e. )

ce mot , dans I'E–

criture , a une fignificacion fort étendoe; ;:

(e

prend

quclquefois pour

ro

ures les partíes du

tabern11de ,

le

fanéluaire' le lieu fa int,

&

le temole m!<ñe ; il re

¡>rend aufli pour

maijo11, l. ¡·oís,

xiij.

2.

pour

ttnte ,

Gen.

ix.

21.

pour

l'églifi des fideles,

Apoc.

xxj.

¡.

enfin pour le

del ,

Hébr.

viij.

2..

Le monde, dit Phi–

Ion , ell: le vrai

tabernacle

de D ieu , done le lieu tres–

lai nt eft le ciel . Le meme auteur remarque que

íi

les

l fraélites, en fortant d' Egypte , étoient d'abord arri–

vés dans le pays qui leur étoit promis, ils auroient

blti un temple folide , mais qu'étant obligés d'errer

plufieurs années dans le défert , Mo'ife leur fit drell'er

le

tabern.rcle,

qai étoit un ternple portatif, afin de

faire par-tout le ferviee divin .

( D .

J.

)

TABERNACLES,

fete

des , (Hifl. des H(br.

)

(' une

des trois g randes feres des J uirs¡ ils' la célébroient

apres la moifl'on, le quinzieme du mois Tizri, pen–

ddnt fept jours, qu'ils pafloient · t'ous des tentes de

verdure, en mémoire de ce q'ue leurs peres avoicnt

ain(j ca mpé dans le défert. On offroit chacun des jours

que duroit la féte , \ln certl in aombre de vié\i mes en

holocautle, & un bouc en facrifice , pou r le péché

du peuple . Les Juifs , pendant tout ce tems-, faifoient

des feni ns de ré¡ouilfance avec leurs femmes

&

leurs

enfans, ou ils aclmettoient les Lévites , les étrangers,

les veuves, & les orphelins .

L es fept jours expirés, la fe te fe terminoit par umt

i'olemnité qu'on cé)ébroit le huicierne joor,

&

ou toat

travail étoit défendu de meme que le premier jour;

tOUS

les males, en ce jour , devoient fe rendre d'abord

au

tabernacl~,

&

enfuJte

a

u remple ; & ils ne devoient

point

y

paroitre les mains vu ides, mais offri.r au Sei–

gn~ur

des dons & des f'acri ficcs d'aélions de graces,

ehacun

i\

proportion de fon bien . ( D.

J.)

T ABERNACLE,

(

Mwin<. )

terme de galere . C'en

une perite élévation vers la pouppe, long ue d'environ

quatre piés

&

demi, entre les efpaces ou le capitaine

fe place , qu:111d il donne

f~s

ordres ' Q.l

1'A BE 8.NJE MONTANA,

C

f. (

Hijf. nat.

B~t.

J

gen re de plante :\ tleur monopétale , rubulée en lor–

me de foucoupe profo ndément découpée ; le pifiil

fort du calice,

il

eft attaché comme un cloo ,

a

la

partie inférieure de la t!eur , & il deviene dans la

!'uite un fru it en forme

d~

veflie . qui en le plus

fo uvent double ¡ ce fruit s'ouvre longitudinalement,

&

contiene des lemences ohloogues , reverues d'unc

chair tn!s.-tendre . Plutnier ,

11ov . pla11t.

nf1ltr.

g en.

Voyez

PLANTE .

MJI Ier en CQmpre les deux etj>eces fuivanees.

111-

bern~L

montn11a latlejcens , lauri folio, flo re albo, jiti–

quis rottmdioribus .

1-Joun.

Tnbem<e moHtana

laiteur~ ,

a

feuilles de citron ondées .

Tabernlt mo11fa11a laflif–

UIJS ,

ltwd

folio ,

flurt

alb·o, jiliqu

is

rotmu(ioriblls .

La premiere ef'pece ell commune

a

la Jama'ique,

&

daos plufieurs aucres contrées des climats chauds

de 1'

hm~rique'

o\l elle s'éleve

a

la hauteur de quinze

ou f'eize piés , & a le tronc droit , uni, & cou vert

d' une

écorce

blanchhrc ¡ du fommet du tronc, par–

rene des branches irrégulieres,

&

couvertes de feuil–

les d'un verd luifant; les tleu rs f'onr placée.> fur le

pédicu lc de.> feui lles, ell es font jaunes ;

&

extréme–

ment odoriféranres , elles fo nt fuivies de deux li li–

ques fourchues, qai conciennent les femences .

Ce genre de plaotes' a beaucoup de rapport

a

celui

du laurier-rofe, fous lequel quelques aureurs de bo•

tanique les ont rangées ; cependant leurs femences

n'ont point de duvet , ainfi , que celles J u laurier-ro–

Je; elles font feulement contenues tlam une fubnan-

. 'ce molle '& pulpeufe .

.

Le P. Plumier en a fai t une

el

alfe , en l'honneur

du dofreur J acques T héodo're , qo'on appelloi t

ta–

bertu mo11tamu ,

d' un village d' Allemagne ou il avoit

pris naiflance . C'étoi t un iles plus favdns botanines

de fon liecle'

~

il publia

a

Francfort

UJI

volume

¡,_

fol.

an.

1190.

qui contiene les figures de

2.210

planr s.

O n trouva la fecoude efpece

a

la V éra-C ruz, ce

fue le docreur Guillaume Houfion, qui en envoya

en Angleterre des fe mences qui multiplierenr cette

plante .

Miller . ( D

1)

TABE RNARJ.¡[j CoMOEDI.d'. ,

(

Dram. du Rom. )

comédie ou l'on incrodui(Ol[

le&

gens de la lie du

1

peu.

,

.

p e.