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on patre fe fit de charniere dans un trou plus grand

que fon diarnecre . On prend la poince rellerrée du

fil de cliarniere avec la cenaitle du banc,

&

on tire.

Il arrive atrez fouvem que le fil d'dcier fe catre daos

le fil de charniere , alors on coupe le fil de charniere

par le milieu: on fait enforce que dans

13

coupure

ou entaitle puilfe erre

re~u

un fil de fer: on le tord

autour;

&

on patre

&

rep3tre le tour daos une filiere,

plus grande que le fil de ch1rniere, mais moindre que

le fil de charniere avec le fil de fer mis dans la cou–

pure ,

&

on tire . Quand le fit dlacier en tiré de la

charniere, on la p:ilre dans fon calibro, done la dif–

férence des ouvertures n't'tant pas percepti ble

a

la

vue, l'entrée en marquée . Il

y

a tres-peu de diffé–

rence entre le erou de la filie re,

&

le trou du cali–

bre; c•en pour cela qu'on a marqué le erou de

1~

filierc:. On tire la charniere plufieurs fois par le ca–

libre, afio <J.U'il puiíre

y

reAtrer plus aifément;

&

le

fil de charmerc en fini : c·en de ce fil qu'on fa it des

cha,rnons .

Les charnons fom des bouts de lit de charni.ere.

Pour avoir des charnons on commence par c;ouper

le lil

d~

cbarniere par hours d'un pouce

&

demi ou

deux pouces de longueur . On éha rbe un des bouts,

&

on le prétente dan$ le aalibre du c6té de fon en–

trée; apres l'avoir palfé, on a un morceau de bois,

dans lequd on place le calibre

a

moitié de fon épaif–

feur . O n fait entrerAlans le calibre le fil de charniere

avec un maill et, jufqu'a ce qu'il fo it

~

ras du rrou

de fortie,

&

un peu au -delil. On a une lame ele cou–

teau, uitláe en lcie. qu'on appetle

fcie

a

cbamon .

avec laquelle on coupe le bout de charniere excé–

dant

a

ras du trou d'enrrée. On lime enfuire les deux

faces avec une lime douoe..

U

faut que le calibre foi t

crempé dans roure fa dureté, alin que les limes ne

mordenr pas lur ces faces . Cela fait, on fraife les

dem entrées du trou du charnon; puis avec un ou–

til appcllé

rtpor1Joir,

v~yez

REPoussoJR, on faic for–

t ir le charnon ,

&

on le repare . On a une pointe co–

nique, qu'on

fai~

entrer avec force dans le oharnoo,

pour en écarcer l'allemblage

&

l'appercevoir . ll fauc

obfervet que l:t matlere dónt oh a tiré le fil de char–

niere, en ·crud

&

non recuit, afin de lui conferven

foo élallicité .

,

On a . un burin,

&

afin de ne plus

pe~dre

de vue

l'alfemblag.e que la poiute .a fait paroicre, on tire

Ul\

trai~

de l¡urin dans rouce

fa long-ueur , mais qu'on

rend plus fenGble fur les- extrémltés. P.uis on barre

ce trait a"ec la lime, ou l'on

y

fair de perites• tran–

chées perp¡;ndiculaires; puis avec le burin , on em–

pare.: un peu de la

vive-arr~ce

du rrou libre, car la

pointe en toujours dans le oharnon ; puis on

ébarb~

le bord extérieur, puis on ehange la pointe de erou,

&

l'on en fait autant

~

l'autne bout: pour lors le char–

non en

pr~r

a

lier.

&

a

former la charniere.

Il faut avoir les porce-charnieres . Les porte-char–

.nieres fon t deux parallélipipedes foudés que les Ar–

.till~s ~ppellent

qttanrh ,

que L'on mer appliqués l'un

au-deflús,

&

l'alttte

a

la cuvette: celui qui

ti~m

a

J.

CU~~tte

el\ quelque peu profllé,

11

fdUt que les

fu rfaces de ces parallálipipedes .s'applique•Jt !'une

concre~l'·aqtr1!'

, fa ns (e deborder par dehors·. Q uand

cela en

fai~.

011

divi[e la circonférence du oharnon

en trois

Rar~ie$ ~gafes,

On prc¡nd la moitié de la

~orde

¡fu ti!!'rs,

&

l'on trace la coulitre fur touce la

longuQUr des quarrés,

pr~nant

fu' la hJuteur de cha–

que porte-charqieres la moirié de la curde du riers,

&

titr la profonde[\r, les deux riers du dia metre .

U.

en évident que quand les charnons

feron~

lixés

dan~

te~ co[\

lilles, la

bo~te

s'ouvrira d' un angle de t2o

degr.és.

ll en évident

qu~

voila les vive-arréces des

co

úliffes Q.écerminées .

"

Apres cela , je

f~is

fur ce¡ traits qui décerminent

les l(iv'e-arréces, aucant de traits de pauatleles qui fer–

·vent de tenons aux

pré¡:éden~;

car i\ e!l évident que

quand on fera la coulille , les premiers u•aits

dj[pa–

roitrqnt , Pour faite

le~

ceno quatre-vingc

~oul ilres ,

.on commence par enle"er 1les

an¡¡l~;

pour

~viden

.te

ré~e,

on a des échopCJ

a

COU!Jiles.

Ce

fonc des

~[peces

de -burins qui ont la cour)lllre

111~¡ne

clu char–

aon C.¡r leur partie, tranchante . :Un

~olev<:

aveq cet

ouril la rnaciere,

~

l'on

acl:t~ve

la CQ¡¡tifle pour 11a

_drelfer op ·a J]es limes

~

coulilles-...

~e

font des

lim~j

cylindr¡es, rondes

1

du diametre de) a couliJre ou un

peu plus petit. aun que le charnon ne porre q\Ie fur

les bordf de la coulilre, ·A vaot r,qu •de 'foúden)es

cliarnons, on s'allure que la collli({e eJI; droire. au, fond

par te moyen d'une· pe¡ice

c¡;gl~

trancltaJttl: -¡

qu~

<!

on

' -.

Tom~

Xf?.

·T A B

pofe par-tout ,

&

fur toute la longueur . Il fa ut que

le nombre des charnons foic impair, atin que les

charnons des deu x boucs qu'on la itre plus longs que

les aueres ,

~

di fcrécion , foient rous deux !oudés en–

haut . On enfil e rous les charnons dans un fil de fer •

on pofe les de u' coulitres l'une fur l'aurre,

¡¡

on

y

place les charnons;

&

l'on marque avec un campas

fur les porre-charniercs d'en-hauc,

la

long ueur de;

charnons des deux boucs, eu maitrcs charnons ; puis;

avec une pointe on marque au-dellus

&

au-dellous

fur les r on e-charnieres, les

plac~;

de rous les char–

nons. O n défalrernbte le tour, puis c!ans les coulif–

fes, par-rouc ou il doit

y

avoir un charnon fo uclé ,

on doone

2.

ou

3

traits de burin tranfver fa lament

pour donner de

l'air

~

la foudure . On remer les

charnons enlilés dans la co11liffe du detrous ; on com–

mence par lier les deux charnons du bout avec du

fil de fer , puis les autres alcernacivement. Enfuice on

retire le lit ele. fer paflé dans les charnons,

&

rous

les charnons de

la

cou li!fe

d'~n-has

tomllenr . On les;

reprend,

&

on les place

&

líe dans les intervalles

de la coulifl., d'en-bas, qui

l~ur

ont été marqués par

la poime

a

tracer ,

&

les aoups de

l>urin

tranfver–

fals. Cela fait, on tiene avec une pince

a

charnon,

les charnons,

&

on le5 range !elon l'a llemblage mar–

qué par

l~s.

traics du bu_rin donnés forr

[ur

les bours.

dan5 te m•l•eu des couhtres; on commence par fa ire

le couvercle fur la cuvett<O par le devane,

&

l'on

abaille les coulilles l'une vers l'autre , julqu'a ce que

les charnoos fe rouchent; puis avec une poinre on 'les

fait engager les uns entre les autres, puis on pofe

un des maitres charnons fur une e11clumot

perpen~

diculaireme11t,

&

l'on frappe fur Palltre mairre Ghar–

noll avec un petic maneau, pour les fcrrer rous les

uns concre

l~s

autres : en obfervant de fe régler fur

les traits de campas fai ts au-detrus qui décerminene

la longueur des maltres charnoas , O n voir bien qu'

il

y

a euere duque charnon

&

la coulilfe oppofée.

l'intervalle au moins du lit de fer ; on frorte les ñls

de fer de fel de verre, pour

emp~cher

la foudure

de 5'y attaoher, pn1s on les foude ou eofemble, ou

féparément. Si enfemble, on fépare beaucoup les

coulitrcs4

fi

féparément, on comme11ce par rochel"

avec une eau de borax, le dedans

d~

la coulilfe. On

charge les oharno11s de foudure, coupée par paillons,

qu'on ne met qne d'un coté; on ro,he d'eau de ho–

ra~,

011 fai c fécher, en pofanc apres fur un feu doux¡

&

L'on obferve que les paillons de fo udure ne s'écar–

cent poinc, jufqu'a ce que le borax ait fair fon effee

d'ébullition .

11

en ellentiel qu' une charniere foit pro–

prement foudée.. Pour

cct

etfet , il faut ntetcre une

juRe proponrion de foudure, tar\t pour ne point por·

ter plufieurs fois au feu, s'il en manquoit, que pour

évir~r

d'en charger

l~s

coulilfes, ou de boucher quel–

ques charnons, ou de fouder.

la cuvecre avec le

def~

fus . Si on foude enfemble les deux pieces, on ar–

range fa piece (ur un pqt a fouder, ou l'on a pré–

paré un lit ele charbons

plat~;

on arbnge fur la pie–

ce

&

aucour, d'autres charbons allumés, laillant ou:

a

découverr-; o u· facile

a

Mcóuvrir, la parcie

3.

fou

der. O n a la

lampe allumée

~

on enrr<Otient le fe u

avec un fouf!hr de loiil, pour échauffer également

la piece, en prenanc !oin dt> ne 'lui pas donner trop

de ohaleur: puis on ,la porte

·a

la lampe, ou on fou–

de au chalumeau . On la tire du feu, on la la ilfe re–

froidir, on la déroche

,.&

on la nettoye, c'ell-ii-dire

qu7on enieve el(aélement cauce la !oudure, fans rou:

cheu au

~harnon,

ni

a

-la .coulille d' aucune

fa~on ~

Pour cet elfer, 011 a deux échopp<>s piares

&

i11cli-

11ées·; !'une pour\nettoyer

a

"dfoite. l'aucrc

a

gauche.

ou une [eulc

a

face dro.ite .

~a

chao

nier" necroyée,

on la rafiemble

&

on

Y'-'

palie

u.ne

goupille facile _

On a eu le foin de

frot~er

les .charnons de cire, alin

que

l'a~ion

de la

foudur~,

'il en efl veRé fur les

charnons, foit m<lins vioH,nt.e. ÜJ1.Tait alter les deux;

cotés,

&

jj

l'on

apper~oit

des traces fur les char–

IIOIIS,

c'el\ ·une mar.que qu'i( el\ rel\é de la loudure.

11

fauc rpu t démonrer,

&

l' llcer;' C'e!b

UfJ

défauc pré–

judiciable:

&

voi la la charniere montée,

;r~BA

TJI':KE D! CH Jt TON,

'11/ZnÍtr,•

d• fobriquer /u

tabarieres

de tartoll, rollliN , qilarriu

&

O'llale.s .

U

faut ~avoic

des otou les d'un bo•s b1en

!é~;

Les plus

grnl)ds maules pour ho.mme font du numéro

36.

l is vonr coujour< en diminuanc d•une ligne jufqu'au

, mrméro

30

incln!ivement .

r

"

Les

moule~

pour

femm~s

fonr des numéros

2.;

&

l.<l-.

&

p.lus petirs

fi

l'on veut, mais les deux pre–

(ll.i~rs m1méro~

fgllt les pJus en ufage .

Qqqq

ll