6to
S
Y M
1~
ferpent, touc deox
JYmbofu
de la íagelle,
1
1
un
p aree qu'il voit clair au milieu des ténebres, l'aurre
paree qu'il fai t garder adrouement fa rete'
&
expofer
tour Ion corps pvur la couvrir .
11
a l'adreae de fe dé–
pouiller de ía vieillc pe1u pour en preodre une nou–
:velle. enfin
il fa oc
r~.
précaurionner coaere les char,..
mes
de
l'en~hanreur
en fe bouchant les oreilles .
Vénus fe conr¡oit par la pomme que París lui ad–
jugea, par fon fils Cupidon qui efi íouvent aupres
d'elle,
&
par un !{Ouvemail qu'on
tui
don~1e,
pour
monrru le I'Ouvoor de l'amour; quel<¡uefóiS par
le
boucher
&
le cafque, pour pei
0
dre la force de cecee
paflion. Dion dit que )u les dans les affaires les plus
1mponances, fe
íervoot d'un cachee ou écoir. gravé
l'tnus viflrix ;
&
qu'ii
li
baraille de Poorfale, ol don–
na ce mor aux loldars
1
comme Pompée celui
t/'Htr·
cults Í11viflur.
La Vénus adorée
a
Paphos
1
n'avoit point d'aurre
fig ure qu'une picrre u!llée eo borne ! telle qu'on la
vctit fur quelques médaolles de
~tte
volle,
&
lur celle
d'l·hdrien, frappée avec ces mors,
r•tll
ro/••••• .
Jupiter écoit au/li figuré par une grofle pierre ron–
de coupée par la moirit!, tel qu'oo le voit fu r les mé–
dailles avec l' infcription
:IH'I'C
uc¡oc. L1 rece efi
de Trajan ,
&
le revers pone
Ca<~.ETli!JlN
.,¡
11 ,,, ,
ou écoit adqré celui que Cicéron' appelle
Jupittr
/11pis .
V
ella .ell repréfentée ordinairement aaifc, ou ele–
bour, tenam d'une main le palladium,
&
de l'autre
une parere, ou la
captdunetlla .
O n crouve
m~me
da¡¡s
le livre de M. Vaillanr, une médaille de Jul ia Pia
1
oii au-lieu d'une parere, Vefia tiene une carne d'a–
bondance. D'aurres fqis elle tien e une halle, ou droi–
te, ou' tranfverfa le .. On la voit a/lile au revers d'une
fr,édaille de Vitellius, teoant d'une mail), la parere
1
.~de
l'autre un f!Jmbeau allumé; elle
~ll
debour avec
Jes mémes
:/Ymbolts
fur une médail le. de Sl lonine¡
l'une
&
l'au rre fe rrouvenc daos le favan r ouvrage de
M .
~ ~anhein,
de
Ve(f¡J
&
P~~t1mibu¡,
,&
on verra
· pans le
m~me
livre fes différens cypes de cene dée[:
fe, tant lur .les noédailles gregues 9ue fur les latines ,
Mars efi hg uré avec le cafque
~
la cuirafle, te·
pane une Rique ou
~afie
d'une mqin,
&
un trophée
de l'aurre .
•· La Plix fe 'fait connotcre par la branche d!olivier,
oupar un flambeau, avec lequel elle mee le feu fur
J.Inmonceau
d'~rmes.
La Provideo¡ce pone une baguetre done elle
f~m
ble roucher un globe, pour
marqu~
qu'elle gouverne
Je monde; elle, efi
cres- touve~ r
aurTi
repr~fencée
te–
J!anr un globe a la mai
0
droite,
&
de
1~
gauche
un~
Jongue
ha~e
rranfverfale .
L' Abon<jance étale des épis;
ell~
a
a
fes pié' un boif–
feau d'oii forren e dt:s épis,
&
uo pa vot, pour figurer
Jlatrencion du princc
a
enrrerenir l'abondance qans fes
étars. Q uelquefois un
•y
voit un
v~ifleau
qui
moqcr~
!JU'on a fai t venir
el
u b!cf des pays éloig nés .
·
'
Le P iéré efi qrdinairemeot COlJ Verte d'un grand vqi·
le;
quelqu~fois
elle a les bras éreodus en forme de
fuppl ianre . On la voir aullj
tpq~nt
en main un tem–
ple qu une boere d'encens pour jetter fur un amel;
a
fes piés·en uo¡e cicogne. Tous ces
.f¡múolts
iigni–
fient que la
piét~
paroir dal)s les prieres 'publiques
&
particulieres,
&
elans les devoirs que l'on rend
.a
fes
pareos . Qn die que les
cicog~es
oourriífen c les leurs,
&
qt¡'elles onr éré nommées pour cela par l!!s H.!breux
&
les
Larins
avu pi4.
La Liberté ciene d' une main le bonnet, paree que
!es efclaves écoienr roujours rece nue,
&
qu'en
les
af–
franchiffant, on leur méttnit fJn bonner ..
~e
l'aurre
rnai¡¡ elle pone une baguette n0mmée
vmd1fl11,
done
!e ¡i'réceur couchoit aulli
le~
efdaves
1
pour apprendre
9u'il les tiroit
de
1~
fervicude
~
du pouvoir qe
le~r
maltee.
' La Libéralité tieqc
a
la main une tabletee quarrée,
,::mmwchée, piquée d'uq cerrain nombre de poioJ[S
qui marquerit ce que le prince doonqir ele blé on
Jl'argenr. Ene prélide ii
tqus
le~
congiaire¡.
La Clémence porte le plus fo(\vent une branche
ll'dlivier qui CF_aélédfe la douce¡¡r;
qu~lq~efois u~e
branc~e
de launer, ¡g rce qu'on s'en fervoot pour ex–
pier
les
crirníoiels .
~ Noble~e
porte une hafie, pour marquer qu
1
f!lle nqus approche des dieux,
&
une perite image,
paree qu'on confacroít celle de fes ancecres'
&
que
le nombre de. ces images étoit la preuve de l'antiqui–
jé
de la race.
· Jta
P.udi!=ité eft couverte
4'an
¡rand Vl?ile,
~
11
!e
S Y M
doig:c fur la bouche, po\lr r.!gler les .l11birs,
l~s
reA
garas
1
&
les paroles.
La
Sécumé ell: al!ife négligemmenr fur un
chaif~
la
r~~e
appuyée lur fa m•in, pour munrrer
.qu'ell~
n'a roen a craoodre.
I,.a Forrune efl tao
rllt a/life ,
&
ranroc debouc
re–
nant un
g~u vern•il,
par.ceque
les
payens
croy~ien'c
que le halacd gouve¡noor rour . On voit une roue
3
coté d'ellc, pour annoncer Ion inrontb{lce;
&
dans
fa main une carne
d'abond~nce ,
puce qu'dle répand
avcuglémenr ¡ous les biens ,
La Yaleur,
virtl!f,
efi repréfencée fous la figure
d'une -femme calquée
1
rennant d'une main la halle ·
&
de l'aucre, le parazonium, rype aflez !emblablc
~
celui de Rome.
~
Fél icicé ell peince p
ar une femme débout, v@.
cue de la llole, tenanr la caduc.ée d
1
une main,
&
1
3
corne <l'abundance .de l'aurre.
L'Efpérance olfre de la main droice une poianée
d'herbes naillames, ou un buuquet de fleurs ;
&
de
la gauche releve fa robe par derriere.
La Fécondicé efi repréfencée fur une mt!daille de
Jul ia D omn.a, par une femnoe demi-nue, conchée
a
terre, appuyée le bras gauche fur une corbeillc
rc:.m~
plie de fr uirs; de la main droir elle rouche un glo–
be, aucour duque! fon t quatre petics enfans.
La J oie,
hilaritu,
brille fous la figure d'une fem–
me debout, yui tiene de la maio droice une palme, ou
une branche d'arbre;
&
de la gauche,
la
corne d'a–
bonda nce .
f...a Foi ,
fidu
ou
fidu
publi<~J,
cll le pl us fouvent
figurée tendant la main
a
qudqu'un en ligne d'alru–
rance , fuivant ce palbge de Vdiere Maxime:
f/tiJt•
rabile fidti
1JIIIIIUJ1!
dexteram ji1a111; ftrt((/it!ttlfll .futu.
tis
/nunan~
pignur, ojfmtat .
Cependam lllr
1~>
mé–
da ollcs d'Hadnen,
&
de plulieur; aurre cmpereurs,
elle efi défignée par une temme debour qui
tiene
de b main droire des épis;
&
de la gauche, un
pe~
rir piar cl¡argé de fruics.
On ne finiroir poinr li l'on vouloit décrire cous
les cypes de ces divinirés lllb3lrernes; on apprendq
a
las conqoitre par l'ufage meme des médoillcs .
On trouve au/li fur les revers des médailles des
figures fa ns bras
&
fans piés, q,uc nous appellons
f,ermes ;
&
li
nous en
croyon~
Pohbe, la
fup~rllirion
en efi venue des qu erelles que le; pcupl es onc eues
pour leurs limites, lefquell es érant appailées, ils éle–
voient
eles
~acues
aux dieux qu'ils c.'roynienr avoir
prélidé
a
leur accord , De-la viene le
)ttpiter ttrmi–
nqlis
des Crotoniaces
&
des Sybarices ,
L'Equit~
!le
la Monnoie porrenr égalemenc la ba–
lance ; íouvent on mee rrois figures pour la Monnoie,
qui ont chacune
a
leurs piés un fourneau,
ii
caute
de l'or, de l'argent
1
&
du cuivre, qui fon r les trois
mécau~
fur lefquels on bar la monnoie . On y voit
plus fouvent rrois perits ras de monnoies.
Deux figures , a¡¡ milieu defquelles efi ce mor,
o~~
o
N 1 4
,
marquem 1' alliance que
f~ifoient
cer·
raones villes
les
uo¡es avec les a<Jtres, don e elles vou–
loient que leurs dieu.¡: fuflent l¡:s témoins
&
les
ga–
rans '.
Deu~
figures
1
qui pnt
a
l~urs
piés une roue ,
&
qui tiennenr le doigt !'ur la bouche, fonr les déef–
fées
veng~reffes
des erimes, dices
/l{tmefls.
La ro
u~
dénote la févt!rité;
&
le doigt
r~r
la bouche ap–
prend
a
ne pas fe plaindr¿ de la ¡ufiice des dieux '
comme li leur col ere épargnoir les coupables , pour
ne courmencer que les gens de bien:
Lmto mim grq–
r/u ad
J11i
vindifla11¡ dhJina proctdit ira ; (id tardi–
faUm
{11pp!iFi gravitqte compm.fat,
die
V
alere Ma–
xime. '
Trois figures qui fe tiennent par la main, comme
pour danfer, tone les rrois graces.
Trois
figure~
qui fupRortenr un grand voile écen.
du en are lur leur
t~re , m~rquenr
l'écernicé, ou les
trois différences elu rems palié, préfent
&
fucur , qui
font confondues
dan~
un. feu l inllant , incoiU¡rréhen –
fible
a
l'efprit humain . L'érernité ell eucore mar¡¡uée
par une figure débout , qui tiene daos une de fes
mainJ la t4te du fol ei l,
&
daos t'aurre celle de la
!une, 'paree que ce foñr les deux dieux que les Egyp-
tiens croyoient éternels .
·
Trois autres fig ures armées de flambeaux , de poi•
gnards
&
de ferpens, font
les
furies, nomo;nées au¡re–
~r~ent
euminidts
&
¡rynnies,
qui ;portent la difcorde,
le fer
&
le feu par-tour .
Quatre perites
fi~ures
délignent les quaere
jaifonf
de l'ar¡oée. La feutc c¡ui ell
y~tue,
marque
l'bit>er;
l'¡rtl·