S
Y M
i••ut~mn~
fe dillingue par un
litvrt,
pnce que e'eft
la
lailon de la chaOe ; le
pri11tmu
pone nn
pani~r
de fleurs;
l'été
une faucille pour
le$
moiífons.
Une efpece de groOe pierre
en
forme de monta–
gne, rrainée fur un' char
repré(enre le foleil, rel
qu'Hélagabale l'adoroit, felon l'opinion de ce
u~
qui
croyoient que cet a!lre écoit une pierre enflammée.
L'éwi le qui paroir au-delfus , e!l l'étnile qui précede
le íoleil,
&
cecee é¡oile uous Íert
it
dilliuguer les mé–
daill es
de
ce prince d'avec celles de Caraca
!le
1
a ce
q ue prétend le P. J obert ; fa remarque íeroir ¡ulle,
(¡
coutes les médailles de Caracalle avoienr une étoi–
le; mais
cerc"
étoi le ne s'y erouve pas ronjours
¡
&
quand
ell~
paroir, elle accompagne le plus íouvent
des rypes qui ayane un rapporr muqué Jvec le ía–
c t rdoce d'fiélagabale applaniífent tome dijficulté.
Quanr au foleil levanr, il
ell
repréíeneé par une
figure IJUC, COUrOOUée de rayons,
3V~C
Un fouet
a
la main,
a
cauíe de la rapidité de fa courle .
Les figures
~ou¡:hées
&
appuyées íur une vaíe font
les tleuve5 ; quelquefois cependJnt les rivicres pa–
roiífenr ,omme des figures
a
mi -corps qui nagenr
dans Pea u
t
M . Vaillant a!TQre que les fleuves ne fonr repré–
fenrés
couché~
que quand ils en regoivenr d•aurres
. qui les gronillene,
&
qu'alors le fleu ve qui porte íes
eaux dans un
~urre
ell repréíenré debour.
M:~is
cetr(l remarque de M . Vaillant ell C:l6tr-Qite
par plufleurs médailles
¡
je me conrenrerai d'eq cirer
deux.
La
premiere, qui ell de Qordien Pie, a é!é
frlp pée par les S.liwlniens daos la Lydie: on y voit
au revers deux
fi~ures
couchées
•vec
des j
0
nas
&
des urnes
¡
ce fonr deux riviere<, done l'une, qui
elt
Je
Paélole ou l'f-!yllus, íe jer¡e daos l'.fiermus. Dans
la feconde méd,til le , qui ell
d'Ap~mée,
on voit le
M éandre
&
le IV{aríyas, rous les deux
couch~s,
quoi–
que le NJa!fyas íe jette dans le Méandre . Ces deu¡¡
médad les fonr c;rées par M. Spanheim dans une de
fes
lerrr~s
a
Morel .
Les figures couchées dans des lits font des exem–
ples d'une c6rémonie parriculiere aux payens, nom–
mée
ldlift.~r1J6 .
En
e~'er,
dans les grandes néceOirés,
comme ¡Jl)ur f.lire cefrer les maladies conragieuíes ,
ils ll]erroienr d.1ns_ des lits magni fiqu e< des iJoles
~e
c~rta ioes
dé,tés
l
comme 1\pollon , D iane, Larone,
Cércs, la Forrune, Neprune, H ercul e , Merenre.
Tiré-Live prérend que cerre íuperllition, qu'Amo–
he
r~proche
aux payens ,
commen~a
l' an
¡66
de
R
me.
11
faut parler mainrenant des
jjmbo/cs
des provin-
ces
~
qe> vdles.
·
Les provin<"CS onr
¡:1areillemenr des marques qui
le' fonr conno!rre, foit dans leur habillemenr, íoit
dans les
fjmbolu
qui les eljvir
0
nnenr .
~·
Afriqúe cll coe/féc d•une ré¡e
d'éléph~nt .
Elle.a
qupn~~
d't>lle up ícorpion, un íerpenr o u un lion,
tous animaux qui naif{ ene dans ce pays. On
y
voie
uelqQefu!s
des
monragpes ,
a
cauíe de celles qui.
s'~~
levtnc 1ulquc aux m¡es
1
d~ns
la Ñ\Juriranie Tmgt–
lane,
J.'
Ane
~1\
Jelignée
pa~
le ferpent'
&
par un gou–
vernad , pour montrer que o'ell un pays oil l'on ne
pouvoir aller que pat· mer.
Je
ne fai
{j
les
deu~
íer.–
pen~
íur la médaille d'Augu/it>,
.A/ia
fobafla ,
ne
li–
gnifie~t p~s
plurqr
qu ~
1'
Afie divilee en tre lu i
&
M.
.¡\.nroine revine en
ent~r
a
4u¡:nlle, apres la batlille
d'i\frium.
!A i urope o'a poinr de
/jvt)bole.
parricu lier; ear les
Jllédailles ou l•on voir ÉÚrope enlevée par Jupirer
transformé en raurequ, íonr les médailles de S1don.
.\..'Orient en figuré par une ct re jcunc, couronnée
de "rayons; [ouvent le mot
Orilf'lt
y en
ex
primé.
L1
tvbcédoine ell vérue en cocher, le fnt¡et
a
la
f!lain
1
Óu paree qu'elle fuurnifl"oir d' excellens che–
va
u~,
ou paree
qu'ell~
honoroir parriculieremene le
fol ei l .
(..~s médaill~s
de ce p3ys-la porten e aum la
(lt<tlfue d'f-lercule, dont
1~
rois de Macédoine re
vanroienr de de\cendre .
J,...a M auriranie íe marq ue par un . cheval
&
par une
hou'mne '
a
cauíe de la vire(fe de fes courfiers'
a
qui
Jo'on ne donnoit jamais de l'épéron , co.mme on ne
jeur rnerroir jamais de mors
it
la bouche .
L<Egypre íe connoit par le fillre, par !' ibis
&
par
le croctJd_ile. Alexandrie prend un bouquer d'épics
&
un íep de vigne .
.
L' Achúe íe dillin<>ue par un lapm , done elle nour•
- r it g rande quantirl!
7
ce qui l'a fa ir nommer par Ca–
ull1
Ctmi~u.lofo.
On la voir eq habit de [Qldat, avec
S
Y M
611
un petit bou!!lier,
&
deux javelots,
~
caufe de la
valeur de fes peu1>les. Elle rienr des épics,
a
cau
fe
de ía ferrilité.
1
La Gaule
a
u1¡e
~ípece
de javeloe, que Virgile nom–
me
g4j11111,
Elle etl:
v~cue
d'une faie , aOet. íemblable
au julle-au-corps qu'011 y porre aujourd'hui. La íaie
étoit un habit milira ire .
La judée ell
~n
robe,
&
fe connoit par le palmier
qu'elle porte, ou conere lequel elle en
appuyé~;
c'ell:
paree qu'elle fdit partíe de la Phénicie,
~
qui pr-o–
premeqr aooarrienr le palmier, done elle a pris le
nom
~oJNnH .
L'A•·abie íe marque par le chameau qui, dans ce
pays-la, va
plu~
vire que le cheval,
a
ce que die Arií–
tore, par la canne parfumée
&
par l'arbre qui porte
l'encens .
La
Da
ce ell: repréfenttfe en habir de femme , por–
ranr un ¡aveloe avec une tére d'1ne, rype de fa va –
leur; les anciens ayant nommé cer animJI
~¡,.
.tó•l..,.,
~
en ayant fair en Orient la monrure des princes:
quelquefois c'en une r!re de
b~uf
ou de cheval; qui
ferr de
JY11¡bole
a
la D.tce,
i\
caufe des rromperres
paphlagon iennes donr le Íoll
~pprochoir
rorr _d_u cri
de ces animaux. Elle cll aulh quelquef01s afh!e
fu~
une corre d'armes , avec une palme
&
une enfeigne,
a
cauíe de la bravoure de íon peuple .
La Sicile ell déflgnée par upe rece au milieu de
trois cuilfes, qui font fes trois promooroires. Elle
a
quelquefois une faucille
&
des épics, pour faire con,
noirre fa ferriliré .
La Pan11
0
nie ell marquée
p~r
deux flgur'es de fem.
mes
v~rues
a
caufe de la froideur du clima
e;
elle rienn
des eníeignes miliraires
i\
la main, pol!r caraé!érifer
la vaillance de fes habirans.
L'lralie' comme reine du monde' ell
amf~
fur un
globe , la oouronne ro urelée fur la
t~re, ~
c:tufe de
la quanriré de villes qu'elle renferme,
&
qui marque
fon empire íur l'univcrs ; la corne d'abondance qu'
elle tiene d'uoe main, dé(igne fa
ferriliré , Ce
¡y
pe
de l'lralie fe renconrre íur les médail les de Ti rus,
d' Anrcnin-Pie, de Commode ,
&c.
Daos H adrieu ,
l' lral •e ell repréíenrée debout, s'appuyanr
de
la main·
droite íur une ha
!le
fans fer,
&
ren•ne
de
la
gaucho;~
une corne
d'abond:~nce.
La lége11de elt
l talia.
L~
Germanie en raillée Cll grande ftmme, aven.
un javelor
&
un bonclier , plus long
&
plus érroin
que
ceu~
des Romains. Les Griíons
&
la ville,
d'Auf~
bout·g ont pour
JYnrúo/e
la pomme de pin,
a
caufe.
d!! la quanriré de pins qui íc rrouvenr íur les
Alpe~
voilines du
pay~,
dir 0 .-rélius.
L'
Arménie porre le bonner en !=Oqueluche, av«t
l'arc
&
les fle.:hes.
Le roya11me des Parches efl repr.éíenté par une
femme habillée a la mode du pays, avec l'arc
&
le
carquois,
a
caufc de l'habileré des Parrhes
i\
rirer des
fl eches,
m~me
en fuya nr .
,
La Birhynie
ti~nt
lln carrouche parcil
ii
celui qu'on
mer
i\
la mai n
de
la Libéraliré . Ce
fpnúol•
pourroit
bien
~rre
parciculier aux médailles
d'
Á.drien,
rtjlitu,
(ori
Bithyni4,
&
peindre les largelles que fit ce prin–
ce, pour rérablir les vi lles de ee
p~ys
que les rrem·
blemens de rerre avoiene renveríées, p.rtncipalement
NicotT\édie
&
Nicée.
La Cappadooe porte la couroone tourelt<e,
&
U{l
gnidon de oavalerie, qui marque les
troup~s
que les
Romains en riroienr . Elle ell aulli ordioairement
ac–
compagnée du monr Argée, Íoir qu'elle le
~icnne ~
la mai n, íoit qu'on le voie placé
~
íes piés. On fait
que
l~s
CapP.adocien! l'adoroiene comme une déiré ,
La Méfopotamie figure corre
deu~
fleuves, le Ty.
gre
&
1'
Euphrate, avec une eípece de
mirr~
fur la
tére, die 1\nroine Augnflill; mais
{j
la médai lle dé
Tr~jan
qu'il cite en celle íur Jaquelle nous lifons
Ar–
flte~Íif
&-
Mrfo?QttfiJJÍII
in
potdJ(ItCl/J.
P.
R:.
redafld(,
il
y a gran?e appareoce 9u' il a pris l'ur¡ des
deu~
.
fleuves, qut figure
1~
Mefopotamte pour la provtllce
mame.
La grande llrer-agne, qui eíl une !le,
Ce
reconnol~
par' le gouvernail íur lequel ell e !
1
appuie,
&
par une
~roqe 'de
nay re
il
fes piés, ain[¡ que par la furme du
boucli..-r,
&
do ¡avelor plus long ·que le romaí11 .
{..es villes _parricul iere.s ont eu aum des
fy.mbqlu._,
fur leíquels ¡e ne m'érends poi
A~,
paroe qu'or<hn:u.
¡·eme11t la leger¡de les
indi~ue;
outre qu'aya11t
~
par,
ler des
animau~,
je vais
~ere
forcé de
f~ire
mentiOil
de la plíl¡>art de ces
JYmbolcr..
L'abeille en
l'embl~nte
de la v.ille d'
Ephe.fe. p3rC_Q
q ue les
~qfes.
fous
la figure
d'~b.eilles
t
ycon<lul..
.
.
.
(q¡~l\~
'