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su e

tlivii:C les

focs bitumincu.'(,

en birumes proprement

.dirs, qui !ont liquides ou concrers, en loufre

&

en

:ad~nic . floy~z

BJTUME, SouFRI!, ÁRSENJC

&

Sucs

ARStNJCAUX .

(D .

J. )

~U

CA

Y

CADA, (

G¿ug.

1110rl. }

vil le d' Afrique,

a

u

royau '!le de; Tunis,,

l"lll:

une h>utc monragne, qui

s'é~

~end

1ufqu'a la mer, a l'endn>it du golphe de t

1

u–

midie,

&

a

douze 1ieues

de C

onflantine, du d\té du

11ord . On prércnd que c'etl.la Tacacie de Prolomée,

a

llqu~lle

il donne

29

rlegrés

de

longituda '

&

32..

~o.

.Jc

latttm{~.

( D. J.

)

~lJCCAOAt

A, (

Giogr. mod. )

perite vil!e des In–

des orientales, dans

13

parrie occidenrale de l'ile de

Boroéo,

a

l'cmbouchure de la riviere de Lavi, avec

un porr, que M. de Lisie nomme

Rorto Dato. (D . ] .)

UCCA 'SES, (

Giogr. anc:)

peuples de la Gaule

Aquiranique. C'efl Pline ,

/.IV.

c.

19. qui

en

parle .

M . de Va lois,

p.

s

24.

eroir rrouver des rraoes du

nom de ce peuple dans

SccuJ' ,

ou

Saucats,

bourg

li–

cu¡1 entre la G1ronne

&

I'Eyre,

a

rrois

licues de

Bourde;¡u ~.

(D.

'J.)

SUCCEDANÉt:, ad.

en

Pharmaci~,

efl un remede

qu'oh fuhflirue

a

un

aurre qui avoii éré preferir d'a,

bord, lorfqu'on ne peur pas fe procurer les drogues

nt'cellaires pour la compolirion de cer aurrc .

f/o:¡e-;;

SunSTITUT . Ce mor cfl

form~

du lacio

fitccedo,

luc–

céder, venir apres.

Subftitut

~ jitcced~~neum

emporrenr la

me

me idée,

3

rooins qu'Qll n'aÍmC

ffiiCUX,

3VeC

q_uelque

aUteUrS,

employ~r

' le mor

fobflitut,

pour un bmpre qu'on mee

ala place d' un au rre

de

pareille verru;

&

focuJattie

pour

Uf]

remcqe (:Orppofé QOilt

Olj

~~ f~r¡

au !i\!\1

q'UIJ

aurre.

SUCCÉDE~,

v. n

(Gram.)

c•efl

l'e

fuiv~ei

les

jour's

re

fuccedenr. mais ils ne fe rellemblent. pas .

C'e!l Femplir la plaoe qu'un aqtre

a

laiíf¿e vacantei

q¡tj

l!fl-ce qui

foccédt ra

a

ce viei l abbé

1

Ctefl regner

rou r-ihtOUt' ; les p:tflions íe

fi•ccedmt

tour,~-rour

les

une; aul pprres, & formenr le zodiaq4e d{! notre vie .

o.,n

hériter;

u~

lils

fouetfe

ii

toure

!~

richelle de fon

pere . c•efi avoor un bon o u mauvai• fucces

i

cette

e!Jrrepriíe vous

fitccétfero

bi~'!

011

mal .

Voyez

Svc–

CES' Et¡R .

SU~CENTEU~,

r.

m. (

!f.ifl.

ecc(if.)

fynonyme

a

fi11;,cha¡Ur8 .

SUCCI::NTURfÉ.,

adj. ( At

w.

l

deu ~

mufcles du

bas-venro·e, appe(lás mainre.na(lt

pyrmuit(au.x.

f/t¡JJC~

P'I'~"MjDA\}X .

SUCCES,

r.

m. (

Gram

l

fin ou i(l\Je bonne ou

m~\tvaif~

d'u!\e affaire. Le

Ji~<·ciif'

d'·une enrreprife ne

_d

'p~nd

pa s roujours de

la prudence. Cerre venu

llOl\S confole

f.:ulemen~.

lorfqu' il ntl répond pas

~

no~re

atreme . Que! que foir le

focch

d'une chofe,

il

~\C;nt

de l}oeu. (1

n'~r.rive

jan'tais, que ce qui doit

arr.iver ,

51

le

jueces

étoir aurre, il (audrojr qllt: l'ot·–

dre vnivcrfcl changent . Lor.fqu e J' li:rre raur.-puiR,tnt

grqrifie uno créa rure d'un bon

jitcteJ',

il flti! un mi–

raele aun\ grand que quand il créa l'univcrs

~

11

fqqt

1~

mC-otc puillanae p.oqr ,qhanger l'enchalnement uni–

vcrfel

d~~

caufes, que P.Our l'infliruer. Si Dieu é–

courqir

IJOS

fouhaits

&

qu'i l nous

accord~t

des

fitc–

ú¡

~els ,

que nous les

d~liron$,

il íero_io mar-cher l' u–

nivqs

a

norre•f.tnrailie,

ll¡,

fou.vent

¡¡ ,

nous ''hiri<;–

roi~

íévercme¡tr , Q ui efl ce qui fait, li

lefitcces

qu•

il demande , ell celui qui

convien~ vr~imenr

au bo11

fen~

?.

~ecvnno)ífons

done la vanir-é

&

l'iodiforérion

de

liQS

yc:cux,

&

íoumettOIIS nous au1 évt'11emens .

fi

~~ESSEUR ,

f.

m. (

G,r(m.

&

JurifP.)

efl ce-

(uo gui

rempl~ce

quelqu'un;

c;~•en

IJn

tQ~me

g:éoérh

1

q ue ·Qui com.prend dilft'o·en¡es fortes de

pe~fonoes- qu\

fuccedenr

~

des rieres

&

a

des objecs dilférells.

Un

héri~ie~

efl un

jucce/Jettr

a

totre univerfel, mais

tour

Jitccef!eur

11'efi pas héri rier .

Qo peut

e~re

focc.ffiur.

d'uq c\éfunt

QU

q'j,lnc per.,

fonnc vivanre.

~es

légaqires UIJÍverfels

&

particuliers font de

jitcceffit(I'S

a

111\ dtlfunr, l'un R ti!re univerfel, l'au,

rr~

:\ riere

parriculie'~;

mais ils ne fonr pas héritiers ,

!1

donarairc correvifs, efl u_n

fitcc~u.r ~

l'ég:t_rd

de Ion dpnataire, qtUtnt aux boens donnés.

q eh¡i qui efl

p9urvt~

d' un l:¡énélice, au, fieu

&.

place d'un aurre, efl le

foccejfellr

du précedent ri.–

rula

ir¡;, -quanr

~u bénéfic~ .

L'

acquér.e.ur

q'un otlice en

lcfocc~ffour

de fon pré–

déce{lcur : d-1ns les offices

d:e

procureur

&

de not:ü-

1re,

c~lui

qui • acheté l'otftce & .la praciqu_e,

~ap,pelle

fi•f•·~Jfertt•

a

J'ojfic,e

&

prnfique-

f/oy~z IJ~Nt.FIC6.

E-IÉR¡TI EI\ , LEG&, 0.fFJCti,

.Pt~.,.nQYe-,

Sue-

cllss¡oN. (AJ

'4ome Xfl.

suc

SUCCESSIF, :tdj.

(

Gram.

&

JurifPr. )

efl ce qui

efl relarif

a

une fuccellion, comme rirre

ficce[ft.f,

droit

Jitcc~lji.f.

Voyez

SuccESSJOU .

(A)

SUCCESSLON

en Philojophie,

en une

idée qui

nous viene en réfiechiífanc lur cerce (uire d'idées en–

chainées conflamment les unes aux aurres dnns no–

~re

efprit, lorfque nous veillons.

La dillance qu'il y a entre les parties de cerre

Jitc–

ceffio",

efi ce que nous appellons

durée.

Quand cee–

re

fio:cejfion

d'idée ce!T'e, nous n'avons pas de per–

ceprion du tems, 1li de fa

dur~e;

ma is le moment

auquel nous nous endormons,

&

cclui auquel nous

nous réveilloos, femblenr joinrs enlemble .

Ceux qui penl'enr que nous aoquérons l'idée de la

jitcc4{fion,

1!11

obfervan! le mouvemenr par le mo–

yen

'des fens, tombenr dans le fenrim l'nt de

M.

Look -

& par. deli, quand ils conliderenr. que le mouve–

ment ne produir pas

l'idée de

fitccejjlon,

autrement

qu'en produiíanr une fui te conrinue

d'

idées qu'on

peor difliag uer les unes des aurras.

Un homme qui oonlidere un corps en mouvement,

ne percoir poinE le mouvemenr, a·moins que le mou.

vemenc

n~

proc!uiíe uqe fuite conflanre d'idées íuc.

ccffives .

Mais en qpelqua lieu qu'un homme foit placé,

quoique

ro

u

e

foir en repos aurour de luí; pourvu

qu'il penfc,

il

aura l'idée de la fuccel1ion .

Voyez

TEMS .

Suce ESStON, f.

r.

(en Aflrottornie. )

la

fitcc4fion

des lignes, efl: l'ordre dans lequcl ils fe fuivenr,

&

fuivant lequel le lolei l y entre I'Qocellivemenr , On

appelle aurli cerre

(ucce/fion,

ordre des fignes ,

&

en

larin

cotJ.fcque'!lill, fl¡ry•z

SJGHE . Cer orllre efl ex.

primé dat¡s les deo" v¡:rs rechniques qui• fuivenc .

$uut aries, taurus, gtmini, cancer, lto, vi-rgo,

f,ibra,q_11e, florpius, m·citet¡etu, caper, 11tnpbo1·a,

pifce,-

.

Quand une planere eft direéle, on dif qu'elle va

1

íuivanr l'ordre & la

Jitccejfion

des ligncs, ou

i11 COIJ•

fir¡umtic,

c'efl-a-dire, d

arics

en

tattrur ,

&c. Quand

1

elle efl

rerro~rade,

on dit qu'elle Ya conrre l'or–

dre

&

la

jitú4fion

des

fignes, ou

in antuede»tia;

c'efl-~-dire

, de

ge111ini

en

tauriiJI,

enfu i[e en

aries.

&o.

V~yez

0JRECTI!, RÉTROGR AD É,

&.·.

Cbam-

b.ers,

(0)

SU(CESSJON , (

]l•,..iJPr~trl.)

en générai, efl la ma–

niere donf quelqu'un emre en

la

place d'un au tre,

ou receui ll e fes biens

&

fes droirs avec leurs charges.

On fuccede

a

une perfonnc vivante ou décérlée

dan5 un office, daos un béoéliee ,

Qn peuc aulli f'uccéder aux biens, droirs

&

char–

ges d'une perlonne vivanre, fvit

p~r

donarion, ven–

re , échange, rranfporr, fubrogarion ou aurremenr .

Mais l'on enrend plus ordinairement par le

cerm~

de

focccljion,

la 111aniere donr les biens , droirs

&

dtarges d'un

d~funr

font tranlinis

a

íes héririers ou

l~garaires .

.

On en.tend auffi. par

Jimef.(iotl

ou

hérédit~,

la

m~

fe des boens, droots

&

charges

qu't~ne

perlonne latf–

fe apres fa <more.

Les

fi~eceijiotu au~biens

&

droirs d'un défunr font

légirimes ou reflamenraires ; on appelle légirimes ,

ou

ab ineejlat,

oelles qui dérivent de la loi feule;

&

teflamenraires,

ceU~s

qui fonr

fondé~s

fur le tefia.

m

en~

du défunr.

On appell e

béritier,

Cl)lui qui recueille une

focc~f­

jion

en vertu

d~

la loi, ou qui efl

inflicué héririer

par refiamenr . On app.elle

ligataire-,

celui qui re–

cueille une

jucccrjio11

en wut ou en partie par ref–

ram~nr;

mais

a

rirre de

le~s

,

&

non

~

ritre d'infli- ·

(u~ion

d'hédtier ,

Toure perf(!)nne efl habile

il

reeueiltir une

focctf–

jiot¡ ,

a

lac¡uelle elle cfl appellée par la loi. -ou par

1~

difpoliriun

de

l'homme . a-moins q_u:il n'y air daos

l'héri~ier-

quelque. cau[e d'incapacieé d'hérirN _

Lu

jilcccr}to11

ne compreud p3s tOUfOU rs

t{).US

les

biens donr jouilloit le défunt, mais leulemenr ceux

qu'(l a pu tral1fmeme

a

fes

héri~iers.

It

fe crouve quelquetois dans une

.focce./Jion

plus

de

de

tres

&

charges

~u

e

de

biens .

Une

focce~{ion peu~

meme

~rre

fans. bieas_,

foir

qu'ils fe rrouvent abferbés par les

de~res,

foot que

te

défuot n'en ai[ la ill'é aucuns ; c'efl

a

l'héririer

a

voir s'il lui convi

en~

d!acceprer la

[rtccufion,

&

~'il

efpere y rrouver quelque bénéfice

p&éfen~

ou avenor·,

Les charg:es des

jilc~rfto"'·

íonr,de rrots forres; la

S s s

pr~,