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SUB
Mais comme on n'eft piJ!S obligé de re rervir de
termes
pr;caire¡
pour ces
rort~s
de
jitbjlit1J,ti01u,
oll
les appelle plus
·comrr¡un~menrfi•bflitlltiolu (ideic~m
miJ!iriru:
il y
a
cependanr encore des pays oii l'on
fe 1err quelquefois du rerrr¡e de
jitbjlittJtiq¡¡ précaiu
pour Mligner
lafo~flitlltion
jidei-commif!aire,
comme
a
Rordeaux.
V,oyez
les
co.nfi¡/tatiom
a
e Cujas,
I\,
I 9
&
u.
Lal'eirerP. ,
!ett. S. l'abregé ae la ] 11rifpr.
,ro111.
de Colomber,
&
les 'IJOts
FIDE!-COMMIS
&
Sus–
ST!TUTION
FlD~I -COM MlSSAIRl! .
SusSTITUJ"ION
PRt~t•MÉÉ ,
••oyez
SusSTITUTJON
T J.CJTt:
·
Sun<:r¡TunoN _ruPILLAIRE, efl celle que
le tefla–
teur fa1 r pour Io n enfa nc impubere,
a
u cas que cec
eo fdl)t Mcede avant
d'~tre
parvenu
ii
\'age oii l'on
peuc t el}er; c'efl une extenlion de
1~ puilla~ce
pater–
nelle; c'!"ll pourqGoi elle n'a lieu qu'en pays de Droit
écrit
&
ne peut erre faite qu e par le rere aya or ron
enfant en
r~
puilfance; il ne peur érendre certe
jitb(–
titutíon
au-deli\ de la puberré
,· 11
pem rubflirucr
amli
il
['un de [es enfans.
la
o~
,le fai re
a
l'éganj des au:
tre .
C erre
f ttbjlitution
e(J
e~prelfe
ou tacitc, expre!le
lorfqu'elle efl écrite
¡
la tacite a lieu en vertu de la
loi, lorrque le per.e
~
f4it une
IJ!bjlitutiolf
vulgaire
~
fon fil s; on prérume qu'il a aulfi eu inrenrioo de lui
fubflicu er le
m~'lle ~~ri~ier
1
au cas que cer en fa
o~
décede avanr
l'~ ,e
de puberré .
f/oyez
au
r/igejle
le rit.
tle vulg.
&
pupilt. jitbjlit.
·
·
·
SussTin 'T}ON
(/tlaji
PUP}LLAIR E, etl la m
eme
que
)a
jitbjfitutiOif
e~C{IIplaire;
c'efl ce ll e _qui re f:1it
a
un
ma¡eur, fur1eux
&
imbéci lle .
f/oyez ct-devant
SuBSTl·
TUTfON
El<J! MP J. Al ~ }!:.
SusSTJTUTION
R ÉCJL>Ro~•l! ,
efl celle par laquelle
d eux perlonncs ronc appellées l'une au défau t de l'au–
tre,
~o
m
me li
le rellareur ¡:lit : , J' iollitue J ean
&
,
J acqqes;
&
~u
détilUt de chacun d'eux, fes enfans;
"
~
au déf<Jllt de l'un
&
de fes enfans , ce rera l'au –
" tre, ou
a
fon défaut les fi ens.
Voyez
SuBST!TU–
" •T/ON BRJ! V' LOQU! .
Sussn r uTJON •lt:•TARDÉE
011 GRADUELLE R.ETAR–
DF E
1
·ell ca!ie ou po'ur ptp long.er indireél:emeot le
fi
le•- comm is d'un degré, on nomme poqr héricier le
"peür-fils, ne lailfant au pere qu' un limpie ufufruit .
V~yez
les
traitér
de M. DJvor,
for
fe
Droit fran–
§O;s, tom.
X
pag.
\ 74·
SuBSTITU
r¡0 N
~!MPLJ! ,
eíl une
)itbjlitution
fidei–
comm, ilaJrc
o
u
le líJeJ-con¡mi< n e
~oi t
opérer qu'une
fo
~,a
la différe ce de la
Jubjhttttt&n
graduelle ou il
o per.: íuccellivemenr au profir de· •>lulieurs perron–
n e< J'ur¡e apres l'aurre .
f'oy¿z
Su uSTITUTioli GRA–
.vuE' LE.
SU d~TITU
ti
ONTACITE, efl ceJie qui,
quoiqu~
n'étant
poi
m
é<:r1re , s'enfu1t uéa nll]oins de la dirpoliripn, foit
par une préromJ?tio
ale
&
de
dro1~,
fqit par une
préromprion tirée d
ermes du tellament ou de la
d? narion · _il
y
a
des
c~s
oii l'on admet !lne
fobjlitll–
tJOII
vulgarre , rac1te ,
&
quelquefors auUt une
p~pil-
laire tacite . •
·
·
'
•
SueSTITI:JTIOIII·
o
JVER.SHLE , efl cclle qui com–
prend rous les biens
du.
reltdteur ou dona¡eur, ou me–
me reulemenr une po_rrioo ou quotité ; ne fllt-ce qu'uo
d ouzJell)e, un
VJn~CJeme,
&
_la quarte trebellianiq ue
ne
fe pr(!r¡d que Jur la
{itbjlttuttOn
fidei-commillaire
univerrelle.
·
SUSST¡TOT!ON VOLGAIRE
OU
COMMUNE, efl
lle par
laquelle le tellareur ou dot¡aceur inlbtue u
recond
héririer au défaut du pt!!ll]ier , pour empecher que la
premiere inílitotiqo
n~ fpi~
caduque. C¡me reconde
inflitution fe fait P,OUr 3Voir "J[eu ' reulement clan
S
le
cas
aii le premier in·tl:itué ne rera pas héririer, foit
qu'il ue veui!Je pas
l'~tre,
o
u
qu'il ne le pui lle; ce
qui renferme le
cas
du prédéces,
&
route autre
capa~
cité
&
le refus .
·
·
On peut fubfliruer de
m~me
un troilieme héritier
a
u défauc du recond,
&
m~me
plufi eurs autres .
Quand le premier inllitué
r~
porte héritier, la
fobf–
tÍtlltion '1111/ftlire
devient caduque,
&
ainli ,tu rroi–
íieme Ol! quatrieme
~éritier,
quand le précédent a
e"
.cepte.
·
'
On .peut
fubfli~uer d~
m_
eme
a.
un !ég11taire .
Certe rortl! ele
Jitb/lttlltto•J
~
lleu principalement
~ans
le pays
de
·.droJt éarit
&
autres, oii les inílitu–
ttons d'hécitier rant 'nécelfaires pour
la
validité du
teílament; mais dans
le~
pays coutumiers ou les in–
-4\itutions d'héaitiec ne valenr que comme
de~
legs uni-
-verrels,
les ,{itbjlitutions vulgaires
ne re pratiquent
:~ue
feur fubroger
le
fubJb~ué
au-liea de
!'inllitué_,
SUB
au cas c¡ue celui-ci ne vcuille ou ne puille recueillir
l'infl_i~Ut!On
ou
l e~s
fai t
a
fon nrofir.
Voye:z
a
u
dig.
)e
tlt.
de 7.111lg.
&
¡up,ill. jftb/lit. ( A )
SUBTEl}FVGE,
í.
m.
(
Gram.)
moyen injulle
&
dérouroé done on ure pour .echapper
_a
la pénérration
it
'"J-
uflice,
a
la corretHon .
'
' S BTI.L , adj.
m
f' byjlque,
ligniffe un corps ex–
tremement pe¡¡t, fin
&
dél1cat; rels que ront les
e[–
prits animaux,
le~
ém,warions des corps odorans,
&c.
P~yez
l;:SPR.r;r, EcguL_EME•':IS, EMAN .\. noss.
&c.
Une po;rion de :n.uiere . n:en_plus
jitbti!r
qu' une
au rrc, qu en ce qu elle fe dtvdc en
f'·lrti ~s
plus pe–
,rites; ces
p~rties
s'iofinuent plus airémenr dans les
pores des aurres corps ,
f/oy q;
PARTJC
'JLE, &,.Les CarréfieQs prennent pour
leur .
prem.erélé–
tp enr une mariere fuhrile.
Voyez
CAR. TÉSI"'
·r~M
e,
ZL~M .
N:r_
&
~A TI~
RE SU HTIL,E.
lis
la
luppolenr li excedivement fine, qu'elle pé–
netre les plus pctiu pores du
verr~
&
des autres
corps rolides ;
&
il~
prétenclent
.e~pl iquer
par
lcm
moyen la plílparr des rhénomenc' de la nacure,
f/oy.
Y uw F. , PLEIN,
&c. Chambers
¡O ¡
~ U STIL,
M_AL SUBTIL
1
(_ f'aucomterÍe . )
maJ ~di.e
.qui
arnve aux o1reaux de pr
0
1e,
&
daos laque!le ils -lont
aff:rmés, ¡¡uoiqu'on leur clonQe roujt¡urs
a
manaer
J
!)UBl'I,LES,
(
lfi/1.
11f!t. )
qife4u~ ~e.
la
nou~elle
Elpagne, gut fon t efes
~{peces
de
cornelll~s;
il§ ront
de la gro{J'cur
d'u~
pigeon ; leur plumage ell noira–
n:e, maJS leur ? ec
&
le bout de le,urs ailes (onr
jau~
narres ; leurs ntds (on r rufpe1¡dus a
1'
e.Hrémiré de¡
branches des plus granJs arbres,
aux9~ el)es
on croi–
roit qu'ils 11e (OJ)C poi1¡t
~ ttachtfs ,
il s n'
y
tien¡¡ent
que par des
fil~
ou prins .d'une herbe forr
longue ,
done le ntd
lu1-méme
~11
fqrmé
&
efl
tres - arcille–
ment entrelacé:
a
l' un des cllrés du l)id ell une
ou~
yertUfC' , qui
r~rt
d'cnrrée
¡\
l'oireau. On voit qucl–
qubefois
jufqu'
il
~r~or~
eje
ces
pids fur un
ml!l)le
ar re.
SUBTILITÉ ,
f.
f.
(
Gram. )
qualiré qui faít appel.
ter une chofe Cubtile.
1/oyez
SuurJL .
11
re prend au
limpie
_&
au fig uré . On
u
ir la
(ttbtilité
de la fl)ariere ,
la
jitbtt!ít¿
de l'eau , de l'air, du fe u , de la pouffie–
rc ; la
jitbtilité
~e
l'e fprit; la
jitbtilité
du
r~ironne
ment . li le
preQ~
plurllr
e~
n¡auvaire part qu'en bon–
ne . Oans les 0011)1t¡6S'
01¡
r~
méfie de
!a
{itbtilité
;
daos les chafes, il s'qppqre
a
lajolidité .
&
il fe joinc
~
prerque
ro
utes
re~
a,cenrions une idc'e de perite!fe.
SUBUCU4A ,
1:
f.
( Littérat. rom. )
c'ér~it
chez;
les Grecs l'hdbir
de
dello us,
i11dujium,
.;,.,¡.;." .
D e–
pui s q ue
l ~s
Romains prirenr UJ·te (econde wn;que,
on appella celle de del!us
ttmica (itperaria,
¡,..,,.;... ,
&
celle de dellous
ttmica jubucula ;
celle - c1
éco1t
de lin,
&,
répondoir
a
nos chemiles" d'aujourd'hui;
une chemire de Jin ufée le nommoit
Jitbttmla trita.
(
Q. '].)
.
SUBVENIR . v. n.
(Gram. )
reaourir, roulager.
J'érois daos la dérrelfe ,
JI
ne dédaigna pas qe connoi–
tre ma mi rere
&
d)
fobvmir .
Jy¡r granJe,n¡ere rella
veuve
il
trence-rrors ans,
&
elle ayqit eu yi¡tg r-deux
~n fJns, hu i~
da ns les
qu Jtr~
pren¡ieres coqches; il
lui en refloi t dix -neuf vivans
~urour
di! lij cable .
Je
ne rais comment elle parvint
~
les élever
&
ii
{ilb–
"!ellir
a
¡ou<
leur~
be(oi ns., avec le peu de forrune
q u'elle
~voir
1
D"
tanc d'enfans ,
aucu~
n'efl parvenu
au-dela de lpixanre
&
quinze ans:
je
n'en ai jamais
V U
que trois¡ je ruis encore jeune ,
&
a
u"
~10111 ent
oU,
j'écris , il n'en' relte pas un .
A v~c
qu elle virell;, les
hummes pallent! CO!l)ll)ent la nature
Jifbvient-elle
a
une diminurion fi
raJ)ide de
l!efpec~
1 '
·
SUBVEi'\TION, r.
f.
(Fj1U/1L"C . )
rout inlOllt rur–
ajou ré , nour foqrn'r
ii <fe
110
¡ v~~ux b~ronts
de l'état.
SUBUR, (
Géog. al)c. )
1'?. fl euve de la M.! nnta–
nie ring irane: l' culomée,
l. I V c.
j.
"m:trqqe
1'
em–
bouchu re de ce fl euve rur la cllre de I'Océan arlan•
tique,
enrre " l'emqouc~ure
du f! euve
Li ~i"
&
le "01-
fe Emporicns. Pline ,
t.
V.
c.
j .
fai¡ ·au
fi
mention
de ce fl eqve, done
1~
no
m
moderne efl
S11bfl,
relon
quelq ues-uns,
&
S11s
?U
Cebit
I~IOJ1
<j'aurres.
ll
forr
~u
mont _Cillgn o'! Salego,
a
u royaume de
Fez, dans la prov111ce de Cuz,
&;
le p,réci;>ire
li
ra–
pidemenc, qu'il enrralne avec fo i de' pierres qui pe–
rene un quima! ,
ll
y
a fur cette
riyi~re
un pon¡
de
ce11t
cinqt~anre to
ire~ dd lo,ng.
Apres ql\'elle a
rraver.ré beaucoup de montagoes
&
de vallées, elle arrore une plaine
a
deux mili es de
la ville de Fez. Elle fair la
m~ me
,·hofe dans l:t pro–
vihce d' Ar.aar ,
&
re· jecre
d~ns
la mer aupres de la
viJh: de
Mª~oc.
Ce
n'ell
courefois qu'apres
s'~rre
g rof.,
.
.
~