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s-uB

cier,

&

que dans

1~

quínanC?e !JU dans l'aél:e qui er¡

rícndra líeu,

lefqu~ls

f¡:ront auíl1

p:~,_lrés par~evaqt

no–

taíres,

il

foif faít mentían que le rerubourfemenr

~

été

faír des

de~íers

fourgis

a

cer etfet pªr le nouv.eau

créancíer,

l~ns

qu'i)

[oit

befoin que

)aji1hrog11tion

foit

confentíe par l'an¡:ien

cré~r¡cíer,

1¡i

p~r

les a

u

tres dé–

bíceurs

&

C?au~ior¡s,

ou qu'elle

foi~

Qrdonnée en juftice .

. Le

TéglcrneQ~

du parlemeM de Roucn de

I66!5

,

11rt.

Ip..

port(:

que l'oblí¡racioQ <Ju plege

(o

u caucio1¡ )

efi

éceint~

1jUand la dette efi payée

p~r

le príndpal

obligé, Jeque! néanmoíns

Pe

U~

fubroger celui !JUÍ

a

· baillé

les

deníers pot¡r

~'quítter

les dc¡res

~

l'hypofne–

que .d'jcclle, {ur fes bíens fculerpent,

&

non fur ceux

du

p~ege.

Voyez

~ll

czod!;

)<¡

~it,

de hi¡ qui i11 prior.

ereila. locum /i1pcet{m¡{,

Péd1t du mois de Mai

1609;

Je traité de la

fo!¿rogatiQIJ

de Renu(jon avec les no–

t es,

&

les

motf

CAUTjON' CRÉANC!i:R' CooBUG!t'

meiTEVR,

JiYP<HH

~Q.UE,

PR!VILEc¡E, .T¡t<\r.;SPORT .

(A)

.

.

.

SUBROG!!¡, adj ,

&

fubfi. (

Gramm.

&

JurifRrt~d.)

efi celui qqj

·!:!ft

41!

jíeu

&

pi~\)¡:

9'gne

autp~ p~r!onne

1

ou qui eíl en fes drqits.

Un cqr¡feills:r efi fubrogé

a

Ul)

autre lorli¡u'on le

uomm!e rapporceur d'un

~roc~s

¡:n ('al! lieq

~place; ,

Vo-y~:r,

/? uBROGATUR.

tln

H~~nsier

eft

ji1bMgé

a

un autre, lorfque celui–

d

lui

~~<1!3

fes <lroits

&

a4ions ,

{7~ye:;;.

SuBR<?G""

T!Otf , (

4)

.

S~~ROGÉ

TUTEUR, efi ceh¡i qui efi non¡n¡é pour

a{f¡fter

a

l'ir¡ventaire

~y

fenyir <!e

l~gi¡im!!

cq¡m adic–

teur, lorfque c:;t¡:fi ce!qi

ele~

¡¡ere

&

lf!ere qui efi fur–

vivant, qui efi tuteqr ele

fe~

enfans mineur$.

0n

nomm~

¡;q

ce

¡;a~

ur¡

.fubrogG. tutetlr,

a

caufe

que les

mine\!!'~ on~

des

íntér~ts

a

dif~ut~r ~V(fc

leu;.

tuteur ou cutr.1ce .

La

fonél:iQ~· ·c~¡¡

jilhro.(¿, tqtetlfl

ne COilfifie qu'a

ar~

ftfier

ii

l'invc;qraire.

Vo~e~

'CuRATF;LLE, Ql1R4Tl!UJ\,

INVENTA!~fl'

M,NEU.R;

TUTEL~E,

TyTEUR.

(A)

SUBSÉQOENT,

agj: (

Gram, )

qui luir, qui viene

apres; les

~·n.néesfl¡/iffqtlente~

o'ont pas été

~galement

mo !heure11fe~;

1/«¡vé.!l.emem

.fubflqum~

a un pc;u con–

fo lé des

~\l~r~~;

.le ¡qun

j]!'{Jflqumt¡

lt:s

fet~S .fubP~

qtlentu;

l~s

<;qap1tres

.fo,f/éqttens.

SUBS!QE,

t~rm~,

tle Droit,

fe dit en général de

toutes

le~

taxes

&

impotitions que les fujets payent

a

u r'? ou

~ ceu~

qui

gouv~r·l~nt!

poqr

fqqve1~ir ~u¡¡

befoms qe

l'éta~.

·

_

Les 'l\llglois. Mfinil{ent

le./itbjlde.11n~

taxe ou tribut

~ccordé ~"

rot par amaricé du parlement, dans les

beloins

preW~ns

de'

l'éta~, ~

qui fe; leve fur les fujets

il-

propqrqqn de leurs

~iche!les

ou du reyenu annue\

de

J eur~

terres,

bíel]~,

&c. foyez

TA;XE,

éJ!f. ·

Tel

c;(l

l'imp~t

fur les cerres o u raxl! royale, com–

me on

!'app~lle,

qqi monte;

orclin.airelf!en~ ~

deux,

trois ou. ¡¡u.acre

f~lwlliogs.

par livre pour le revenu

des

ten~s;

&

a

deux fof1«¡!1ings

&

huir fols pour lt·s

biens

p~rfo1J11els,

quand celui qes

terre~ ~;{\

de quaere

fchellin.gs

.

Voytz

AIDE$.

&c.

Les

aqci~os rqi~

fHon·s

rJ:•a"vqien~

poipe dt;

fobfides

qui fe

l~v¡l,(fí!nt

réglément;

m~is

au-lieq de c;ela,

íl

y

avoit dilféreotes couturnes par lefquelles.

o~

\eyoit des

deniers ou des. crorvées fu!\ le; peqp,le pour réparer les

villes.

cn~reaux'

pones' pour les

e~péditions

militai–

res,

f:fc.

qu'ils appellqi_enc

~urgqte,

brighote, herif;:_ ,

re,

h~ceg~ed,

&c. '

-

·

Mais. depuis

q~~e leu~s

terres f\lren\ envahies pa11

les Da_r¡qis, !e rQi Ethelre9.

cQol{in~

en.

~OG7,

<le payer

a

ceux-<;i· tou~

les ans

10000

liv. pour

rac;l\ete~

bJ

paix:

cene fowrne

fu.~

<)epuis ·ponée

a

36000

l.~

en.fin juf–

qu'i

48'000

lív..

&

on_l'appella,

da1ugeld,

&

Qn la leva

fur

leS.

terres; chaque

hide

ou charrue éroit taxée

aq

douzíem.e '· e-:<;epté celles de l'E¡¡_lífe.

Voyez.

DAN~-

GELii>.

'

.Qe.l~

ce

~ribut fu~ ~ppellé

hi

(la.re

.,

110m qui par.

la luite devine commun

a

rouces les taxes

&

fubtides

qu'on ·;IT\pofóir fur fes

ce~r~;s;

coiJ\me

c~lles

qu'on'

impofoit fur les be(liaux, fufent

app~ll~es.

bomegeld..

Mdi~

II!S

l'i{orma,ns les.

app~lloient qu~lqulc!fois

tou·

tes les

d~u~

ta.xes,

du,

m

o~ gr~c ~·f><; ~

qqelquefois

taillau,

qqi

vi~nt

qe lc;ur prop.l'e langag¡;,

&

quel–

q ue(ois, fui:vanc les ufages d'aq-dela de (a mer

,fob-.

ji

dia

&

a_uxilia

..

Vol;'~Z

.(f.v}(tLtt¿M

."

Depuis la

cop,qu~te

,_

il

rarolr que ces

ju,bfides

ont

été accordés enco.J.e fur. un

autr~

pié qu'ils ne fonc

a

préfenc: comme

chaq~e

neuyiem.e. agneau, chaque

neuvierne bré.his ,

&f.

qu,elqqefois la taxe étoit le

d1xieme,

él.

ql!elq,uefois. le

quin~ieme .

V

oye~

QuiN·.

ZIEME,

&f. . .

.

SUB

En

France le roí {eu), <le Ca propre autoricé, im–

po(e

desf¡1bjjd~s

fur le peuple

~fa

difcrétion . Ce que

Grotius

a

ir que ceux IJUÍ payenc des

fobfides

aux

a

u–

tres fouyerail¡s pour les er¡gager

~

les défendre can–

tre des enqemis puiffans , rcconnoiflent eo agillant

ain(l )eur

propr~

foible(fe,

&

que cene

r~conu~if­

fance

f~it

tort

~.

leur dignit.é; !le doit s'entepdre que

de ces états

qm

Cont trap fo1bles pour fe défendre

eQ~-m~mes

1

~

qui

1

par

r~pport ~

cela , fl! rendent

en que)qu!!

f~c¡on

tribur3ires;

6?

non pas de <!eux qui

fubfilhn~

par ·1curs propres forces, donnenr des

filh–

/itfcs-

~

lf!urs voif¡ns, qui font plus foihles

1

poUI: les-

empecl)er

<!'e~re

aeql::ilés par les

a

ueres .

1

Tels font, par

e~~mple,

les rqis

de

france

&

d•An–

gl~t~rre

Nr rapport aux rois de Suede

&

autres prin–

ces,

~

qui ils

¡~ccqr¡:l~m

des

fi¡bfi4es

<Jans .)es trai¡és

q\j'ils font avec eux .

.

.

· Qai]S

1~ r(ll~

des

~a)!<eS ~

lmpofitJOns d'Ang\eterre ,

il

X

~

pi

ufieurs forres de

filk(ides:

l'ancien

fobjlde,

)e fupplémenr

a

l'anai~n.fobfide,

le nouveau

Ji¡bjide,

le tiers du

fitk/fde,

&

les deux ¡iers du

jilb.fit/e.

1/~yez,

JMror&.

DRo¡Ts,

&q.

Up

bomme de mér.ite

l'nffill¡blé fous 1111

f11c71Je

poi1¡t

rfe vue l'(ipolqgie d'tm

t{e~·

v¡eilleurs qut{tlrs jlolitique¡

rf•

nos jqurs,

&

la ,-,.ipiqru de qttelqtJes-mu 4e

11Q!

ar–

picles t{e fi11apée. Sot¡ qm;rqge,

pu[¡(i~

par. !tli-mlme;

powpoi; fertait¡ement !ui fqire plus 4'hotp¡em•,

éjf

/IOUS"

cauflr- p{us de peine

(

s'il ftait

pé11ible de /'CfOIJIIOI–

tre

flt

crrerlr¡

>,

que n'e¡¡ pewuozt j11mais atte11dre de

{mrs

itzj~~rier1fls

&

.pouvres produfl;ons tme injini;é

d'bomrm< obfÍ:t¡rs, qui depuis

2.0

uns ju(qu'a ce jour,

pepuis Je

pl~t

Qh... .

jull¡u·,¡

fl~ypqcrite

qbbé de S.,.

ftfimt

.itzt{ipm'!~~~~

déch{¡btés CO_IItre

no.us

.

·

Celttt qt•t

(1

Cfrtt les obfiY'I;attOIU jittt¿antes, homme.

d'u11 cqra{fere b,im

dijf~rent,

nous

ter

a envoyées

J.

notu-11iém'e, ft(JIIr

r11

faire

'/'rifllg~

qui

110111

f011Vielldroit,

f!

nous le¿

imp1•i~to11s

.

M .

4e Vo/t{ln·e f.' e/l tout

nqtuuellem~Jt

chargé de nouso

ve11gerdes 'i'!Fres.

ft

a

di~

da11s

unct{~

fes.lettres, i¡-pro–

PiS:

de la

b,r~ehm·(.

tje cet

!!bl!#

d.e S. . .

Quel efi celui qui

§'efl: OCCQ(1ti

a

VUider les fa{fes d'up J)ªlai$

OU

il n'efi

jamais

en~ré?

... Tel

mif~raq!e p,y~i~

archiceªe, qui

n~efi

pas

~11

état qe tailler un chapiteau, ofe critiquer

!e ponail de S. Pierre de Rome .

Nws voudrÍOJ!J;· /tielf

qtle ces fqll)parai.fons jlatteujes, pl11s mh:itées de

1I,O{re

part, no11s. boi!Oraffi'!t a11tant

qt~'dlcs

t{o1ve11t bui!U!fcr

nos enllell1t.f.

'

·· l'i{otce ·tieQle

a

P.rad<lit pluf¡eurs

lívre~

dangereux,

~

un grand

~OIT\bre

q'inmiles, comme le crient les

géclamateurs ; }Ilais ce qu'!ls ne

difen~

point , c'e(j,

qu'il Cort

jour!lell~ment d~s pre(f~s, d~s ouvrªge~

Pr~cieJ.!~

a

la raifon, done ils

~te11dent l'empir~,

a

la

f~ioe

pqilofophie qu'ils répaf\d.ent,

a

la nature

~

laqu~lle

ils nous

rappell~llt, ~ ~ !'human.i~é don~ il~

féclamenr les qroits .

·

Si le gquyernewent p.roli¡oit des vues pré{entées

par

quelque~

gens de

l~nrc;s,

le regne

préren~

feroit

mis

par la p.olléri¡é be:wcoup

~u-de(fus

des regnes

précé<

lel.lS,

paree que les m<:J;UrS

feroien~

plus féve–

res, les ames plus honneces, le fyfieme de la bien–

faifan_ce-mic;ux fuivi,

&

les

~t;up!t;~

c;onféquc;mment

plu~

!leureux,

·

·

·

Parmi

l~s.

auceur~

qui ont confacré

le\fr~

travaux

a

(' utilicé

publiqu~,

011 doit citer aVt;!C·

t~CQI1110iílan­

ce

de

j\1....

" lJn rédaéleur intelligenr, fembla–

ble

a

c~h!\

qui a

p.ub.Ué

un des projets de l'abbé de

S.

~ie¡:r:;:

, qui laufoi¡ di(linguer. les maxi{lles faines,

lier les

v~rités,

placer \es

r~tl,ex\t;>n~,

écarter les pa–

radoxes,

fJ!pprime~

des. d\fgrl;fl10f1S

vv.i<,l~s

'· des. dé–

clam~~inn~

choquan_tes.,

~

d.es

. ironies trop a111eres,

formeroit qn

excell~11t

volume de rous ceux <lui font

forcis de

1~

plume de

l'a¡ni des hommes .

Les

tjoutu

qui lui ont

~~

adre!l"és_fur la

tlléorie de

timp.o(;

n'ont

p,o.int été

con~us

par u

0

c;

¡~te

bien.

for~e .

On voit

aifémC<nt l'efp m qui les a

dié\~,

ce qqi

ne

p.révienr

pasen leur faveur:

C<\r

cet

~!'prit

n'efi pointcelui de

la caf\deur

~

du patr-iotífme , C.e 11'ell: pas d'a,iHeurs

avec

ql)elqq~s figur~&

de rné¡orique ' qu

1

on peut

triomp.(lt;!r des. écam d'un génie bou\lla'nt,

&

vaincre

les élans. d'un. c;:a:ur <lue IC<

fpeél_acle d¡; la O)ifere a

déchiré.

· M .. de

M;... , ...

c;(oit

fava.ir

gré

~

l'anonyme qui

a con.fo.lidé fes max((IIes. en feffor<,¡ant de ·.les dé–

trUfre.

Tel efi

l~elf~t

des objeélions. foibles; elles font

préfu.mer

qu'·u~

livre t;!fi hors de

~ocre att~inte,

¡:>arce

qu'il

a

écé mal

attaqu~,

&

que le vu_lgaire fe perfuade

qu~ 1~

bou<;lier qui réfific; efl: bon,

tandi~ <lll~

c'efl_

'

~~

..