SUB
feulemenc le
traít
lancé qui manque tle vigueur. Mais
ce done
M .
de
M. ... ..
ne
peuc remercier Ion adver-
faire, c'elt de cecee
1
politefle cruelle qui ne cend, en
tui ac,·ordanc des calens , qu';\ le déiigoer comme un
hommc .clangereux . N:elt-il d?11c plus poffible de cri–
tiquer lans rendre od1eux?
C'efl
une méthode b1en
noire
&
bien uf.rée que celle qu'on emploie contre
prcCque cous les
auc~urs
. On cJiomnie leurs ¡>rinci–
pes, en leur attribuaoc des conféquences auffi clé–
rournées que funefies;
&
on parvienc
a
incérelfer la
religion ou le minifiere, dans des dili:uffions qui leur
fonc écrangeres . Le délire d'un bon cicoyen n'en fera
jamais de méchans, furcouc lort'qu'il ne s'exercera que
fur des matieres qui ne font qu':\ la portee du pecic
nombre,
la
mulcicu4e leule pouvant devenir fédicieu–
{e• ou fanatique.
Au relle , il
importeroic peu de
relever
les er.
reurs renfermées daos un
i11-12.
obfcur, qui aura le
fort de' écrits polémiques , fi elles n'écoient foute–
nues & garancics par d'aucres erreurs qui fe fonc
glifl.!es dans un ouvrage immorcel
(a) .
Elles y fonc,
11
eít vrai, réparées par la promefle que les éditeurs
de I'Encyclopédie onc faite
{ú)
d'inlerer, fous une
aucre lerrre, le correélif nécellaire aux mots
fomu,
( finan ce
J,
&
jilw~eier;
mais
les eCpérances qu'on
avoit ele la cominuarion d'un diélionnaire qui auroit
honoré la nation, fonr malheureufemenc aujourd'hui
rres-foibles
(&).
On ne fe fiarte plus guere delire les
arricles
Régi~
&
R;gifftur,
qu1 eu{fenc fans douce
otfert une réfuration complette de ceux qui contien–
nent des réflexions mal digérécs, des a·flertions' lége–
res
&
une critique peu juaicieufe de plufieurs paiTa·
gcs de
l't./Prit des lois .
Il
,fam done tlcher de les
détruire tlans un morceau parriculier, &
d'emp~chcr
que l'étranger ne re méprenne fur les idées qu'ont
les Fr:ln'Jois du crédit
&
de ht finance.
Un coup-d'ccil rapi<lement jené fur les
doutes pro–
po(és
a
l'ttrltfllr
d~
la tbéorie de
l'
imput .
conquira
nacurellement
a
l'~xamen
des mots
form~
&
li•zanci~r'
ou l'on rerrouve les
m~mes
príncipes de fa citacion
entiere defquels l'anonyme s'en fervi contre l'ouvra–
ge <le
M.
de
M. . ..
Je combe
(p.
38.)
fur une obfervacion faulfé
&
perfide : faufle , paree qu'ellc donne
i\
une phrafe
un fens done elle n'en poinc luli:eptible: perfide,
paree qu'elle dénonce une cxnrellion innocente fous
Un rapport odieux .
M .
de
M.. . . .
a
die:
lorf1.u~
les
pmples reroivmt fin chef, (oit par netlion •
.fou
par
tlroit béréditaire ,
fur quoi.l'on obferve avec atfetla–
tion, que
ruevoir
ne
peut s'entenrlu
qtJe
de ce
qt~'OI:
a rlroit de rifufir: or ,
ajourc-t-on,
dans
tm
••oya<~me
htréditaiN, le choix
11~
dépmd pas dt: peuple.
M.
de
M. . . .
avoir-ll
13dl'é
la moindre équi voque 1 En écri–
vant
droit
htriditair~ ,
n'établifloic-il pas que le peu ·
Ele ne pouvo¡¡, ni refu (er, ni choilir, puifquc fon
fouverain l'éroit
d~
tlroit
f
M.
de
M ...
a cémo1gné
(p.
r¡ S.
&
r6 r.)
fes al–
larmes
.fur
/'
4b11s qu'on po11vott Jaire de
!~
(ouvcrai–
neté;
un lut en fa1c u
n crime grave(p.
J.¡o:
des dou–
tu
¡' .
Eh quoi 1 cene
appréhonr.onconcreclit·elle la
confiance qu' il a dans
la bont<! parernellc du foo ve–
rain 1 Quand on voic la flan erie empre{fée
a
empoi–
Jonner le cccur des rois; quand on réRécftit fur la f.1-
cilité
&
fur le penchant qu'Ont tOUS les hommes
a
etre
injufies, des qu'ils ne font poinc
aJT~tés p~r
le frein
de la loi; quand
011
médite Cur les [uices de
&U
abu1
fa tal aux mccurs qu'il corrompe,
a
la liberré qu'il en–
leve
&
a
l'humanité qu'il dégrade'
le vrai citoyen
peut-il trop multiplier
l e~
avis, les priercs, les ima–
.ges
&
rous les reflo rts de cette éloquence qui mli–
rrife l'a me ?
,
f employe, a-t·on die
tb n~
la
t!J¿orie
~~~
/'
impót,
,
(p.
187. )
cinq millc livres que rapporre ma
cerr~.
,
au loyer d'unc maifon ;
(i
le fi fc prétcnd encore fon
, droit f•Jr cecee location , il tire d'un lite deux mou–
" cures , . SQrement ce
r~ifonnement
n'en poinr fo–
lide , mais l3 replique
nc
l'efi pas davanrage: car fou–
tenir,
(p.
64.
rler
dout~t ),
que c'ofi
le propriécaire
de la maifon
&
non le locamire qui paye l'impofi–
t ion, c'efi
av~ncer
que c'efi le mal'chand,
&
non l'n–
cheteur pa rticulier. qui en chargé des droits d'en–
trée, tandis
que
les
loyers , comme les marchan–
diCes, augmentenr en railon des impórs qu'ils fup-
(•) L'Encyclopédie .
(b) Voyct l'obfervation qui fuit d•ns I'Encyclopédic l'ar–
ticle
¡.,,,,
(
ftoa)\Ce).
SUB
J>Ortcnt:
if
falloit fe borner
a
prouver que !a po!ref.
fon qui donne un revenu, efl: tres-di11inae de l'em–
ploi qu'on peut faire de ce meme revenu ; que la
propriétt! d'un fonds en indépendante d'une location;
& qu'ainli
les tlrnits impofés tombenc fur deux ob–
jets réellement ditférens' quoique réunis fous la me–
me main.
L'anonyme veuc démontrer
a
M.
de
M. .
r
~·
¡o. )
que le premier objet du contróle des atles, efl: d'cn
confia~er 1~
dare.
~
d:en
alfurer. l:aut~enticicé ,
&
q
11
e
/~
drott qu ott
11
JOint a la[orm11llte ,
t1
tri
cbang1 poin&
la v éritaúle dtj/intJtiun.
L'anonyme s'ell trompé: la
quotité exorbitante du droic contredit abfolumenr
le but du législateur' puifqu'il en de fait que les par–
ticuliers aimcnt mieux encourir les peines de nullit6
&
la privacion d' hyporhequc , en rédigeant leurs
conventions fous fignnrure privée, que
d'
acquitter
les droics immenfes auxquels fout alfujettis les
con–
traes publics. Ell-on quelquefois conrraint d'en paf–
fen on ne balance pas alors
a
s'elC]loler aux dsn–
gers d'uu proces, en fupprimant des
da
ufes done
l'énonciation rendroic la formalicé crop d1fpendieufe,
ou en les
~mbrouillant
pour cachcr d'en foultraire la
connoifl3nce .aux yeux .avides dy craicant .
e•
en ninfi
que la condttJon du (u¡et efi devenue pire qu' ellc
n'étoit avant l'établilfemenc du eontrllle:
fi
la JOreté
étoit alors moins grande
a
certains égards ' elle l'é–
roit plus
a
d'autres; & cercainemenc elle écoit plus
générale: la mauvaife foi altéroir moins d'aéles que
la crainte des droits n'
en
annulle aujourd'hui que
les riches feuls peuvent s'y foumecrre .
]e
dis
13
rlJe–
me cho(e de
I'ÍI¡fiJtuatiolt
6.:
du
centieme denier;
en
applaudilfanc :\ l'infiJtution, je demande que la loi
foic cercaine, pour que la perception ne foit pasar–
~itraire;
qu'elle foi r clairc, pour que celui qui paye
lache pourquoi il paye; que le droic foic légcr, pour
que fa modicité permette de jouir de l'avanrage qu'
il procure; qu'il foit volonraire, pour que le peu–
ple
con~oive
que c•en en !a faveur,
&
non pas en
faveur
tf'un
fermier qu'il fe leve & qu'il en érabli o
Le
ccmimu dmi-.·,
par eKemple, die
1'
JUteu¡ ,
c(f
repré.fol:tatif de lods
&
ventes ;
je le prie d e me di–
re pourquoi
011
en exige, lors
m~me
que les muca–
rions ne tlonnenc pas ouvercure aux droits feigneu–
riaux ? Plufieurs quenions de ce genre convainoroient
que le légal des édits n'en qu'un précexre ,
&
que le
burfal en efl: le moti
f.
Que veuc-on dtre par cette fentencc énigmatique:
L'oifiwt¿ a
fon
utilité
;
ce
qu'e/Je co1ljomme
éft
.fon
tri–
btttr
p.
I66.)
Ignore-c-on
qu~
qua•td quelqu'un ne
fa ir rien, un aucre meare de f.1im dans
l'empire
~
qu'il ne peuc y avoir dans un corps politique parfai–
rement fain, un membre qui regoive fans
donner~
que le cribuc n'en fauroic etre paffif1 Voila cepen–
dant ce que
1'
auteur
der dotlfu
appelle une vérité
qu'
il faudroit méditer po11r
m
découvrir
4'
autres;
elles feroient probablemeor du
m~m ,
genre: on
ap–
prcndroic, par eKemple, que
l'oijif
eft
mattre
tÜ
jo11
loifir
(p.
I68. ),
''e qui ne
bi fl~
pas que de com–
pofer un bon
Conds
pour alfeoir un impOt.
On accufe aulli
M.
de
M.
de s'inrerd1re les ref–
lill!rccs
du crédit (p.
170 ),
&
011
raifonne
a
perre
de
v~e
d'apres cecee fuppolirion qui efl: rres-gratuire o
L'amz des bommn
exchtt le crédir, qui ne conline
qu'en expédiens , qui ne viene que des perces que le
roi f:tit avec certaines compag'nies; qui excede le
deg ré fondé fur le revenu général de la nat1011; qui
détruit les arrs
~
l'indunrie, le commerce, apres avoir
anéa1tti la population
&
l'agriculrure; qui ayant dcf–
féché le germe de la profpérité d'un état, les des–
honore
&
l'expafe
a
une révolurion funenc; mais il
efl: le p3rtifan de ce crédit, qui nalc
de
la conñance
&
d'une adminifl:ration éclairée (
tbéorie de
t
imput
,
p.
160. ),
qoi en conféquenc
it
ce prind pe:
.fj:ites_peu
tl'et¡gagmwu,
&
acquitt~z-le!'
e.uflmrmt.
En e/fer,
la faculté d'emprunrer, qui porte fur l'opinion con–
<;<Je
de l'alfurance du payemenr, confl:itue
1'
elfencc
du crédit folide; elle n'encralne ni
la
créacion cle nou–
veaux impóts , ni l'exrenfton des anciens; & voill\
celle qu'adopte un mininre intelligent.
M.
de
M ...
a
parlé ele la cellion des refl:es du bail
des
ferme~
générales
(p.
40í, 4o6,
&c.
de
la
tbéo-–
rie de l'impiJt);
il en follicice une
f~vere
liqutdanono
Son
(e)
L'auteur ne parloir pas
fan~
be1ucoup de vrailfem–
bbnc~ . Le~ j~fuites c~ill01ent
encare lorfqu'il écrivoit .