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S TI

cérémooie,

& il

n'ell pas cernin que les

flipuhrtians

u'eullenc lleo que tlans

les promelles pécumaires,

comme Fellus &

1rron le préren leot ; il ell plus pro–

bable 9ue

fl ifulatia

ell veou de

ft ip•dum

.

Ll

jt ipul4tJan

écoir alors un allemblage de. cer:mes

confacrés. Pour former cene m3niere d'obhganon_,

oo l'appelloit foovenc

interrogaría ,

paree que le ll!–

pulam, c'ell-a-dire <.'elui

a

u protir de qui l'on s'obll–

geoit, incerrogeoit l'aurre:

Ma:vi ,.fponder

ne

darnk–

um;

&

Mcrvmr,

qui éroit lt> promettant, répondoot

JPondeol

oo bien,

,.j(

s'agi!l"oir de faire

quelqu~

cho..

fe,

l'on

difoit ,faciu ne l

&c. l'autre répondoot ,

fo–

~iam,

jide jubu , jide j ubeo,

&

ainú des aurres con–

venrions.

Ces

jlipulationr

éroient de plufieurs

forres , les

un~s

coovenllonoelles, d'autres juclicidles, d'aurres

prétorienoes, d'aotres communes;

m~is

ces

dillinétion~

ne font plus d'aocuoe utilicé parm1 nous; ceux quo

v,oudroot s'en ínllruire plus a fond.

peuven~

conful–

ter Greaorius Tolofanos,

¡¡.,_XXI V

cbap.

J ·

Dlns"roures ces

.ftipulations

,

il falloir• interroger

&

répondre

foi-m_em~:

c'elt. de-la 'l.'!'on

t~ouve

dans

les lois cette maxome,

aleen nema jt 1p11lllrJ pouP .

M

oi~

ces formu les captieufes furent fupprimées par

l'empereur Léon;

&

dans norre ufa¡:e, on n'enrend

aurre chofe par le rerme de

jlipllllltlon ,

qqe les

cl•u–

j§r

&

conditionr

que l'on exoge de celui qui s'oblige

envers un aurre;

&

comme on peor aujound'hui s'o–

bliger ¡>Our autrui.

a

plus forre raifon peut-on llipu–

Jer

_quelq~e

chofe

a

u prolit c!'aucrui .

Voyn

10

dige(le

te

t1t. /. {¡v. XLV. le

ilv. I/J/J..Jucoti~,

tit. XXXI/1/l.

&

aux

injlit. liv.

[/f.

tÍt.

1/r

&

les

moti

ACCORD,

CoNTJ.AT

,

CoKVENTION,

CLAUSI:, OsLIGATION ,

P ACTE .

(

A )

STCPULER,

(

Sdeuc. hymol.)

on fai t que

flipt~ler,

en latin

flipulari ,

lignolie

conlrafler;

ce mor YJeor de

fl ipula,

quo veuc dire une

paille,

paree qu'ancienne–

rr.enc les premieres

flipulations

fu rene faites encre les

beq~rs

pour des rerres,

&

qu'alors celui qoi

(lipu –

Joit,

qui contra loi t , tenoic en fa main une paille,

jlipulam,

qui reprélcntoit les fonds de terre qu'il vou–

loir prendre ou en'>ager . (

D.

J.

)

ST IPULES,

f.

f.

pi. (

8ota1z

)

ce fonr deux peri–

tes feuilles pointues ' qui

fe

trouvent a la uai!l"ance

de o'ulieurs cfpeces de plantes.

( D ..

'J.

l

ST! UE,

[.m.

(Critiquefocr;e

&

profane . )

en

grec

,_.¡.t" ;

ce moc qu'ol

impone d'exploquer, 'veur

<l.ire la mémc chofe que le mor

l~tin

verfiu .

L'un

&

l'autre de ces deux termes dans leur origine úgnilioit

fi mplemcnr une

li.f11t

ou une

rllng;8;

car

ver/tu

viene

de

verte

re,

qui

llgnifie

to11rner;

&

quand h,¡crivain

e,ll

au bout de tá ligne,

lt

faut qu' il retc¡urr¡e,

&

le

Jeéleur tour de

m~

me.

Voyez

Mena~ii

obftrv. in Diog.

L aertii,

/.

JV.

n°.

S. jérllme dot au{Jj dans·fa préc

fa ce

a

fa verlion latine de Daniel

1

que Méthodius ,

Euf<be

&

Apollinai re avoienc répondu aux

objeélion~

de P

orphyre concre I'Ecriture,

multir verfimm mii–

Ji.bu

; ,

c'ell-a-dire clans des ouvrages qui' ·concenoient

p lul

ieurs milliers cle li¡ples; car ces aureu'rs onr cous

écrit en profe . Cornéhus Nenos, dans

Epaminondar,

J. XV/

-:;j.

clit:

U1zo ' hoc v olu(11ine vitar ex cellmtiurn

virorum

_co!z~l11dae

co•!fliwinms

,

q11ormn flparatim

nmltu nulllbflr

yediJUm

complt~rer

flriptoru 11nte 1101

explic_amnt.

Jolephe'

a

l·a

fin

de fes

antiquith '

die

que Ion ou vrage coorenoir vingr livre<

&

foixance

mil

le v.ers

O!J.ftiquer Voyez

V

&RSET,

Critiq. .facrée .

(D.

'J .

l

-

S f l Rl, (

Géog. mod.

l mon agne de la Turquie eu–

ropée;:one, dao¡s la Lovadie , a\tee un village qui tui

~

communiqué 'fon nom,

&

qui ell l'ancienne

Stirir.

0~

voif lur <.'erée I!Jonragne le ·monallere d'un her–

more de ce deferc, qu'on· nomme le couvent do S.

L uc

Stiri!t,

&

qui ell l'un des plus beaux de toute

1~

Grece;

il

en C'OII)pofé eje plus de cer¡c ' caloyers;

qqi s'ocCUP.ent dans leurs

cel!uJe~

&

qans les campa–

gnes

¡¡

clivers O!JYrages néceflaires ; leur 'égli fe ell belle

&

barie

a

la greque .

floyez

ce qu'en die Whéler dans

frm

o:;oy:zg(

de Dabljlltie .

e

D. ] .

)

'

·. ST(I(fE,

en

lzllema11d

STEYEH. , (

G;og. mod.

l pro–

vmce d' Allemagne ,

&

J'un des érats.

h~réditaires

de

la maifol)' d'Au(riclie, au

ét:rde

eje ce nom . Elle

a

pour l¡ornes l'archiduché d' Autriche au nord, la Hon–

grie

~

l!qrient , la Carnioje, au

mi

di, la Carinrhie

&

I'a r.:heveché de Saltzbourg a l'occicjent. Elle étoit an–

<;iennemenr cof{lprife parrie' dans la ·p.annonie

&

par·

tie ·

dan~ 1~

Now¡ue : Elle' fur fous la domination des

ducs de Baviere

¡u f~u'en·

10 30,

que llem!Jereor Con–

f 3d II:.

!'~~ig~a ~"!

·

fllar~uif~~ ! fr~d~ri~ ~·

érigea

~~

S

T

I

marqoifat en duché,

&

par la donacion qu'il en 6

l

Léopold, duc d' Aurriche, fon beau-pere, du ronfen–

temenr des éc:m du

p3y ,

la

Stirü

pJ!ld daos

1

mao–

fon d'.'\urriche. Cette province a

3!

lieu

de Ion

fur

U>

de lar-go: .

Cell

un

p3ys

forc

moora~neu

, arrofé

de la Urave, du Muer,

&

d'autre

rivo.cre , déferc

"' llérite dJns fa plus gr!lnde parcoe, m!lo

ab

nd

•nr

en mmes de fer .

o~

le divofe en haute

&

bJ((e

Sti–

rie .

GrJt7. en ell la capitale.

(D .

J.

)

TIRI ' , (

G;og.

tmc. )

vi

!le

d

la Grece dans

'1:1

Phocide. Paulama ,

l . X.

c. xxx-J.

du : ., On ne

a

., pas feulement d.:: Chér.mée dans ta Ph.:>code par le

., chemin qui mene

a

Detphes, ni par <.'elui qui rra-

verfanc Panopée, pa!l"e aupn!s de Oauli ,

&

ab u–

rit JU chernin qui f.:>urche;

il

y en 3 en.:ore oo 3U–

cre for t

rud~,

p1r lequel en monrant prelque rou-

"

jours, oo arrive en fin

a

Stirir ,

aurre volle de la

Ph cide. Ce chemin peue avo1r fi -vingr llades de

,

1

ongueur,

.

Les

Stiriter

fe vanroienr

d'~rre

athéniens d'origine.

lis difoiem qu'a.rnr fu ovi la for rund de P reüs , fils

d'Orneus, chall. d'

Athene~

par EJée,

ol~

vonrenr s'é–

cablir dans un coin de la Ph cide, oil ils blment une

ville qu'ils nomrnerenc

Stirh .

pJrce 'l••'il

étooenr la

p!Qpart de la bourgade

Stiriam

ou

Ste1rta,

quo f3ifoi r

partie de la tribu Pandoomde. lis habocJoenr fu r la ci–

me d'un roe forr élevé,

&

par cerre raifon ils mdn–

quoienr fouvenc d'eau, partoculiereonenr en éré: car

ils n'avoient que des puirs, donr l'eau n'éroit pas

m~me fort bonne: au

tri

ne s'en fervo oenr-ils qu', fe la–

ver

&

a

3breuver leurs chevaux . lis étoient obhgés

de dclcendre quarre llades pour aller chercher de

l'~.IU

d'une fontaine creuféc dan< le roe .

On voyoit

il

Stirir

un

tem ~le d~

Céres, furnom–

Stiritir :

ce temple étoi r blti de briques

cru~s ;

mais la dée!l"e écoic du plus be3U marbre,

61

tenolt un

Hambeau de ch1que II)ain. Pres de <.'ette llacue, il

y

en avoit une aucre forr ancienne, couronnée de bande–

lettes ,

&

ces pe¡¡ples rendoienr

a

Cér~s

tous les hon–

neurs irl}af!inables.

D e

Stir"ir

a

Amllryffom,

on comproir enviran

6o

llades ,

&

l'on

y

alloot

p~r

une ptaine qu1 t!roit entre

deux montagnes. Le chemin éroit bordé

de

vignc5

il

droite

61

agauche,

&

COUt le pays étOit lln vignobJe;

mais

ent~e

les ceps de vigne, on étevoit une efpece

pe

ch~nc-vercl

.

Stirir,

fe ion

A-f.

~pon,

voyage de Grece, tome

/1.

fublille encore aujourd'hui ,

61

conlúvc

to n

ancoen

nom: car on l'appelle

Stirí;

ffi31S

ce n'ell plus qu'un

village.

( D .

J.)

S1/R/T/S ,

(

MytboJ. )

Céres avoir un

temple

a

Stiris, yille

d~

'Phocidc

1

foos le nom de

Chtr Stiri–

tir ,

daos Jeque! on lui rendoir, dit Paulanoas, rous

les honneurs imajíinables . Ce cemple érolc haci de

briques; mais la aée!l"e écoit de plus bea u marbre,

&

teni>it un Hambeau de chaque II)ain.

(D .

J.

J

STIRONE,

LE, (

G¿o$ · rnod. )

rivi~re

d' lcalie dans

)e Parmelan . Elle· a la tource dans les monragnes,

&

apres

s'~tre

groffie de la Vezola

61

de la

P~rola,

elle

fe jerce dans le Tarro.

( D.

J

)

TIV

4 ,

LE MONr ,

(

G;og. mod.)

rr¡Qnt3gne cle la

Turquie curo¡>éenne , dans la

Lo va~ie .

C'ell le Cy–

rhrs des

ancien~,

felon M. Spon. Le> Grecs l'ont

ap–

pellé

Stiva,

d'un

vill~ge

de ce oom qui ell aude((us.

(D.

J . )

.

.

S

ro.IE

, (

Antiq. •tMn. )

ró...;

c'ell

~iqfi

que les

Ach

éniens

nommoienr leurs

rriqu~s p!~ntés

d'ar–

bres pour la promenade, <le ficges pour le rcpofer .

&

de cabinets de '

feui llag

e p•>ur fe rerirer ou pour

converfer. Poner,

areh.sq{

.

§r/1, .

l.

/ .

c.

viij.

t .

/ .

p.

38.

Voyez

au/ji le

mot

PO.\ TlQ.Y!! .

(D.

J .

1

STOIH,

(

G;og. anc.

J

volle de la MJcédoine dans- .

la Pélagonie. Il y a apiJarence qu'elle prit fes accroif–

femens

&

fon lu(lre apres la ilellruélion de

Pélag o–

nill

,

métr<>pole-dc la 'province: car perfonne, depuis

'Tire -Live, ne fait menrion de cette dernier

volle.

au-lieu que

Stobí

e([.

forr connoe . Pjine,

l .

//?. c.

x.

en fait une colonie rom1ine.

~1

en

en

parlé dans le

digell" ,

/eg.

u/t.

f!e

&enfib·

&

on 3 des médailles de

V efpaúen

&

de T rajan, ou elle a le riere ele

m

11

ni–

eipe,

UNICJP .

ST

B ~ Us,

011

MUHig P.-

S ToBI!:NSIUIIf. ·

Prolomée , /.

/11

c. xiij

connoft

auiii'~erre

volle qu'il

donne aux Pélagoniens . Il

y

en a qui veulenr que te

nom moderne foir

SttJTtJ(hmo .

(D..1 .

)

STOC,

f.

m.

(Porga . )

bJfe fur laquelle ell ap–

puyée l'enclume de gro!l"es forges .

17oyez

r

articl~

GROSSI!S PORGI!S .

ST OCF!SH,

f.

m. (

Commtrct dt poíjfon .

J

poi!l"on

de