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S TI

flew4rt

eíl:

rérablie par

inttrim

pour le couronne–

menc du roi,

&

Jorfqu'il s'agir de la vie d'un pair .

Le roí Georges

I.

donna cerre commiilion a u lord

Cowper en

1716,

par rapporr

auxA~ureurs

de la re–

bellion d'Ecolle , done le cornee de N ichifdale éroir

du nombre; mais

Con

époufe luí fauva la vie la veille

de

l'exécucion, en gagnanc le principal officier

de

la

g arde de la rour de Londres ;

~

faifanr fauver

Con

mari fuus fes habits, elle reíl:a prifonn iere avec les

íiens . Toure la grande Bretag ne applaudic

a

l'aélion

hérolq ue de cene dame,

&

vine lui

témoi~ner

Con

eJlime . Q uelqu'outré qu'on

fUe

daos le mimllere de

la rendrd!e

ing-~nieule

de la comtelle de N irhildale,

o n ne crur pas devoir prendre d'aurre pa rri que de

la mettre

~n

liberté . C'eJl ordinliremenr le lord chan–

celier que le roí charge de la commiffion de pré(jder

aux

proc~s

des

pair~

accufes de haute tnhifon . Ce

fue aum le chanoclier qui préfida en

17-46

au ÍlJ"e–

m ent eles

qua~re

pg irs d' EcofTe, les cornees de J(iJ.

marnocl~

&

de Cromarey,

~

les lords

~~lméril)e

&

La var ,

( D .

J . )

STEYR

otJ

STEYBR, (

Géog. mqd.

)

petice ville

d' All emagr¡e dans la haute Aurriche , íiruáe fur une

co lline, au quarrier de Traun, au confluent du

St•yr

&

de 1' Ens,

a

3 lieucs au de !Tu s du

bour~

de Traun .

Quelqucs-uns prenneur

Steyr

pour l'ana1enne

AjltJYÍ!

Lun¡.

3 ~ .

f4·

lat.

~~-

(D .

J .)

S

fHEN EN . ,

JEux,

(

.¡fntiq. greq. )

l'antiquité

nous apj>rend peu de chofe rouchant les

jeux jlhé–

rtiens .

lis furenr inllitués, leloo Plurarque, par les

A rgiens en

l'honn~ur

de l'égyprien 0 dnaüs, neuvie–

m e roj

d'

Arl(os, pnis rérabr, en l'honneur

de

]upi–

ter, furnomrné le

fort ,

le

p.uijfont,

d'uu lis prirenr le

nom de

jlMnien.r .

Héfychius ta1t une cou rre menrinn

d e ce.s jeux . f'1eurfius, dáns fa

¡r~cia

íerJata,

n'alle–

gue lur ce p01nr que le feul paflage d'Hélychius , fans

rien d1re de cel ui de F lurarque, ni de celui de Pau–

fani~s

que je vais rapporrer, ne connoifTant ríen de

plus

en

ce genre.

Ce dernier hillorien rémoigne que de fon rems on

voyoit encare fur le chemin qui condtiifoit de Tré–

zene

a

H erfl)io ne, une roche ou une pi<)rre, nommée

originairemenr

l'at•te/

r/4

]11piter

{lbénim ,

qu'on ap–

pelloit

{a

rocht

de Tbéfle,

depuis que ce prince rout

jeune la remlla , pour tirer de defT'ous· la ch:tufrnre

&

I'épée qui devoient le faire connol rre

a

Egée Ion

pere ,

~

que celui-ci

d~ns

ce dellein y

~v,oic

· ca–

chées.

Au relle il ne fJut point confondre ces jeux ou cet–

te fece d' ArgQs

avec

une aurre le re que les femmes

arhéniennes celéhroienr fous le nom de

••:... '

&

daos

laquelle ces femmes fe brocar•l,ienr

&

le difoient

milie injures . JI e!l parlé des

.fl béniu

d'A,rhenes'daos

H éfychins

&

d1ns Soldas.

(D.

J.)

STIB

A.

Jf

M,

r.

m. (

Littéra(un.

J

ce moc em–

prÜnré fes Grecs par

l~s

R'3mains , Ú<'nifioit un

lit de

table

f~lt

de

j

ncs ; ces torres de lits lroienr furr com–

mudes pqur marwer,

a

caule de leur légereté

&

de

Jeu r frai<.>l1eur . lis .fuccéderent

a

ceux qu'on nommoir

triclinia;

il

y

en avoit de roures gr.tndeurs ,

a

fix,

A

. h ur r

&

ii

neqf places, fuivanr le nombre

~es

convi11es

qn i fe trouvoienr an repas .

( O.

J. )

STIBIÉ, adl . 011 donne cecee épithere au

rarrre ;

on die

tartrt .flibié :

ce mor viene du lacio

flibimn,

an–

timoine.

1/oyez;

l'a•·ticlt

ANT11.IOINE.

STICI-IOMANTIE,

f.

f.

¡ Litthature . )

mor com–

pofé de

~·!J' ,

vers,

&

,..~,

..

;,a ,

divination,

c'ell done

l'art de devmer par le moyen des vers; apres avoir

écrir fur de peri rs billers des vers, on jecroir ces bil–

lets daos une ur n.e,

&

celui qu'on tiroir le premier,

étoir pris po ur Id réponfe

de

ce qu'on vauloit favoir..

J,es vers des Sihylles ferv.irent long-rems

a

CC[

ufage ,

Quelquefois on fe contenroit d'ouvrir un livre de

poéfie, [ur.-tout d' f-{omere

&

de Virgile,

&

le pre–

mier vers qui le

préf~ntQit

aux yeux tenoit lieu d'o–

racle. Lampride rapporre daos la vie d' Alexandre

Sévcre

qu~

l'élévarion de ce prince avoit éré marquée

~ar

ce vers de Virgile,

~ui

;'offroit

~

l'ouvercure du

livre .

.

Tu rtgtre

im~trio

popf'lo.r,

I'OIIIRIIe,

fl!,tflltnto.

Romain, ca dellinée efi de gouverner tes penples

,,

fou~

ron

emnir~

, .

1/oyez

S.oRTS

d'Homert

&

tlt

1/ir!Jit .

(D.

J.. )

·

·

~

f!GLIANU,

(Géo.f. moti,.)

perite ville d'Iulie,

au royaume de Na pies, dan'• l.a Bafilicare, pres la ri–

yi~re

de Salandrella,

a

2o

milles de la cóte du

~olf~

S

T I

439

de T arcnre. Elle a riere de

prinrip~até.

Ses bains font

arrez

~enommés'

o_n

les appelle' ¡e ne fdi pourquoi .

les

bt1111t de

B~acc1ano

(O .

J .

)

STIGMA ,

t.

m. (

Bota1z.)

le

jlignut

'dans les pillils

ell une pomre rnoo fl e, qui forme Jur l'embryon une

pellicole membra neufe, rranfnarente.

(D.

J.)

STIGMATE,

voyez

FLEUR.

S!IGM~!E5,

organes

e~rédeurs

de la refpiration de

pluheurs

mfe~es!

&_

pnnc1palement des chen illes.

C'ell

M .

Malp1gl11 qu1 a reconnu le premier ceere

or~

ganifarion. Les chen1lles ont fur char.:un des douze an–

neaux du corp_s,

ii

l'exceprion du fecond, du rro iíie–

me

&

du Jermer , deux raches ovales , une de chaqne

córé, placées plus pres du ventre

que

du dos: ces

raches funr imprimées en creux dans la peau,

~

bor–

dées par un pecic cordon le plus fou vent noir. Ces ta–

ches fo nr ¡aunes dans cerca ir¡es chcnilles ,

&

ddn5 d'au–

tres elles onr uoe <?ouleur blanche. La petite o uver.

cure , qui ell au milieu de chacuue de ces taches , com–

munique

a

un poumon p.trriculier ; de forre que les

chenille! ont neuf poumons de chaque cilté, o u plurtlt

ne uf paquets de crachées qui oompofenr le poumun,

&

qui .s'ére nJenr chacun rout le long du cqrps .

M.

Mllpighi a découverr que

ces

organesl ervqienc

~

la: re(pir.ation des chenilles, el] les couvrant d'hu ile

o u d'une mariere graifreufe quclconque, alors

l'i nfec~

te ro

m

be en convullions fur le champ. Mais

lj

on

ne mee de 1;huile q11e fur un cercain nombre de

Jtig–

ftfates,

les part1es voifines de celll!s qui fonc hullées

de viennenr paral yriques par

la privarion d'air,

&

fouvent l'infeéle ,meure quelq ue re

m~ a pr~s .

Qn rient

oependanr fous 1 eau un ver

~

foie pendanr des heu–

res enrieres, fans le faire mourir; il reprcnd fes for–

ces & -

r~

vigueur en le remertanr

a

l'air

&

en l'ex.

pofant au foleil .

M.

de Reaumur croir que c'ell paree

<¡ue l'eao ne peur p,as pénérrer dans les

JligiiJ{lte.r,

comme l'huile,

&

que l'air qui fe rrouve r" nfermé

dans le crc:ux de chaque

/ligmate

empéche que l'in–

feéle _ne fo1r fuiFoqué .

M..

M .tlpighi croyoir que l'air

cnrro1c

&

forto1r par

lesjlzgmate.r ;

n¡ais

M.

"de Reau–

mur a découvert depuis par d"s expériences rétré–

r.!e~

en

p~o!'geanr

une chenille <hns l'eau, que l'air

avo1t fgn 1flue par de cres-petires

ouver~ure!

répan–

dues fur tour 11! corps, qui communiqueQt

~

de pe–

ríes Cdnaux,

&

que ces canaux une communicarion

avec les rrachées don r il 1

·!r-E fJi t menriun .

Mém.

pqu1· (ervir

tl

l'bijl. der

iufo7es,

par

M.

de

~eau­

mur,

to•ne

l .

n°.

3.

Voytz

INSECTE .

S T

1

MAr E S '

(

Hijl .

anc. )

ÍIJ nes ou

car~éleres

done on ma rquoir ordinairement

les

efcl~ves

qui

avoient éré

fugirifs.

~a

mqrque

1~

plus commqne

écoic la lerrre, F, q_u'on leur jmprimoir

~u fron~ ~V!!C

un fer chaud. On fe conrenroir

quelqo~fois

de leur

mecrre un collier qu un

bracel~r,

fur Jeque! qn gra•

voit le nom du malere. Q uelques-uns ont cru qu'on

Ímprimoit auffi des C:lf3éleres fur fes mains, les bras

ou les épaules des nouveau" foldars chez les Ro–

mains;

m~is

cer ufage n'a pas été·g énéral,

&

l'on

n'en trouve

pa~

des rémoig nages aflez

préci~

che¡o;

les anciens, pour affirn1er que oecre coucume fílc

cqnfiamme nt érabtie daos les rroupes rornaines .

STIGMATES, (

Tbéolog . )

marques ou incifions que

les pa yens fe faifoienr fur la

chdi~

en l'honneur de

guelque faurre divinicé .

(Jes

(/igmates

s'imprimoient ou par un fer chaud,

ou par une aig uille avec laquelle on faifo1t plufieurs

piquures , que 1'011 emplifloit enfuice d'une poudre

naire, violette, ou d'une autre couleur, q ui

~· incor­

poroic avec la cha ir'

&

démeuroir imprimée pen–

danr route 13 vie . La plOparr des femmes arabes ont

les bras

&

le5 joues chargés de ces forres de

fligl/•4-

tes:

¡.,ucien ddri' fon livre de la d¿clle de Sy•1e, dit

qne ro us les fyrie11s portoienr de ces caraéleres 'im–

pri més les uns

fur les mains '

&

les

~urres

rur le

col . /VI')¡fe, Lévitiq.

x . xix. verf. 1.8,

delend aux

Ifraélires de fe faire aucune li5ure, ni

a ncuo~

.flig–

mate

fur le

,co~ps. L'hébre~1

oort<;,

1¿0tu

n,e vuus

fo.–

r,ez aucuu ecrtture M pornte,

c'etl-a-d1re, aucune

ftigmpte.

im rimée

avec

des poimes .

··

Pro lom~

fh rlopator orJonna

CJ.U'o,n

im~r

imílc une

feuille dt> lierre' qui ell

Uf\

arbre

co.nf'

acré

a

Bacch.us

[ur lt;s juifs qui

avoi~nt '

quicré leu

r reli

gion p

our em–

brafrer celle des payens,. S. Jean, dans 1' A ocalypíe ,

fair alluíion

a

cette ·courume' quand il drr'

c.

)fÍij.

verf.

16.

&.

17.

que la

b~re

a.

imor1m~

for1 card_:l_.re

dans la main droire ,

&

íur te from de ceux qui font

a

elle; qu'elle ne permer de vendre

0 11

J ',.cherer qu'a

e'<~~

qui porten,t le caraél.ere de la.

b~re

ou

lo1~n~m,

.

~~