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STE

Ilas , dans la province d'O ver-Ifrel , vers les coni'ins

de la Friie ,

[m·

1~

riviere d'Aa. Ses for6fications

font bonnes

&

régulieres . Elle étoit autrefois fous

l'év@ché de D evencer . Le P rince Maurice de Nafrau

·ta

prit iur les

Elpagn~Js

en

1 ~9t ,

&

elle efl reflée

depqis ious la donunanon des Eracs.

gé~¡éraux .

Long .

'-l · 38.

lat .

):z.

49·

Cecee perite ville eflla pan·ie

d' Oiéaritfi

( Adam),

.qui

s'efl acquis de la réputad on par la relatibn du

yoyan-c qu'i) fit en P er[e,

en

Moicovie

&

en T artarie,

e n

q~al ité

de iecrétaire

de

l'amballade du duc de

H olfld n. M . de W icqueforr

a

traduit en fran<Jois cett!!

1'elation'

&

l'a faite imprimer

a

Paris en

I 6~6 ,

en

&ux

vol.

in-4°.

Le

memc ouvrage a été réimprimé

e n

172.6,

en

deiiK

v~t.

i11

fol.

avec beaucoup

de

ca r~

t es

&

de figures copiées !i1r celles de l'édirion alle–

rnal)de delfinées par Oléarius

lui-m~me .

O léarius

d e reco'ur dans

C1

pa~rie

'· don,na un

a_bré~é

des chro–

niques de Holíl:e1n , 1mpnmé

a

SchleíwJCI< en

I66¡ .

Pal11danru (

l:lernard ) autrement nommé

¡?andm–

B roék ,

étoir compatrio'Íe d'Oiéarius,

&

a j)Ublié en–

t r'autres

ouv ra~es

de iavanres remarques l'ur

l~s v~-

yages de L111icnoren .

( D .

J . )

·

STEGANOGRAPHI E,

C

m.

(

L ittérat. )

eíl: l'art

d e l'écriture !'ecrette , ou d'écrire en chifres , de ma–

niere

q u~

['écritu re ne puifre etre [ue que par le GOr–

rci'pondant .

Vo yez

C!uFttE .

.lEneas le ra.:Í1cien inventa

il

y

3

plus de

2000

aos ,

au rapport de Polybe, vingt fa<_¡ons di/férentes d'é–

cri r~

de maniere que perionne n'y pouvoir rien com-

p rendre, s'il

n'ér~it

dans_ le

~ecr~r

.

.

.

M ais a-préient

11

etl b1en d.tlicJle de nen écnre

de

cecee maniere qui ne puifle erre déchilfré,

&

donr on

11

e rrouve le fecret . Le doaeur Wallis, cet excellent

m athématicien , a bea ucoup contribué

ii

l'art de

dé–

chilfrer.

Voyez

0 ÉCHIFFRER .

La

fiéganograpbie ,

qu i eil afru rément un are fort

innocent , n'a pas laifré que de palier dans des fi e–

cles peu éclairés, pour une invention diabolique. T ri–

t heme, abbé de Spanheim, ayant entrepris de le faire

revivre,

&

compufé

a

ce deffein plufieurs ouvrages,

un mathématicien , fa ns dome ig norane, nommé

Bo–

'IJille,

ne comprenant rien ii certui ns noms enraordi–

naircs que Trithen¡e n'avoi t employés que pour mar–

q uer

¡:,

méthode , publia que l'ouvrage étoir plein de

rnylleres diaboliques. Pofrevin l'a copié;

&

prévenu

de ces impurations, l'élelleur palatin Frédéric Il. fit

brfiler l'ori"inal de la

jléga11og rap1Jie

de T ritheme

qu'il avoit dans ia bibl iocheque . Cependan t lor!'qu'on

a

été reveno de ces

préj ~gés ,

divcrs aureurs

Pnt

donné des traités de

Jlégallog rapbie,

tels que le Ca–

ramuel, Gafpar

S

hor , jéCuire allcmand , W olfaog

,Ernefl Eidel , autre lava

m

allemand ,

&

encr'autres un

duc de Lunébourg, qui fit im primer en

1624

un traité

f ur cette matiere , intitulé

cryptpgrapbia,

c'efl-ii-dire

¿crit11re cad;éc ;

c'cfl aulfi ce que fig-nifie

.flégtmog~<a­

I!.'Jie,

qui eil un mot formé du g rcc

'

7

'~""',

cacbé,

&

de

1'1"'' ,

écritur. .

O

a

rrouve plutieurs exem ¡>les

&

manieres de

flég a1logMpJJic

dans les

rpcréatio1ls

matbématiq11u

d'Ozanam .

STEGE ,

o11

STEKE ,

( Géog . mad.)

perite

vill~

de

Danemarck, fur la cóte fep tentrioqale de 1'1le de

M ane, dont elle eíl: la capitc¡le , avec un charca

u

o u

t'on tiene garniion .

STEGEBORG ,

(

Gí:og. mod. )

perite ville de Suede

dans I' O!lrogochie , fur le .có re de la mer Baltique,

ii

rrois licues

a

l'orienr de Suderkoping, avcc un perit

porr conimode.

(D .

J . )

STEGN OSE,

C.

f.

(--Médec. )

eíl: une ob flrullion de

route rrani'pirati on anima le, tur-tout de celle qui fe

fait par les porcs .

V~yez

''l'RII NS PIRATJON.

·

!1

fignifie

auiTI

conflipatioll, condm (irtio11 .

Ce mot

a

rapporc

au~

!legno_nques y ui to ni dellinés

a

b~u­

cher, fermcr, ou rdlerrer .

STEGNOTIQUE , adj.

m

Médecinc ,

remede pro–

pre

~

fcrmer ou

~

boucher l'orifice des vaifreaux ou

émun.:loires qua nd ils fon t

rel~chés ,

étendus, déchi–

rés ,

&c. f7oyez

STYPTIQUI!

&

ASTRJNGF.NT

.

Ce mote l\ formé .fu grec

n•}•,

impcdia, éo1Jjlipo,

j'emp~chc,

je reff erre .

T elles iont les feui ll es de grenadiers, les roies rou–

ges , les feui lles de plantin , les racines de rormen–

tille ,

&c.

Les

fl egnotiqun

fom propres pour les hé–

morrho'ides

&

au <rcs fl ux de fang .

Voyez

ASTRIN-

PENS'

ST YP

TIQ.YI

!S .

.

STEIN ,

(Géo_f. mod.)

vi lle de Suifre, dans le can–

'on de Zurich , lur la rive droite

el

u Rhei n ,

a

l'en–

P.roif

oU,

ce fleuve

forr

du la

e de

Coníl:an9e . Cett('!

S 'tE

ville jouít d'llne eMiere liberté,

&

ie gouverne par

ies propres magi!lrats, fous la proteélie n de Zurich,

depuis l'an

1484.

Long.

26. 44·

lat .

47.

· <¡o.

(D .

J.)

STEIN,

(

Géo_f. mod. )

perite vill e d' Allemagne ,

dans la ba rre Autriehe , rur le Danube,

a

l O

milles au–

dellus de V ienne ,

&

a

w

au-delfous de Lcnrz.

ST EIN_AW,

(

Gé~g.

mod. )

nom de deux perites

villes d'AI Iem:1gne en Siléfi e ; !'une efl daos la prin–

cipauté d'Oppelen, iur

1~ ' pe~ire

riviere de Stein ;

l'aurre daos la principauté de \Volaw fur le bord de

I'Oder.

( D. ].' )

STEINBACH ,

(Géog. mod. )

perice ville d'Aile–

gne.t daos le marquifar de Bade ,

a

quelques lieues

au iud -ouefl de la ville de Bade.

STEINFURT,

autrcmmt

STENFORD, (

G<og,.

mod.)

petire ville o u bourg d'Allemagne , daos le

cercle de W eflphal ie , iur le W echt,

a

fi x lieues de

la ville de Muntler vers le couchant méridional. Ce

bourg donne ion no

m

a

un co.mté qui

a

eu autrefoi,s

des ieig neurs particuliers.

( D .

J.)

STElNHEIM,

(

Géog . mod. )

petite ville d'Allema–

g-~e

dans l'archev!cbé de M3yence , iur la gauchl! du

Mein, pnh de Selingflad .

L ong.

26.

lat.

so.

4 ·

R eincociiii (

Reinier, ) l'un des lavans hommes d'Al–

lemagne du xvj . fi ecle dans la connoillance de l'hi–

floire , naq!lita

St6inbeim,

&

y finit (es jours en

1~9).

. On a de fui un g rand nombre d'ouvrages latins

!Ür

les dilférens peupies de l'anriquité ,

&

en partículier

fur les Jui fs , les Grecs, les Romains , les familles

des rois de Macédoine, celles des Ariacides , des

Séleucidcs,., des_L.1g ides , des rois d' Arménie

&

de

Pergame , des rois de

MeO~nie,

des rois de Médie

&

ile Baar¡ane , des rois d'

Atlr~nes

&

de

M

ycene,

&c.

O n fair un cas particulier de ron

bifloria Julia .

$ an rraité de la mérhode de lire

&

d'étudier l'hiíl:oi–

re,

t!letbot/IJ! lcgem/i biflorias,

efl enca re eíl:irué .

(D.

J . )

ST EKA IM EN;

r.

m.

(

Comm. )

mefu re de liquides .

17oyez

STEKI\

N •

STEKAN

011

STECKAN,

f.

m. (

Comm. )

mefure

de Hollande pour les liquides,

&

parnculierement

pour les

huil~s.

Les bocees ou pipes d•huile conrien–

nent depuis

20

jui'qu'a

2.~

flekani .

A

Amflerdam on

nomme cette mefure

fl eknimen .

Le íl:ekaimen con–

tiene

r6

ming les ou ming ulles ,

a

raifon de deux pin–

tes de Paris le mingle, ainfi íl e!l de

32

pimes. La

barique de Bourdeaux rend

12

flel:ani

&

demi . Le

tonneau de Bayonne , Turiun,

&

ChaloOe,

240

fle–

kalu ,

&

le poinson de Nantes

12.

Diflio11.

d~

comm.

&

de Tré·v.

ST É LAGE,

f.

m. (

Droit de fiig nerlr .)

droir qui

!'e pergoir rur

les

~rains

en quelques endroirs de

France . C'ell un aroit de feigneur qu'on nomme

ailleurs

minage allag e,

&

tiJe_/iJrage .

Il

.:onfifle ordi–

nairemem en une écuellée de g rains par chaque iac

qui fe vend dans une halle ou marché .

Il

y

a des

lieux ou le

fl élage

fe leve aufli fur le !'el, comme

dans la princi pamé de Bouillon . (

D .

J. )

STELE,

f.

m. (

Antiq. grec.)

n ,;.,,

nom qu'en

do nnoit chez les Grecs

a

un pilier auquel on expo–

toit un crimine!

a

la vue du publ ic ,

&

fous leque l

on l'enrerroit enCuite pour raiion de fon cri mc : les

coupaj>les ainfi expofés étoient appellés

fl elittz .

P or–

ter,

Arcb.e~l.

grec.

!.

/ .

c. xxv .

tom.

l.

p.

I JO.

( D.

J. )

STI!LES,

f.

f.

pi.

(

Artbit . )

les Grecs nommoient

ainfi les pierres quarrées dans leur bafe, qui conier–

voien t une

m~me

grofreur daos tome leur long ueur ,

d'o1'J_ fo m venus les colonnes atriq ues ,

&

ils appel–

loient

(lyles

les pierres qui étan c rondes dans leur

baie , iinifroient en poinres par le haur, d'ou fo nt

venus les colonnes diminuées,

&

les obélifques .

STELECHITES,

f.

f.

C

Hijl.

nat. Litholou. )

nom

donné par quelques aureurs

a

l'ofléoco(le .

f.'oyez cet

article .

Aldrovande

á

donné le no

m

de

fletecbite

a

u• cntrochites .

.

S T E

LL A

TE RR IE , (

Hifl. nat.)

quelqqes au–

teurs ont donné ce nom

a

u

tale .

Voy . l'art.

T ALC .

STELL I\, (

Géog. motl. )

ville d'E!'pag ne, au royau–

me de Nava'rre ; capirale d'une mérindade, avec un

chateau pour

ii

défenfe. Ell e eíl: li tuée fur le che–

mio de Biicaye

a

Pampelune , daos une plaine

agré~bl e ,

a

u bord de la riviere

Ega .

(D.

J.)

S

TE

L L 11 , (

Géog . mod. )

montagne de Portugal ,

pr~s

' de Co'imbre ; c'ell une chaine de mon ragnes

qui tourne de Coi'mbre

ii

l'orient, entre les

riviere~

de Mondego

&

de Zezere. Anciennement elle

éroit

appellée

HcrmeiiiiS

ou

Hermi11itu,

·

&

~lle

eíl: dilfé-

.

rente