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S

TE

STE

D~L

ou

STE DEL,. (

Géog.

'f/Od.)

perite

ville d' Allennwne, d'ans

la vrelile Marche de llran–

debourg; fur

1~

petire riviere d'Uchr,

enviran~

cinq

milles au nord-ouelt de Tangermund ,

&

i\

4

fud-etl

d'Arneberg. Les guerres d'AIIemagne l'ont prefqu'en–

tierernent ruinée.

Lo"}{.

29.

41·

lat.

)2.

2.8.

(D.

'J.)

TENFORD

ou

lluRCH-STE

1

FQRDE,

(Gjog.

r11od.)

&

quelquefois

Sttinfurt,

perite vílle d'AIIema–

gnc dans le cercle de Weftphalie, capirale d'un com–

d~

m@me nom, fur le Wechr , a

6

licues au nord–

ouen de Munfter, avec une académie .

.fj¡ng.

2.;.

f!-1.

lat.

,,.,

24.

STENI ADE, (

/rfytbol.)

Minerve éroir fur,n?rr¡mée

Sthziadt,

c'eft-~-dire

rob11{le ,

pour défigner

1

arr

m~

le

&

vi"oureux qu'on donnoir

:1

cene déeífe.

STINOMARGA, f. f.

(Hift. f1at. Litbol. )

nom

par lequel quelques

naturalift~s

onr voulu dér.gner

une marne, qui eft compaél-

it-peu-pr~

comme

Uf'!

e

p ierre. D'autres enrenclenr par-la la

ma~n;

ou crar.e

légere

&

line que l'on nomme

agaric mmera/

ou

[a1t

de /une,

&c.

STEl

O

,

P<'ROTIPE

o¡¡,

!!-ELEVE!JR PE.

$t1mon,

s'etl arraché

a

la recherche des glandes

&

des con–

duirs lymphariques .

11

a découver¡

le premie!' les

principatlx conduits falivaí res fupérieurs.

11

n~us ~

Jailré encore différens

aut~e~

ouvrages. Le condurt de

la parotide

&

les releveurs aes elites portent fon nom.

1/oyez

P

~ROTID!!

&

RE~E vEuR.

STE TATO., (

Mlljiq"e italie¡me.)

ce ter!l'(e

d7

la

mufique íra'lienne, avertir de chaorcr d'une mamere

qui exprime la douleur,

&

en pouífant avec force_,

&

comme avec peine, lés

fe~s d~

la voix ou qe l'ir¡l

1

trumenr .

[JI'~J[a,.t(.

(D.

J. )

STE YCLl::LtUS,

(({éog. an&.)

ville du Pélopon–

nefe daas la Mefléníe,

fe

ion

1-i~rodore

&

Srrabon,

mais ce dernier écrit

Stcnyclarot.

11

ajoure que Cref–

phonre,

apr~~ ~·erre

rendu ma:rre de

la

.'Vleflénie '· la

aivifa en

s

partres,

&

chorr.r pour fa derneure La vrlle

de

Stenyrlaro,· ,

fituée au milieu du pays.

Stenyclemt

éroir encore Le nom d'une plaine du Pé;

loponnHe , dans la Meflénie, fur le chemin d'lrho–

me

a

Mégalopolis d'Arcadie ...Quand .v?US avez paflé,

dir Paufanias,

l.

!JI.

.

xxxu¡.

les

rrv1ere~

de Leuca–

fie

&

d' Amphi[e, vous entrez dans la plaine de

Sté,–

n,yclere. ,

ainfi dire du nom d'un héros des Melréaiens.

Vis-a-vi~

éroir aurrefois Oechalie: mais du rems de

Paufanias c'éroit un bois de cypres ,-'llommé le

boi~

Cama/illt .

( O.

J.

)

STE:l', (

Géog. mod. )

plaine de l'e111pire ruílien,

aux environs rl'Aftracan,

a

l'orienr qu

V

oiga. Cetre

valle plaine, mai

inculre

&

fans habirans, produir

llne grande quanrité de fel enraflé comme des cou-

ches

d~

crift aLd'efpace en efpace.

,

ST.E\'1-!ANE, (

Géog. mzc. )

c'etl un des noms que

Pline,

l.

1/.

c. xxxj.

donne

ii

l'ile do Samos, ain!i que

le nom de la ville de Prénefte, dans le Larium. Le

me

ene aureur,

l. I V.

c.

yiij.

donne encore ce no

m~

une montagne de la Theflalie, dans

1•

P,h¡hioride . En–

fin

c'eft !e nom d'une ville de la Phocide,

&

d'une

yiiÍe de

I'Aiie

mineure daos la faphlagonie, fur

1~

c8ce c\u Ponr-Euxm .

(D.

J.

)

STÉPI-IAl EPHORE,

t.

m.

(Antiquité 'Jii.atique

.)

,.¡~··•~·~" ;

on nomh>Oir dans l'anriquíré

jlepballep!Jo–

ru,

c~rt~ins

prt!tres Oll ponri fes particulicrs, q'un

ordr~

diftingué, 9ui porroienr

un~

cooronnt; de lau–

rier,

&

quelquefors une couronne d'or, dans le

cé–

rémonies publiques. Ce facerdoce éroir érabli dans

plufieurs villes d' Afie,

a

myrne ,

a

Sardes,

a

Ma–

gnéGc du Méandre,

a

Tarfe,

&

ailleurs. On voír par

tes monumens que cene dignité étoir annuelle

&

éponyme daos quelques viíles . J.-es

Jlépbanep!Joret

an–

pennement conti1crés au míriiftere des dieux ,

s~arra­

cherenr enfuire au culee meme des empereurs .

ous

lífons dans une infcriptíon

qu~

Tjbere Claude de Sar–

des, avoir éré

ftép!Jallepbore,

CTPATHroT. AIC.

K.U.

cTE~ANH~OPoT;

mais nous ignorons s'il éroir pontife

pes d1eux ou des empereurs .

On nommoir auiTi

jlépba11ep!Jore

le

pr~rre

gui éroir

a

la

t~[C

des femmes danSla célebrarion des thefmo–

phories . Ntaís on nommoír par excellence'

fl épbmzo–

pbore

le premier ponrífe de Pallas, comme celui d'Her–

cule portoít le nom de

Dadour¡uie'.

Poner,

Arcb.eol.

.grec. tom.

J.

p.

lOÓ.

( D.

'J.)

·

STÉPl-IANITES , f. m. (

A11tiq. grtq. )

·~·~··1•••

;

les

Gr~cs

nommoienr

flép!Jallitn

rous fes jeux

&

les

exercíces donr le prix confil\oir dans une r.mple guir–

lande . Pon er.

Are/u~/.

gvcq. tom.

l .

p.

4)

r.

· STEPNEY, (

Géogr.

nzod. )

village d'Angleterre,

..

.

.

'

.

S

TE

dans la prqvioae de Middlefex,

a

l'orient de Lon–

dres. C'etl un village agréable, brillanr, plus peu–

plé que beaucoup de places c¡u'on nomme

vil/u

en

France. ll y a rrois paroitles a

Step11,,

une épifco–

pale, ur¡e presbyrérienne,

&

une de

~,¿uakers.(D. J.)

STERCORAIRE,

q.¡~IRE,

(Hijl . det papet .)

c'eft

~ínfi

qu'on nommoit

a

Home, au rapporr

de

M. Len–

fant, une chai:e qui éroir aurrefois

deva~r

le porri–

qqe de la bafllíque, fur laquelle qn faif'oír aireoir le

pape le jour de fa confécrarion . Le chceur

ele

m

mi–

que luí chanroit alors

ces

paroles du

p.fca11me

113 .

fe–

Ion l'hébreu,

&

le

112.

[elon la Vulaare , " ·

6.

&ji1iv.

, ll

rtre de la pouiTiere celur qlll el\ daos l'indi<Tence

, &

il éleve le pauvre de fon avililfemenr p<fur le

, placer avec les princes de fon peuple,: c'éroit pour

infinuer au pape, die le

cardinal Ra.fPoñ ,

la verru de

l'humilité, qui doir erre 13 compagne de fa grandeur.

(:er ufage fur abolí par LéoB

X.

qui n'étoit pas né pour

ces forres de minuties. (

O. ].

)

STERCORANITES,

f.

m.

pi. (

Hijl . ecrtlf.)

nom

que quelques écrivains Ont donné

a

ceux qui pen–

foient que

le~

fymboles euchariftiques éroient fujets

~

la dígeftion

&

a

toutes les fuíres de meme que les •

aurre~

nournrures corporelles.

Ce mor cft dérivé du latín

j/ercllt,

excrémenr.

On ne convienr pas généralemenr de

l'exiftence

de cene erreur . Le

préfi~enr

Mangoín l'annbue :\

4mala~re,

aureur du neuvreme r.ecle;

&

le cardi–

nal Humberr, daos fa réponfe

ii

Niceras Peélorarus,

l'ap¡¡elle nen emept

flercQrallijle,

paree que celui-ci

prétendoir que la perception de l'hoftie rompoir le

j~llne

. Enlin Alger amibue

la méme erreur ame

Grccs.

Mais ces

accufarion~

ne paroilrent pas fondées,

car

1°.

Amalaíre propofe a la vériré la quetlion,

íi

les efpeccs eucharitliques fe confument comme les

alimens ordinaires, mais il ne la décide pas . Níce–

ras prétend auiTi que I'Euchariftie rumpr le jeílne,

foir qu'íl retle dans les efpeces quelque vertu nutri–

rive, foit paree qu'apres avoir re!iu

1'

Euchariftie, on

peur prendre d'aurres alimens; mais il ne parolr pas

avoi•· admis la contequence que lui impute le cardi–

nal Humberr.

11

~e

Jlaroir pas non plus que les au·

rres grecs [oienr rombés dans cerre erreur, S.

J~aa

Damafcene les

en

difculpe .

Mais foir que le ftercoranífme aír exítlé ou non ,

les pro¡eftans n'en peuvenr rirer aucun avanrage con–

rre 13 préfence réelle, que certe erreur fuppofe plu–

rílr qu'elle ne l'ébranle.

1/

oyez

M. Wuitafs,

tl'aité

de

J'Et~cbar.

premiere

p.al

'tle, qu,efl.

ij.

art.

1.

jefl.

I.

416.

f:!

jiuv.

!)TERCULlUS, (

M,yt!JaJ. )

furnom donné

a

Sarur–

ne, paree qu'il fut le premíer qui apprit aux hom–

mes a fumer les rerres pour les rendre ferriles.

(D .

J.)

STEREA,

(

Géog. anc.)

munícipe

d~

I'Artique,

clans la tribu Pandroníde , leion Lu cien .

STÉRÉOBATE, (

Arcbit. ) voyez

SouuASSEMENT.

w

J.),

S

fE

EOGRAPAIE ,

f.

f.

etl l'arr de deiTiner la

forme ou la figure des folides fur un plan .

1/oyez

SonqE.

Ce mor eft formé du grec

,.¡1"',

foiirle,

&

,.,J,~,

je décrit.

La

fléréograpbie

elt une branche de la

Perfpeélive, ou

plurc~r

e•en la perfpeélive mEm e des

corps

(o

lides; c'eft pourquoi on en peur voir les re–

gles

~UX

mots

PERSPECTIVe-,

&

SCÉNOGRAPHIE.

1/.

tjll(jl

STÉil ÉOG APHIQYE,

&

p llOJECTnN. (0 )

~TÉRÉOGRAPI':IlQUE,

adj. (

PerJPQfl.. )

projec–

~ion

jléréographiq11e,

de la íphere, etl celle dans la–

quelle on fup pofe que l'ceíl efl placé (ur la furface de

la fphere.

T!oyez

PROJECT!QN .

La projeélion

jléréograpbiq11e

etl la projeélion des

cercles de la f'phere, fur le plan de quelque grand

cercle., l'reil étanr placé au poie de ce cercle. Certe

projeélíon a deux 3Vantages;

IQ,

les

proj~é\.ions

de

rous les ccrcles de la fphere,

y

fon.t des cercles, ou

des lignes droires, ce qtii rend ces projet1íons faci–

¡es

a

rracer.

2.

0 •

Les degrés des cercles de la fphe·

re, qui fonr égaux , font

a

la vériré

in~gaux

daos la

projeéliou' mais ils ne font pas

a

beaucoup pres

fi,

inégaux que dans la projeétion orrhographique; c'eil

ce qui

f~it ~u'on'

fe terr par préférence de cerre pro–

jeélion pour les mapemondes, ou carres qui repré·

fenrent le globe rerreftre en entier .·

V:oici la mérhode

&

la pratique de certe pro¡cc–

tion , daos rous les cas principaux, c'eft-a-dice fur

les plans du méridien, de l'équare11r ,

&

de l'ho–

rifon . ·

Pro·