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SIP

les.

Son fruic crolt fur les branche$ inférieures. On

vanee beaucoup l'efficacicé de fa racine

con~re 1~

v!!–

nin des ferpens les plus

dangereu~ .

S!OULE

LA,

(

Géogr. mor{.

)

perite riviere de

France, dans

1'

Auvergne, Elle prend fon nom d'un

village nommé

Sioute

dans

la

généralicé de Riom,

&

fe perd daos 1'Allier,

a

quatre

lieu~s

au-de!rus de

Moulins.

(D.

J.

)

SlOUNE,

(Géogr. motf.)

ville d'l}.frique, dans la

Barbarie, au royaume de fripqli , dans les mo.nca:

gnes de Derne . C'ell: une perite république, dont les

llabicans Negres

&

l}.rabes, or¡c pour FOUt bien ejes

for~ts

de p;ilmiers , qui avec un peu de laicage

&

d'orge, leur donner¡c

~

vivre. lis ))e payene aucufl

tribur, fonc libres,

&

contens .

(D .

J.)

·

SIOUTH

ot•

SHJTI-J, (

G.én_fr.

m~tf.)

vil!e d'l}.fri,.,

q ue, dans la hauce-Egypce, au pié a•ui1e

mont~gne,

&

a

demi-lieue du !')Til' qu'on pafle

d~ns

cec endroic

fur un pone de pierre, le feul qui foic fur ce f:leuve.

Cecte villl! el¡ une

de~

ph¡s grandes

&

de¡ plus peu–

plées de I'Egypte. Il y a plu!ieqrs mofquées,

&

mi–

narets . J,.e ca[cief y réf¡de,

&

l'on

fabrique les

toiles les n:'ieux

fa~onnées

de rouce .l'Egypte.

~ong.

-49·

2.8.

lttttt.

26. H· (

D.

J, )

.

SJPAJ.?.IU/1,

í,

rr¡.

(Thé9tre der Rom.)

force de

voile qui fe tiroit devane la fcene, pendant que "J'ol)

tra'vail!oit au char¡gemenr du théatre' ou

a

changer

la décoraciop. {D.

J,)

··

·

·

..

SIPH/Jj,

(

(jéogr. 1/!Jc. )

vil le de

la Boétie, Elle

écoic vers les .conlins

~e

la p.hocide

1

felon

l'rolorr¡é~,

t.

fll.

f.

xv.

fhucyd•de,

t.

IV

fJ .

¡o¡. la mee fur le

bqrd de la mer, ejans le golfe

.Cirfotu.

D ans la dialetle

dorique, au lieu de

Sip/u,

on difoic

P•••

ou

1'1f,

&

c'ell: ainij que )?autanias,

¡.

IX.

c.

xxxij.

écric:

f¡,

,dic-il ,. apres

~ere

partí de

~réutis

par mer ,

&

apres, avo•r pnffé Thisbé

1

vous reprenez la roure le

long de la cf¡re, vous ver

re~

fur le bord de la mer

une autre petite vil!e nommée

Tipha,

Hercul~

y a un

te"mple'

&

fa fece s'y célebre tous les ans comme

a

Thisbé .

~es

Thiphéens, ajoute-c,il, . fe y3r¡tent

d'~tre

eje rous les peuples de la Boétie

t

ceux qui on.t

toujours le mieux entendu la marine. Ils dilem que

Tiphis, l qul l'on cqnfla la éond4ite dunavire d' 4r–

gos, étoit de Tipha,

~

ils rr¡oncrem hors ·de la vil! e

un endroit ou ils prétendenc que ce navire aborda en

r~venanc'

de Colchas.

(p .

J.)

· · ·

·

' SlPJiANTO,

([iéogr. mod.)

lle de I'Archipel con–

nue des anciens fot¡s le nom ge Siphnus.

f/oyez

S¡–

PHNUS •

. "Etle 'ell:

~

36

milles de Milo,

&

fous un cres-beau

ciel;

l'air ,' l~s

ea'ux, les frÚ it1, lé gil¡i!!r

1

la yolaille,

tout y ell: excellent; les ra1!ins y font merveill eux,

inais la terre qui les produic · ell:

trop force ·,

&

les

yins n'y

fo~t

pas délicats. On y

compt~ ~r¡yirQIJ

cir¡q

mil!e ames, cinq villages,

~

quelques couvens. Le

principal port de l'lle ell: Faro, qui fans douce a re–

tem¡ fon non¡ d' un ancien phare qui fervqit

a

guider

les vai!feaux. On voit <!lns Gol tzius une médaille

1

ou d'uÓ cOté ell: repréi'entée une tour avec un hom–

m'e placé au haut. Qe l'amre cqté

ell:

la

t~te

de quel-

gue dieu, peut-étre de !')Teptune.

·

·

· Les mccurs des habitaAs de

Siphanto,

ne fonc point

déeriée~

comme

ce

)les de

leurs ancécres, horr¡mcs

&

femmes. Les d:tmes ll}éme de

Siphallto

quand elles

font

a

la CJmpagne, couvrent pour n'étre pas COn–

nue¡, leur

vif~g-e

avec des

~andes

de "lir¡ge qu'eltes

~oule•\F

adrqm•ment, qu'on ne vqic que leur bou–

~he,

leur nez,

&

le blanc áe leurs yeux. Cerraine–

ment elle; n'qnc' pa¡ l'air'de conquérantes 'aveé ce mar–

gue,

~

rclfemblem plut6t

~des

inumies ambulantes:

~u(!!

fonc-etles plus íqigneufes. <,f'évirer les

étr~ngers,

gue eelles de J'4ilo

&

de 1'Argemiere n'ont d•em:

prellement

a

les accueillir . ·

11

y

a un archevt!que

grec dan• cette petite ?le .

Long.

42.. 48.

tatit.

'3S.

·

$/P.HILIS.,

f.

f. (

MMec.

f

moc ' latín ·qu'on écrit

!lifféremment,

p<~rce'

_qu'on en fai t mqin!

l'~cyrr¡oto;

g•e

~ue

la. f¡gn•ficanon

1

Ouy Batín, dans fa

~ene

rrente-deux•eme lettre

1

apres avoir par!é du pr!n.ce

{>!.

de la pnnceffe de

e... .

qui avoient ra

fiplutJS'

~it

_que

F':4"~oi~

f.

gJgna

cettefiphilis,

&

qué le mé"

gecm le Coq en avertir Fernel pour qu'il le traicAt .

SlP.H .

rE~S,

f.

n¡ . pi.

(

M,Ythot. )

habitans de l'ile

.de

SiRI~nos

1

une des Cyclades. Ces peitples ayant dé:

couvert dans leur !le une mine d'or., Apoltoo leur en

fic demar¡der la dixme pour'

la

Pychie,

l~ur

'promet–

tant ele la

f~ire

fruétifier

a

tcur prolit . Les

S.)lplmiens

nrer¡t "done batir un trélor i:lans le temple de Detphes,

~

r

qépof~rent

la dlxme

~ue 1~

dieu

~xigeoit; mai~

SIP

dans la luitc par

U!J

~fpric d'av~rice,

dit l'hiflorien,

ils cefferenc de payer ce

~ribut,

&

ils

~n

Turene pu–

nis; car la mer inonda leurs mines

1

&

les fit difpa–

ro_itre.

La

capit~le

de l'ile.efl aujourd'hui Siphamo,

fé¡our agréable, fous un

o

eau ciel,

&

da!)s un air

pur.

( D.

J.)

S/PH/YIUS LAP!S,

(

Hi(l,

Hat. )

nom donné par

les

~nciens ~

une pierre ·qui fe crouvoic dans l'lle de

Siphn~s

dans la mer Egée; on

~n

formoit des yafes

paree qu'elle fe .travailloit aiféme!)t

&

fouce~oit

eres–

bien le feu, C'efl une pien"e de la

natur~

!)e ¡;elle

que nous appellons

pierrcs o//aire¡,

.

·

SfPlfNUS,

(

Géog.

a/JC. )

!le que Scrabol1 compte

au nombre des Cyclades. l'omponius Méla, J'line

&

l'itinéraire d' Anronin écrivenc

~iphno1 ,

Ptolorr¡ée,

jiy.

llf.

p.

:f'J.

place dans certe ife une ville

~

13-

quelle ils ferr¡blent dc¡nner le

m~me

no[)) .

· Getce vi!le s'appelloit

Apoltonia,

feion Etienne le

géographe. Ptotom'é¡: •!)arque l'ile

Siplmos

prefque au

rr¡ilieu des iles Cyc,lades,

c5_<

je ne cro1s pa

qu'aucun

autre qu'Etie!Jne le

géogr~phe

l' ait placée dans la mer

de Crete . Qn

l'appelloi~

a1¡ciennemenc

Meropia,

fe–

Ion Pline;

fes habitans fon t P.ommés

Siphnii

dans

,H éroejoce,

.Jiv. V IIJ.

c.

xtv,

·

.

·

Les Siphniens tenoient leur réfor dans un .endroit

du cempl,e de Detphes,

&

voici

)~ r~iiQn

qu'e.n don–

ne Paufanias,

Jiy.

X.

c. xj.

lis avc¡ienc, dir,il, des

mines cl'or daos leur 1le; Apotlon leur ejemanda la

dixme du procjuit de ces mines. ll firj!nt done batir

ur¡ tréfor dans le

tem pl~

de Oelphes,

&

y dépofe–

rent la dixme qne le dieu

~xigeoi t;

mais dans la fui–

te par un efprit d'avnrice , ils cellerent de payer ce

tribur ,

~

ils en furent punís; qr _la ,mer i!JOI¡da

l~urs

mines,

~

les lit difparoitre .

J::Iérodote parle d'un autre malheur que

l.e~

IJlÍMS

avoient attiré

a

cette !le. Ceux parmi

les

Sami~ns

s¡ui avoient déclaré la guerre

a

l'ol ycrJte leur ty–

ranl fe voyar¡t abandonnés

p~r

les

~acéMmoniens ,

apres la

l evé~

du !iege d¡: Samas,. s'en(uirent

a

.Si–

ph1Jos,

ou ils <lemanderent

·J

en¡prumer dix _calens.

·.sipb1JOS

étoi~

alors

1~

plus

riel¡~

de ,rouces )es

lte'S,

&

l'on regardoi t comme un

gr~nd tr~for 1~

.:jixierr¡e

pa rtie de l'or

{>¡

de

l'ar~ent

que l'on prenoit rous

.les ans fur le rapport aes mines pour. envoyer au

,temple de D,elphes . Cepe•Jd"nt la propolition des

Samiens fue reje.rtée; mais ils ravagerenr tout te pays,

apres avoir m•s en fuite rous les hnbiraos que l'on

obtigea eje donner cent talens eje

ran~on

pour reti–

rer leurs

priío~niers.

Qn précend qu\! la Pychoniffe

avoit prédit _ce

o¡alh~ur;

conlt¡lcée "pªr

ceu~

de

Si–

phnos

pour lavoir !i leurs ,riche(J'es fe

fqu~ie•Jdroien~

'long-cems

1

etl~

,réponclit qu' ils

fe donnaijent píen

de garde a•une ambaflade rouge dans le cems qne

leur hótel de villé

&

teur marché feroient rous blancs.

U ferr¡hle gue la prophétie s'accorr¡plic

~

l'arrivée

a

e~

·samiens' done les

vai(J'eat¡~ ~toiel)t p~ÍI¡ts

de rou–

ge, fuivant l'ancienne coucurr¡e des

infulair~s,

chez

qui te bol ell: forc commun,

&

l'h6cel de 13 vi!le

de

~iplmos,

de

m~rr¡e

que

)e

m~rcl¡é

1

~coi~¡¡~ ,rev~~

~u¡

de marbre blanc .

·

.

·

Théophrall:e, Pljne

1 •

Itidore rapportent qu'on tail–

loit

a

Siplmo¡

~vec

te cifeau des pots

a

feu J'une

cer~

taine pierre molle, lefquels pots devenoient noirs

&

"cre.-durs apres qu' on

'les

avoic échaudés avec de

l'huile bouilla nte. Cette terre n' étoic autre chofe

que qe la mir¡e de plomb qui ell: commune dans

cecee ile¡ mais

Siplu¡tlf

étoit encore plus célebre par

fes mines d'gr

~

d'argen t

1

don~

il

ne relle pas au-

jourd'hui la moindre trace ,

·

· Les mccurs des

pabi t~ns

éc0 ieljt fort décriées, au

point qu'on 'difoit en proverbe

1

vivre

In

(tphiJim–

fl( ,

~,,,

..;.,. ,

paro)e de

fi

hqieu,

,,,,

oc

J.~pc.r~' ,

pour

di re de gro(l'es in¡ures

il

.qu elqu'un, amh

~ue

nous

1' apprennent J!:tienne le ?éographe

1

H efrchius

&

Suidas .

' Nons n'avons que ·pelJ de médailles de

Siphnos.

ll

y

en avoir une dJns le cabinet de M. Foucault,

dor¡c "le rype

e~ un~ t~te

de

G

>rdien

Pi~,

&

le re–

yers une ·Pallas en calque qlll

lanc~ ~n

¡avelot .

Cetc~

ile fe nomme aujourd'hui

~1pba1Jto .

On y

crouve pqur rouce anciquité ¡¡uelques

tombeau• de

inarl¡re, qui íervent con¡munément d' auge pour

y

faire boire les animaux

( D.

J. )

·

· ·

~!PHON ;

f.

m.

v~ye"'

SYfHON .

~!PHONA~THEMUI\1,

l.

m.

{Botan. )

genrcde

plante établi par le doétcur Amman . Le nom

d~n ve

des mots grec

~¡,.,,

"'!

tii.')!Ofl,

&

.lrll¡u~

,

tme fte!lr:

voici fes caraéteres. La lleur eft compolée d'uq

leu~

. •

.

~é,