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M A I

La~rde

des Cceaut de

toutesles

chancellerics.de Franc.e

Jeur appanient de droit. Celui de

la ch

mcellenc de Pons

efi tenu aux requetes de l'hótel p:u le: doyen des

maí

~

tres du

requét~s,

le prernicr m ois de

chlque.

quartic:r

~

&

le reO:e de J'année par les doyens des quaruers, cba–

cun pendam tes deux derniers mois de foo trim-!llre .

L es

maítres du reqHiu.s

rom

mem~res

du

parlemen r..,

&

ils

y

fmu rer;m; c'ell en cette

qualité qu'ils

om le

droit de ne pouvoir etre ju¡¡é> que par les chambres af–

fembl écs

&

Hs ne peuvcm

l'~crc,

ni méme

decrécés

par autre 'pArlement que celui de París. En 1) 17 le par–

Jement de Rouen ayant decrété un

maít,·e du

re'lu;tes,

J'arret fu t calfé

&

lacéré,

&

le premier préfidem de–

crété. Autrefois les

maítres du requits

fiégeoiem au

parlemem fans

limitation de nombre; mais depuis

les

ch:1rges s'éram forc

multipli~es,

le

p1rlement

demanda

que le nombre de ceu.x qui pourroient

y

avok entrée 3

la fois fllt .fixé. Ces rem1ntrances eurem leur etfet

vcrs

16oo;

il

fut réglé qu'il

ne

pourroit

y

avoir que qu:ure

maÍtYeJ

Jn

r~'[UiteJ

i

)1,

fuis

3

1

J

parlement;

&

CCt

ufage

a roujours été obfcrvé depuis.

[ls ont

pareillement

féance daus les aurres p:ulemens

du royaume; leur p13ce

en

au-deflus du doyen de la

comp>goie ; depuis l'établilfement des pré íidiaux ,

les

HJa.itres

du

rtt¡uéteJ ,

in

prl./idtnJ,

ont

le

droit de les

précéder.

.

L es

maiJreJ

dn

rer¡uitts

font p'lreillement membres

du gr'lnd-confeil

&

préfidens nés de certe compa¡,nie.

Ce

droit dont l'exercice avoit

été

fufpendu qnelque tems ,

Jeur • été rendu en r n8 par lo fuppreffion des <:harges

de préfidens en titre d'office . D epuis ceue annéc ils en

font les fonélions par commiffion au nom re de huir,

quarre par femerlre: cts

commiffions

fe reoouvelleot de

4 ans

en

4 ans .

D aos

les cérémonies publiques ,

telles que I<S

Te

D eHm

1

les

m11Ít,·u du rtqstiur

n'affinent point. en corps

de cour, mais quatre d'cntr'eux

y

vom

avec le parle–

m cm,

&

deux y fonr

a

c6té du prié·diou du roi , lorfq u'il

y

vieot; d'autre't en6n

y

accompngnent le chancelier

&

Je

garde des

fceaux, fuivaut

qu'ils

y

font

invirés

par

e

u

x,

&

ordinairemeot

au nombre de

huir;

ils

y

prennent

place apres les confeillers d'éllt.

. L e doycn des

maitreJ des

re'f11Etn

eft confdller d'ét2t

ordinaire né, il en a les sppointemens,

&

fiege en cc:ue

qualité au confcil toure l'année; les doyens des quartiers

jouilfent de IJ

m~me

prérogarive, mais pendant leur

rrimellre fculemcnt .

Les

maitru des re9uétes,

en qualité de membres da

parlement, om le droit d'indult. D e rout

tems

n os ro!s

1eur o nt

accordé

1~

privileges

&

les

irnmnnit~s

les plus

étendues .

lis

joutff"em

norammem de l'exemption de

tous droits féodanx , lorfqu'ils acquierent des

bic.!ns

dnns

la mouvance du roi.

L c-ur

habit

de

cérémonie

eíl:

une

robe

de foie, avcc

le rabat pliífé;

a

la cour ils portent un petit mamcau

ou le grand, lorfque le roi reqoit des révérenees de la

cour ,

pour les pertcs qui lui fom srrivées . [ls oe pren–

nent la robe que pour entrer ao confe1l, ou pour le

fervice des requétes de l'hlltel ou du polais.

Voy<~

le

célebre Budée qui avolt

été maitr

e da

ret¡uit~J ,

dans

fa

\eure

a

E rafme , oU il

décln.re

les prééminelJCCS de

l'office

de

m11Í1re

tles

r~t¡uétn.

V

oyez

nuffi Miraulmont

1

F ontanon, Boucheul ,

la

Rocheñavin,

Jo!

y,

&

le

m ot

I)<TENDANT . (

/1)

MAiTRES DES R EQUiiTES P E L'H6TEL DES EN–

FAN~

ou

Ror , font des officiers établis pour rapporrer

les requCtes an confeil des enfans de France ;

i1

en efl

parlé. dons une ordonnance áe Philippe de Valois du tj"

Févner <345", p>r laquolle il femble qu'ils connoitfoient

des cauCes perfonnelles des

~ens

du roi; ce qui ne fubfiOe

plus , ils

jouiaem

des

privile~es

des

commeofaux .

MAiTRES pEs R EQuthEs DE L'H6TEL oe LA

R EtNE , font des officiers établis pour faire

le n pport

des

requ~tes

&

mémoires qui font préfemés au confcil

de la reine; il en

en

parlé

dans une ordotHI:.tnce de

Phi~

Jippe de Valois du tf Févricr ' 34f, fuivant laquelle il

p3ro'it qu'ils connoirfoicm des caufcs perfonnelles des

gens de l'h6tel du roi . Préfememeot ces Cortes d'otli –

ces foot prefque fans

fon~Hon.

lis font au nombre de

quarre; ils jouiífeot de tous les privileges des

commen~

faux. ( //)

MAiTRE EN Ct-JJRURGJE ,

c'er

le ritrc qu,on darme

a

ceux qui

Ont

requis le droit d'e;tercer la

Chirurgie

par leur receprion au corps des Chirurgiens, aprC:s les

épreoves néceffaires qui jufiifient de leur capacité. C'eft

2u x C hirurgieus fculs

&

exclufivemem

qu'il apparrienr

d'opprécier le mérite

&

le favoir de ceux qui fe deOi–

n ent

a

l'exercice d'un art

ti

important

E(

(j

difficilc .

M

A

I

Les

!oí~

OAl

pris les plus

ra~es

précaotions,

&

les me–

fu res ks

plus

juflcs, afio

que

les étuJes, lei

trlVJl.l'\::

.~

les aaes nécc(faires ponr obtenir le

grldi!

de

mtti,r~

tll

Cbirurgie,

fuffent

fuivis

dam le mt:illcur ordre

rehti–

vemt:nt :\ l'urilicé publique.

ous allons iodiquer'en quoi

confifieot ces différens

e~ercices

.

hr la

décla~ation

du roi du

13

Avril 1743, les Chi–

rurg1ens de ParJS fom tcnns, pour parvenir

:i

la 1113i[ri(e ,

de r:ap?orter des 1c:ures de

maltrc-Cs~ans

en bonnc for –

m~, av~.c

le <?ertiticat

dtl

tems d'érudes_.

On

y

rccon

4

non qu

11

efi nn porrant

que

dans la

capltllc

les Chirur–

gieos, par

l'étude des lettres ,

puilfem

acquérir

une

con–

noilfance plus

parfaite

des regles

d

1

un

an

fi

nécetraire

au gen

re

humain ;

&

cene

IOi

regrette que les

circon·

nances des tems ne permeucru pas de l'étabHr de mé·

me

clan) les principales villes du

roy:mmc.

·

1J_ne dé

clara

tion

ti

fa voroble au progri:s de la Cl¡i–

ru rgle,

&

q.ut

fera un monument éternel de l'amour da

roi pour fes fujets, a

trouvé

de~ contradicfrt:ur~ ,

&

a

été

In

fource de dif.putcs longues

&

vives, dont nous

avons porté '"'

mot

CR tR\1llG t!:". Les vücs du bien

puhlic ont enfin prévnlu,

&

les

parler

nens de Guyennc

de .N

ormat;tdie

&

de

Brer:tgoe,

f.ms

é~ard

.lUX

come~

fiauons qm fe fom élevét:s

a

Pa

ris, oru enregifiré

de~

fiatuts pour

l~s

principales

vil

les de lenr ref1orr, par lef–

quels

le~

fra!S

de réception

a

Ja

maltrife

en Chirurgie

fonr momdrcs en faveur de ceux qui

y

afpircrom

avcc

le.grade de

maitre-Cs ·ans.

L'l

plílpan des coors

fouve–

rames

du

royau me, en

enregillrant les lcures-p:u emes

du

10

A oüt t7f6, qui donnem au• Chirurgien

de pro–

~mces., . exer~ans

puremem

&

fimplemem la

Chinugie,

.es prlvJleges de

c1myens

notttbleJ ,

ont reflteint

la

JOUif–

fance des honneurs

&

des prérogativeS

::utachét!'S

ii

cene

qnalité onx feul s Chirurgiem gradués,

&

qUt

pr~f<ntc­

ront des leures de maitre-es-arts en bonne forme.

.Un arret du confeiJ d'état du roi du 4 ) 11ill<t 17fO,

q01 fi xc entre autres chafes l'ordre qoi doit

t!tre

obferv<!

dans

les

cours

de Chirurgie

a

Paris, établis par les bien–

faits

du roi co

vertu

des

lenres~pat

ntes du mois de Sc–

ptembre 1724, ordonoe que les éleves

en

Chirurgie fe–

ront

renus

de prendre des infcriptions aux écoles de faint

Cóme,

&

de rapporter des certifi cats en bonne forme ,

comme ils ont

fait

le cours complet de trois années fous

les profcfreurs royaux qui

y

enfeignent

penda

m

l'été;

la premierc

ann~e,

13

Phyfiologie

&

I' Hygiene; la fe–

conde

année,

la

Pathologíc généralc

&

particulicre

1

qni

comprend

le

trairé des tumeurs , des plaies, des ulceres,

des luxarions

&

des fraúl:mcs;

&

la troificme ,

la

Thé–

rapeutique ou la mérhodc curalivc des malndies chirurgi–

cales; l'on

traire

fpécialement

d3ns

ces le<¡:ons de la

tna.~

tiere médicale cxrerne, des faignées, dt:s ventoufcs, de$

caureres ,

des eaux mioérales, contidérées comme reme–

des

excérieurs,

&~.

Pendam l'hiver de ces u ois anuées

d'études ,les é leves doivent fréquenter affidumeot l'école

pratique: elle eO tenue par les profctfeurs

&

démonOra–

teurs royaux d'anawmie

&

des o pér::ttions, qui rircnr des

hl\pitaux ou de la balfe·geole les cJdavres dont ils ont

befoin pour l'iurtruaion publique.

lt y

a en

ourre

nn

profelTcur

&

démonflr:.tteur pvur

les

accouchemeos, fondé

par feu M . de la Peyronie, premier chirurgien du roi,

pour

en

{eigoer chaque année les principcs de ceue par–

tic de la Chirurgie aux

tleves

féparément du pareil cours,

qui, fuivant la mCme fondation, fe fait en favcur des

rages-femmes

&

de- leurs apprentilfes.

L es profelfeurs des écoles de C hirurgie foot brevetés

du roi,

&

nomm~s

por

S

a

Majefté fur la préfentation

de fon

premier

chirurgien . lls font permanens,

4

ot...

cupés par état

&

par honneur

ii

méritet la conñance des

éle•·e•

&

l'applaudilfement de lcurs col!egues . Cct avon•

ra€te ne fe trouveroit point

1

fi

l'emploi de profclfeur

écoit

parfager comme daos d'autres écoles , mi cene charge

etl

donnée par le fort

&

pour un feul c('urs ; ce qui

fait qu'uoe

des plus irnportames

fonaions

peut tomber

par le haford fur ceux qui foot

le moios capables de

s'en bien acquirrer .

. Outre les cours publics, il y

a

des écoles . d' Anato–

mie

&

de Chirur¡¡ie dans rous les h6pitoux,

&

des mal·

tres qui,

dévoués

par goílt

:i

l'infiruélion des

éleves,

leur fonr dillequer de5

íhjets,

&

enfeignent dans leurs

maifons

parricolieres l'anatomie.,

&.

font

prltiquer

les

opérations chirurgicales.

11

ne (uflit pas que l'éleve en chirurgie foit prép>r6

par l'étude des humanités

&

~e

la philofophie qui on1

d(l 1'occuper jufqu

1

a

env iran dix-huir ans, :lge avant

lequel

OD

n'a

pas

ordin>iremeot l'efprit

alfe~

formé pour

une étude bien féneufe; & que depuis

il

ait fait le cours

complet de trois années dans les écoles de chirurgie,

on exige que les jeuncs Chirurgieus oyeot

demeur~

en

quo-