FKI
f!ts, nous ne décrirons que la plus commune ,
fritrlla–
na communii, variegata.
C. Eauh . Elle
3
la
racmt:
bulbeole, (elide, blanche , ce mpolee dt ceux
<u~ercu
i<> charnos, do milieu defqoels
~
'éiC\'e une <ige haute
d'cnviron un
pié ,
grCic,
ronde, foilgueofe en-dedans ,
pnrtant cinq, lix, ou
fept
fcuilles médiocrement Jon–
Jioes, étreites, d'un goGt tirant fur J'aigrc. Son fo m–
lllct ne fe íltient erdinairement qu'une flcur, quelq uefois
Jeux ou treis: ceue fl t ur ell for! bel le, grande, com–
polée de
fix pétales qui
fent difpofés en maniere de
el
oche panchée, morbrée en
fa~on
de damier, de diver–
ffs couleurs, purpurine,
incarnate , rouge, blanche,
tres-agréable
á
la vi\ e. Lorfque cene tleur efl parlee ,
i
1
paroit un fruit obieng, anguleux ou triangolai(c , di–
''ilé en trois logcs remolies de femences app la<ics.
On trouve la
frieillaire
commune óns des lieu x her–
bcux,
dans des bncages,
&
le long de; prairies; mais
on
la
culti,·e dans les Jardins
a
caufe de
lo
b~au<é
de
(es
fleurs, car elle n'a peint de venus m édicinales .
( D .
'J.)
F R 1
T
1
L LA 1
R
E ,
(
J ard.)
c'efl daos les
jardins
des Fleurifles
&
des curieux, qu'on voi< un graud nom·
hre
~·e(peces
de
frieill•ireJ,
te otc< varié
es,
colo1 ées ,
&
diverfement panachécs . Ceue flcur pa<Oit
l'été,
&
dtmande
a
atré danS des potS piUlÓ! .que dan
S
les plan–
ches d' un parterre. Elle aime le fra's ,
&
veut quelqucs
arrofemens penda
m
les grandes chaleurs. ll lui faut rur–
(C)Ul uoe bonnc
terre gra (Je,
frai che,
leger~,
un peu
<'étrem pée avcc du tan 1ufqu'a la )>rofondeu r de quatre
d.,ig<s. Les · bulbes de fes racines en perpétoent J'dpe–
ce ; mais on peut auffi multiplier les
frieillairn,
en plan·
tJnt Jeu rs rcJctle ns daos un carreau de
terrc naturel le
enriclric de tan,
&
elles fcront en <'<at d'ctre trau lplon·
rées dans <ks po!S
a
la troilit-me année: alors on les
!< vera au mois de Scptembre;
&
comme elles fi>o t fu –
J
u
es
a
pnurrir, il fam les tenir un peu feches penda111
1
hyver
&
les pbcer daos la ferre' a un endroit de cha–
l.urmédiocre. Confulte'L M iller, il vous apprend1a l'a rt
ce perfeél 'on ner la cu lture de ces Cortes de Heurs, d'a–
p•cs
les diveríes m érhndes qu'on peut employer pour
Jcur m uldplirotion.
( /J .
'J
)
F
R l
TON
ot;
F
R
1TE A U ,
poi(fon d'eau dou–
re, lemblablc aux muges fluviatiles par
les nageoires.
pr la figure de la queue ,
&
par la qua lité de la chair,
ll
n'a qu'unc palme de longueur.
R<~nd.
hift. dn poiff.
J.
rr<•itr,•, ehap. xv. {'oyez
PO
1 S S
o
N. (
1)
F
R 1
T
TE,
í. f.
c'efl la matiere méme du vcrre
dom on doit r<mplir les pots; mais qu'on a m is aupa–
ravant
3
ca\cincr, pour en
féparer toutes
les marieres
grallcs, hu1leofes
&
autres, qui porteroitnl, íans cene
précao tion, quelquc coulcur faJe daos le verre.
11
y a
des ti>urs particulie<S pou r ceue calcination; on les ap–
pelle
foHrJ
a
fritlt. f/oyez. noJ Planches de 1/errerie,
&
leur ex plication.
a a
gueule du four,
b b b
cendrier,
e ce
grille pour le bois,
d d d
barres de travers fur lef–
quelles on pofe
la grille pour le charbon,
1<
coupe ver–
tira le du four'
m m
cheminée'
o
chambre
a
meme le
bois
&
á
allumer le feo,
p
le mur de devant,
n
place
á
menre
f~cher
le fable.
F R l T
Z
LAR, (
Giog.)
petite ville d' Allemagne
enclavée daos la balfe-Hdle, fur la riviere d'Eder, en–
tre Calle!
&
Marpurg,
á
li~
licues S .
O.
de Caflel,
~
dou?.e de Marpmg,
&
a
quatre S. E . de \Valdeck.
Ceue ' :11e, qu'on conJ élure i!tre l'ancienne
B ogadium,
ou du-moins bfttie fur fes débris , a é<é impériale
&
li–
bre; mais elle appartient main tenant, avec fon petit rer–
dtÓire,
3
l'archevcque de
M
ayen
ce.
1/oy.
Zeykr,
JJ1o –
grmt. ,,rcbiep. topog.
D il.ichius,
chroniq. de H efj'e;
Crom·t,
bifl. Jaxon"•;
Serrarius,
hift. r.r. M ogrmt;
H ubner,
glo~
Long.
26d
¡f'.
Ita.
.
fld 6'.
( D .
J.)
l· R l V
O L l
TE',
r.
f.
(Mora /e )
elle eil daos
les
ob¡eJS, elle ell dans les hommes. L es objets fent
fri–
voln,
quand ils n'ont pas nécerrairemcnt
rapport au
bonheu r
&
a
la pcrfeél'on de notre etre . Les hommes
ti11H
frívo la ,
quand ils s'occupent férieufement des ob–
J~' ~
frivo/a,
eu quand ils traitcnt legerement les obJels
lér•eux. On efi
fr ivole,
paree qu'on n'a pas alfe?.
d'é–
tendue
&
de JUilefle daos l'efprit pour mefurer
le
pri.~
de• ckofes, du
tems,
&
de fon exifience. On el!
fri·
•·ole
par vanité, lerfqu'on veut plaire dans
le mQflde,
nü on ell <mporté par l'exemple
&
par l'ufage; lorfqu'
n adopte par .foiblelfe les gefits
&
les iMes du grand
r.ombre; lorfqu'en im itant
&
en répérant
on croir fcn–
tir
&
pení<r . On en
frivult ,
lorfqu'on
¡:h
fans palfions
&
fan~
venus: alors peor fe délivrer de l'ennui de eha–
qu~
JllUr
o
?n fe liv re chaque JOUr
i\
queJquc amu!"emeot,
q01 ceiJe bten-t6t d'en etre un ; on
(e
recherche (or le;
FRO
fantailies
1
0 11
en
avide de nouvraux
objct~,
autour
r. ..
r–
quels l'erprit \'Ole
f:111s
méditer ,
t ::~r.s
_!l 'e'cJaiter;
lt:
t..CCur
1t1le vu:de au milieu des l"peébc<c> , de la
fh ·tolúph:c
de~
maitrclfes, des affaires, des beaux arts, des mago" :
des loupers, des amulemens, des
fau~-devoi<S,
ctc> dif–
fer<ation•, des bens mnts,
&
quelquefois des belles a–
élions. S i la
frivoliti
pouvoir exill er
long-tems "''ce
de nnis talens
&
l'amour des vertu<, elle détruiroit l'u n
&
l'nutre; l'homme honncte
&
lenl"é
fe
trouveroi t pré–
cipiré daq> J'ineptie
&
daos la
dépravatioo.
11
y
anra
tofi1ours pour IOIIS les ho mmes un remede centre la
frr
,,ofit€;
l'étude de leurs devoirs comme hommes
&·
com-
me ritoyens.
.
• F
RO
C ,
f. m . (
Gramm.)
il
fe
dit du ve<ement
&
de l'étal 1el igieux; c'eil propremen t la partie de l'ha–
bit monacal qui couvre la
1 ~1e.
11
y n des
froCJ
de tnu –
<es r.,nes de figures' grace
a
la bifarrerie
&
á
la mul–
titude des fondateurs d'ordre< . Ou dit d'un homme
il
a priJ, il a quiet!
¡;
froc,
pour flgnifier
~u'il
di
entré
en convent, o u qu'il en
dl
forti.
f/oyrz:,
CAPUCHO N .
• F R o e, (
Comm.)
éwtte groffiere qui fe
fabrique
a 13olboc, Gruches ,
&
autres
lieux de Caux. L e
j rnc
Jarg< a au-moins cinquante-deux pe rtées de
trente -deu~fi ls chacune, dans des <OIS de
cinq quar!s moins nn
fe l2e entre les doublets ou liflcres' pour erre au retour
do fu uion, le foible, de trois quarts
&
demi de
lar–
gcur entre ks lifiere<',
&
le
fmt de n ois quam. Le
premi<r de d 11gt-fix aulnes de long; le fccond de vingt–
quaue.
L e
froc
ordinairc el\ ordonné au- m oins de trr;nte fix
ponées de trente-dcux
ti
Js chacune, dans des ro
!S
d'une
•
auloe
lllOillS 011
Cei'l.e
t (1 trC
les doubiets
OU
lifkres,
.pOU r
ene au rctou r du
foulon '
le foible de deux
tiers de
large , le fe¡rt de demi-aulnc un feize.
JI
ne peut cxcé–
c~r
ving t-fiX aulnes de )oog <O flllbJe ,
&
vingt-qua<re
en fort.
.
11
fao t que le
froc
en foibl <· , de lrois quans
&
de–
mi
&
de deu x tiers de large, ou il y a de l'agnelin tondu
a
dos' foit dillingué par vne liliert, compofée de douu
file w;
tein ts en bleu;
&
le
froc
en fort de
trois quans
de large, ou de demi-aulne un fei'Le, ou il y aura aulfi
de )'ag nelin tOndo
a
dos, foil auffi défigné par d<U><
entre-batleS, !'une
á
Ja tete, J'autrc
a
la qucue, de ella–
que c(>té du
froc;
chaqoe entre- baue de dou'Le fil s <<lkill
en bleu.
11
n'e(! permis d' y employer que des laines de France,
&
des agnelins tondus
á
dos.
ll
efl défendu de
le fabriquer avec plis, peignons,
bourres, m oraines,
&
aurre¡ matieres de mauvaife qua–
lité.
Le
fror
en foible pour doublnre, doit avoir vingt- lii
portées de trente-deux fils chacune, dans des rots de
la largeur au-moins de
~
aolne plus
~,
entre les lilie–
res, liteaux ou doublets, pour ótre au rewur do foulou
de de mi-aulne,
&
ne peut excéder vingt-li x aulnes
de
long.
Les lifieres, liteaux ou donblets de
fror
en foible de
demi-aulne de large, lont de laine be¡(e oo ' bleue de bon
teinr.
1/oyn les rlglemms da manufallllr<J .
FR
o es
011
F
Ros ,
('}11ri{pr .)
funt des !erres
<11
friche, des lieox publics
&
commuus
á
<no•; en qucj–
ques endroits,
frocs
(om
le; chemins publics. On écr it
ailleurs
f raux . 1/oya. ci·drva11t
F
R A
u x .
11
en el\ parlé daos
l'ancienne coiuume d'Amiens,
dans celles de Saint-Omer, de Teroüanne
Ponthieu,
Artois.
f/oya:. le gloffaire de
Ducange
au
1~01
[tocCTIJ
·
(
11 )
,
F
RO
1D,
adj. qui fert
a
défigner daos les corps
une, qualité (entibie, une propriété acciden<el le appelléo
fro•d. f/oyez
l'•
.rticle (11ivant.
F
!"'o 1
o,
(.
m. (
Phyfiq.)
Le mot
froid
pris
fub–
Oantlvemtut n dcux acceptlons d fféremes;
,¡
fign
fie
pro–
prtrnent one moditication particuliere de nutre ame, un
lentiment qui réfulte
en
nous d'un certain changemcn t
furvenll daos nos organes;
tel efl
k
changemen t que
l'on
~
quand on touche de la neige ou
~~
la gl ace . On
f<
fert aulli de ce memc mot pnur detrgner une des
propriétés accideotelles 'de la matierc, peor ex primer
dans
les corps J'érat
fingu lier dans
leq.uel
ils peuvent
excite( en neos la fenfation dont oo v1ent de parler.
1/o)'ez
Sé
N
S
A T 1 O<'
&
p
f
R
~
E P T 1O N.
1/oy.
nu./fi
PROPRIE'r'E
&
QuA L IT E.
La fenfation de
froid
eil connue ao<anr qu'elle peut
J'ctre par l'expérience; elle o'a pour nous d'autre obfco–
riré' que celle qui
en
inféparable de toute (enfaden.
Poor développer la nature du
[roid,
cenfidéré dons
les