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1

282

FRE

l..ubeck ,

&

Bremen.

Dtllionn.

¡/e

Comm.

&

de 'Ir

(G )

f

1\

E

T

(e dit auffi de l'équipement d'un navire. (G)_..

F

RE T

,E',

adJ.

m termrs de 13/afon,

fe dit de l'é·

cu

&

des pieces principales, quand elles font couvcnes

de biitons croi[é

en Cautoirs, qui !aillent des efpaces

' 'uides

&

éganx en forme de lofanges .

·

Humiere en Picardie, d'argent,

frett/ de {able.

FRETILLARDE, SERPEN'rJNE,

(

M o11.)

épithetes [ynonymes employées pour déligner,

dJns cenains chevaux, le mnuvement continucl de leur

bogue . Les

langucs

fretillardes

ou

j.rpentin

er

font

ce lle s qui rcmucnt fan s cdfe,

&

qni s

'arretc.nt

fort peu

dedans

&

dehors la bonche: les embou

chures q

ui n'ont

pas beaucoup de liberté retiennent ces langues a&ives

&.

mouvames .

Voy.

MoR

s.

(e)

F RE T TE ,

(.

f. (

llrchitdlure )

ell un cercle de

fer

1

dont on arme l:l couronne d\w p:eu ou d' un pi–

lotis, pour

1'

emp~cher

de s' éclater . On dit

fr.tter

,

pour meure une

frettc. Voyez.

F RE

T

TER.

(P)

F

RE

T

TER.

V.

aa. (

Hydrattli'{.)

On

dit

fret·

tu

des ruyaux de bois, qu.111d on garnit de cercles de

fer leurs cxrrémités, pour les emhuiter

&

les chafl<r

:l

force , Caos craiudre de les fendrc; ces cercles de fer

•'appellent

frett er .

O

u ell obligé de

fretter

les balan–

c ie rs, les moutons, les ¡:.ieux,

&

autre> pieces de bois

des machines hydrauliqnes.

( K)

F

RE UD E

N

BE R G,

(Giog .)

petite ville en Fran–

cunie, liruée fur le M ein; e.lle apparti«u

a

1' éveque

de

Vun~bourg.

L ong itud.

23 . 16. 30

latit.

49· 38.

(D.

J .)

F

RE U DE

N

STA D

r, (

Glo~.)

perite

&

fort e

v ille d'AIIem,¡gne daos

h

F

>rc t N o1re. bitie en 16oo

par le duc Frédéric de W11temberg, pour défendre

l'~n­

tr éc

&

la Co rtic de

cwe

fon!t. E lle en fur le chemin

de Tub•ngen

a

Strasbourg,

a

to licues S E . de Srra–

sbour.g ,

&

á

6

.

O. de Tubingeo .

L ong .

26. 2.

¡,

lit.

48. 2f.

( D .

'J.)

F 1{ E U X,

(.

m.

eornix

fi

11gilega, (Hift. nRt. Or–

tJith•log.

)

oifcau qui refl<mble prdi:¡ue emieremeut

a

la curnd lle ; un les contord follvent,

&

on les appel–

le <Ous les deux du mi:me nom de

cormil/e .

C <iui qui

a

(<rvi

de Cu¡et pour la defcriprion fuivame pefoit une

livre trois onces; il avoit un pié

&

demi de longueur

depuis la pointe du bec JUCqu'á l'exrrém1ré de la queue,

&

feu le ment uu pié quatrc pouces ¡ufqu'au bout des on–

gles; l'en,·ergure éroit de rrois piés. Cet oifeau n'a point

de Jabot; mais la partie fupérieure de l'cefophage efl di–

dilatée en forme de petit Cae , daos

lequcl 11 porte la

nourriture de fes petits:

il

enfonce ron bec dam la terre

pour chercher des vers ,

li

profondément, qu'

il

détruit

prefque entierement les plomes qui entourent la racine du

bec ,

&

celles qui foot dep01s la racine JUfqu'aux yeux.

Lo peau qui recouvre la bJ[e du bec efl.blanchfttre

&

farineu(e _ On dill ingue les

freux

des coroe illes ordi–

naircs, non- frule men t par

ceue

marqae, mais encore

paree qu'ils Cont plus gros, paree que leurs plumei Cont

Juifantes

&

qu'ils volenr

&

nichelll par troupes.

11

y a

dnns chaque

aile

vingt grandes plomes ;

la quatrieme

dl la plus longue :

le tuyau des petites plomes du mi–

lieu de l'aile qui

recouvrent les grandes , ell terminé

par des foies ou des barbes . L a queue a

íept pouces

de longueur; elle ell compofée de dou'l.e plumes , dont

les

extérieu~es

(ont plus courtes que celles du milieu .

Le bec a deux pouces

&

demi ele longueur;

1'

uuver–

ture des narines ell ronde,

&

la langue noire, carula–

g1neuCe ,

&

fourchue . L'nngle du doigt de derriere efl

long

&

fort : le doigt eXtéricur tient au doigr du mi–

lieu, comme daos la corneille . Le

frmx

fe nourrit de

fru irs ; c'ell pourquoi on l'appelle

frt~giloga

&

frw x:

quelquefois auffi il mange des vers de terre . Wlllug.

Orpith. V oy.

O

1 S E A

lJ . (

1)

• F

RE

Y

A,

011

F R 1G G

1'1, (

Hifl. anc.

ou

My–

t bol.

)'

c'étoit une des principales diviuités des anciens

Saxous, l'époufe de W odan,

&

la

confervatricc de la

liberté publique . Elle érnit repréíentée fous

la forme

d'une fe mme nue, couronnée de myne, une

tlamme

allumée fur le feio, un globe daos la main droite, trois

pnmmcs d'or daos Ca gauche,

&

les graces

á

la fu ite,

fur un char attelé de cygnes: c'eil ainli qu'on l'a trou–

vée

a

Magdebourg

ou Drufus N éron

introduilit

Con

cu!te . On prétend' que e' ell de

Freya

que vient

le

Fre)tag

des flllemands , le

dier Ve11eri1

des Latin s ,

notre veodred i: d' o

u

1' on a conclu qpe la

Freya

des

Germains étoit auffi la Vénus des L atins . Mais com–

m•nt

a~rivc-t-il

que

d~s

peuples tels que les Germain¡,

!es Lattns

1

les Syrieos ,

les Grecs, ·ayent

1

antér ieure-

FRI

menl

~

loute

liaifon connue par 1' hinoire , adoré des

dieux commuus? Ces verTif?eS de relfembilnce daos les

mceurs, lt:O

idiomes, les opmions, les préjugés, les Cu–

perfluions des pcuples doivent déterminer les Savans

a

étudier l'hilloire des !iecles aucien; , d'apres ces mun u–

fl¡en ~, le~

feuls qoe le tems ne peur

eutieremt-IH

abolir.

· F

RE

Y

S

A

C H,

f;irimtm, (Giog.)

Celon quelques–

nus, ancienne

''i lle de la C arimhic, nux cunfins de la

Sryrie , dans l'archevccl¡é

de

Saltzbourg; elle

a

un ter–

roir fertile ,

&

ell

a

6

licues de Sninbnurg.

Voy

Z ei–

ler,

Carinth. 7'opogr. L on¡{.

,36.

lat.

38. 40.

(D.

J.)

F R

1

t\

B LE , adj. (

Ph)~'r·)

fe d11 des

co~ps

t<n–

dres

&

fngiles

qui fe divitent ou qui Ce rédu•fent ai–

(ément en poudre entre les doisrs; ce qu i vient de

la

cohéfion des parties, qui eH

li

pecite , qu'elle ne s'up ·

pofe que tres- foiblement

a

leur de(union: telle en la

pierre-pnnce, le pl!trc,

&

géné'ralement toutes les pier–

res calcinées. l'alun brO!é'

&c. Voyez.

e

oH

E:

S

1o

N.

Chamberr.

F

R 1

A

S, (

Giog .)

perite

vil

le de In ·Callille vieille

en ECpagne , avec ritre de doché, fur l'Ebre

L ongtt.

14.

lat.

42. "48.

(D .

J .)

F

R 1

B

O

U R G , (

Géog.

)

il faudro t écrire

Fr-y·

bourg,

comme lont h!s Allemand:. ; e'

dl

~;1pÍ1'lle

t.!

u

Brifgaw en Soüabe, fondée en t 120;

Con

univerllt é a

éré érigée l'an t 4fO; elle a fouliert bie1' des fiége ,

&

a

été prife plu fleurs fois par les Fraru;ois, en 1667, en

1713,

&

en 1744·

Elle efl fitu ée au pié d' une montngne,

fur

le Tri–

fein

~

a

4 licues S . E . de Brifach,

9

N .

E.

de Bale,

12 S . E . de ' Strasbourg .

L ong.

2f. 32.

lat.

48.

Cene ville ell la patrie du muiue Schwart•, qui paf–

fe en A llemagne pour

1'

inventeur de la poudre

a

ca–

nón ,

&

de Freigius

(

J ean Thomas ) , qui s' acquit

beaucoup de réputation dans le feiliemo lieclc , par fes

travaux littéraires ; il mouru t

a

B§le de la pelle,

1'

an

t r83, la méme année que fu¡ent publ iécs

Ces

orailo ns

de Cicéron,

ptrpttl(is nfJeiJ lo¡:itis,

etbiciJ

,

polituu,

hijloricis,

nntit¡I,itntii

illuftrat..c, en

erais

volumes

i11·

8 . ( D .

J.)

F

R

1B

o uRo,

Friburgum,

(

GJog.)

ville de Suiffe

fo rte par

fa

fituarion , capitule du canton de

m~me

nom, fondée par Berchwld

1

V. duc de Z eringhcn en

llj6;

elle fut

re~Oe

au nombre des can tons en 1481.

On fa it que fo11 canton ell un des

trei·Le qui compo–

Ceot la confédération des Suilfes,

&

dont le g"uvernc–

ment cll proprement arillocrarique.

Voyn

/'

hzfl. da

Suif!er ;

L onguerue;

&

He:

(f.

hifl. de I'Emptr<, l. V I .

L a ville de

Frióorrrg

ell Cur le penchaot d'une monta–

gne rabmeufe, arrotée de la Sane,

a

7 licues S

O

de

llerne , 12 N . E . de Laufanne, 14

S. O.

de S >!<u –

re, ?O S . O. de Zurich.

L ongitud.

2j.

lntll.

46. fO.

(D.

J)

F

R 1

C

1'1

N DE A

U X,

f. m . pi.

(

Cuifine

)

les

Cuifinier; appelleru de

ce

nom du Hau coupé par mur–

ceaux, fans os ,

lardé

&

nffni(onné de dillercntcs ma–

nieres.

11

y

a

auffi des

fricandeaux

de bceuf, qui funt

des morccaux

de

tronche lard és

&

nllaifonnés.

F

R

1

CA S S E'E,

f.

f. (

Cr11jinc

)

viande ou mets

cu it promptement dans une poele ou un chauderon,

&

affailonné a vec du beurre, de l'huile , ou do la grnilfe .

F R

1

C E N T

1 ,

en

latin moderne

Fr'icentium

(

Gio¡{.)

perite ville épifcopalc du royaume de Naple;

en lralie, Cur le Tr-ipolta; c'efl

1'

ancienne

E{clanmn

ville des H irpiens ; ·nu plutót elle efl bfttie fur

les rui:

nes de ceue aocienne ville.

Longit.

33· to.

latzt.

41.

( D .

J .)

.

• F R 1

C HE S ,

C:

f.

pi.

(

Econom. ru(lir¡

)

terres

qui ne font poin t culrivées

&

qui pourroient l'etre. On

peut

meC~rer

fur l'étendue <les

fricbes

dans un p")'s,

les progres de la mauvaile adminillration, de la Mpo–

pulation,

&

du mépris de l'agrrculture.

F R 1C T

1

O N,

f. f.

en t.!>'

me

de Phyfir¡ru

&

de–

M ichanrr¡ue ,

efl la meme chofe que

frottcmh!•;

mais

ce dern1er mot eJl plus U111é ; le prcm•er <11

prefque

abColument réfervé

a

la Meaecine

Voya:.

F

B.

o T TE–

~tfNT,

( Phy/ir.)

&

FR1CTIOr<,

(Ch11urgie)

F

R

1e

T

1o

N, (

Chirt~rgte)

l'a&•o.n de froncr quel–

que

partl~

do corps humain. La

fnll"n

ell au

rang

des exerc1ces nécelfaires

11

la fanté;

e'

el! une de< lir

chofes non naturelles ,

&

une e(pece de cclles qui Cont

co rnprifes (ous le nom de

mouvement

;

les ancien! en

fa iCoicnt un grand cas,

&

elle etl Caos doute trop né–

gligée de nos J<>urs. L es

fric]ionr

Ceroient utiles aox

pericones qur •

a

rai(on des circonllances panicolier<S

oc peuvent ni

m:ucher,

ni courir, m monter

a

che~

val , ni Jnuer a la paume , en un mot, qoi ne

Coot

pas

daos