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1

\

FRI

poi~

J'¿rrnve jufqu'l la poime du méme

~peroo.

17oyu:

PI.

lf/.

{ig

l.

18f.

la

frife.

F

R' S

t' (

Lu:h. )

cet ornement daos

1'

orgue' en

qudquefuis

perc~

a

JCJUr; il y en a ao haur des rourcl–

lc\

pour rcrcnir les ruyaux par le haur, cemme

G

Ji

1,

jig.

r.

&

au haur dei piares faces, comme

K L.

Fri[t

c!l auffi la pbte-bande

OP .MN,

qui fert de fa-

le

Bllt

lllyaux

&

vis-a-vis de laquclle los devans de

1-.

¡.," des fomm•crs font placés. Cene plate-bande fe

p

ut t>rer quand on veur, poor ouvdr les laics,

&

rra–

vatllcr aox laupapcs; elles fonr retcnues dans leur pla·

ce

avec des

vis

en

bois ou des rourniquers fetnblabks

;-.

ceu~

qui reliennenr les devans de la laie.

V.

LA

1

e.

F

ll 1

·E,

C.

f. (

Commtrce)

forre d'éroffe de Jainc

qui fe

fabrique principalemenr

a

Colcheller , en one

halle

~ppellée

ltt halle

dCJ

Holla11dois,

eu la

halle

nw–

"''.

n

n

ordonné qu'il ne le faeir

a

Colchdl<r au–

oonc

frije,

connue fous les noms de

r4,

6o, 68, 8o,

ou

JOO;

mais que deox ¡ours aprcs les avoir (abriqués,

on les apportereit

a

la halle des Hollandois, pour s'a(:

sOr<r par !'examen qu'elles é1oienr bonnes,

&

ce avnnt

d'avoir éré nwoyées ni foulées.

11

dl défendu auffi aux

fouloos de recevoir de

frifu

qoi n'oot pos éré mar–

qotes

a

la halle.

Chambers.

F

R 1

sE,

<n ttrme de

Commtru,

efpece de ratioe

llroffi<~c

qui n'ell pas croiféc; elle ell faite de laine frifée

•.!'un c6té.

F

R 1sE, (

Comm.)

toile forre

&

ferme d'un bon ufé,

tnai

inferieure en lindle

:1

la wile de Hollande .

F

R

1 E, (

Lllb111if

)

panncau couché dans les lnm·

bris onrre le panneau du haur

&

celui d'appui, mais toO–

joou au-deffus d<

la

Jrif•

do

lambris d'appui.

Po)'<Z

Planeht

d'Jirchiteflur..

F

R

1

1!,

Frijia propria,

(

Glog.)

une des Provin·

•uts-Uni~s;

elle

etl

bernée :\

l'eil

par la rivicre de Lao–

wers, qui

la

fép:rre de la proi'Íncc

de Groniog

ue; au

fud pnr I'OvéritTel;

a

l'oüeO, par le

Zuydcn.ée;

&

au

nord, par la mer d'AIIemagne. Ccu

e province p

eur a·

voir

1

~

lieu<! do

fod ao nord,

&

11

do couchant

a

u

Jevanr; fon 1erroir etl fertile en bons pa1urages, e

u

l'on

noorrit qunnrité de b<Euf>

&

de chevaox de grande raille.

La

Frife

fe divife en qua1re pnrries, qui fonl J'Ofier–

govv,

ou pnrtie orientak; le \Vctlergow, ou parrie ec–

cidenrale; le Seven-

W

olden, ou les fepr ferers ;

&

les

!les. Les villes de I'OOcrgow font Leuwarde

&

Do–

reom: celles do \Vdlergow fonr Harlingen, perr de

mer; Fran•ker, univ<rlité; Bolfwerr, ville ancieono,

Sneeck, \V<1rcom, Hindelopeo, Srnveren: le pays de

Seven-\ ulden,

ou d<s

fept Forcts, n'efl rempli que

de

boi

&

de morécages,

&

n'a poor ville que Sloo·

ten. Les !les four

t\meland, Schelling

&

Schietme·

nickong.

Cwe province, aprcs s'ctre JOiote

a

lo confédéra–

tion choilit pour

lito

1ndhoudcr le prince d'Orange;

&

cene charge dl

d~pu;<

hérédi10ire dans fa famille. Pour

ce

qui regarde la

}·rifo

uncienne, qoi n eu diverfes bor–

ne ,

&

qui a l!té divifée dfli!rcmment felon les réve·

lurions nrrh·ées no peuple nommé

Frifii

par les Ro·

mains, c'efl un chaos impoffiblc

:l

débrouiller nu¡ourd'

hui . On peor cependnnt confolter les fnvaus qui l'ont

entrepris, comme

?ener,

t\

hingius, Kempius, Ham–

conius,

&

Wiofcmios.

(D. '].)

FRI ER, v. aét.

(Perrt~<¡uitr)

c'en l'aétion de

faire

prcndre des boucles

no~

che veus , foit fur In rc!tc

de J' homme, foi1 détachés de fa rtlre . Sur

la

tete

de

l'horrone, on les p:igue, on en faifit une portian pnr

In

poiore, on leur fJit faire plulieurs rours fur

eux-m~mes , enlorre qoc la boucle foit eo-ddTus; on enfer-

en

tounne

de

st~~on

on

de

coquill:age.s

. Ce!

forte~

de

Frifu,

<"On•i~nncom

ou:.;

B.un

~, Grot~ ~·

Fontai

oes.

p

3J3·

F&.IS' HISTOf'lfl OU HJSTOI.lq_,\11::•

celle qui ef\

Orfi~C

d'ao B.u-rdh:f cootintt,

qui

rern!f.:ote

da

HIJf•iro

&

Sacri6ces

<::ommc lea

Fr~fu

.le 1'Are de Tiru.t.

&

de I.J.

N.~cc

de .

~e"

a _1

Romc

n apPCUC

:~otli

Fn'ft

MI•"-,.

cdle qni

rone

o.oe

Infaa–

ptron. corame

l.a

Fraj1

Ju

r:~ntheoo

l.

Rome.

ax.

+

:t

313·

.f't

e

SY

•ottQ,_V E".

celh:

-qoi ctl: orcé:e

d'.nuiboo

~ Pa~

g;¡niemc,

('Omme

b

onothie.IUlc

J'on

«-m['~

tluriuc _Ir

arnole

l

lt.

me

~

la

Dorique Je

l'Hócel

de

U,.

VnU1ere

~

Pa,n••

~:u»

kf–

<¡Qtl

(otn.

rtorH!Tentn.

tJ

in{hum

enu Je f

acnfi.«: oa qot dl

e:n–

rtC'.

•e

d'~nri"baa

do

hnA.ünifme,

com.me

lo

Frifu

OotTqao

J.

E~lr':'"' ~a

"\OYtc\at

do

rl'.

Jefuite

s ~ ele

Roch.

5.:

do

Port:ll~l

d...

ER.h~e: d~

l oa • des

Inv.a.liJrs

l ruu . Oa .a_f"PCUe

~

Fn#

r~

¡,

,,,..,..,.,..

ttlle qui

~

c!et

:utriblll de

n~tioo,

de

,hgo.ste.

de

h'C'O. de

ao,

e:

1

l3!•

.

¡;l. •

s.'

O\i

coa.:.

w;

D l PL.&C:A.1D.

C"Clk

cpl

dl:

cntn le

ch.:.rnbr~nte

-

b

Cll!r'liC"be

-ao-dcifut

J'uae

Pon~

de

1't..ur¿~

161

&

e:

~p.

F

.U.9·

\'itron-e r.orame ttn:e

F'-1'~ HJ~n

FRI

me eetlc boucle dans un papier coupé triaogulairement •

dont on rabar deut aogles !'un fur

1'

autre,

t:t.

qu'on

fixe en le tordaer par le beut. Quand rous les

chevcu~

font ain!i préparés, ce quloo appelle

mis

m

paptflo<tts,

on a un fer piar fort chaud; ce fer

a

des

branches cam–

me une paire de cifcaux ; ces braoches funr term'nées

au-del

a

do clou par deux plaques rondes, fertcs,

&

é–

pai!fes ; on faifit la plpillotte entre ce< plaques; on la

fcrre fortement ;

&

1'

aélion de la chaleur

fa ir preodre

aui , chcveux les r-oors ou la frifare qu'on Icor

a

don–

née; on les peigne derechef; oo les oior d'eflence ou

de pommade; oo les peodre; en difpefe les boucles

comme on le foohaire; o

u

les poudre encare,

&

la te–

to

efl

frifée. Quant

a

la frir:ürc des chevoux dt!rach¿s

de la rfre, dem on fait ou des toors de cheveux ou

des porruque

s , 710

)'<>:.

l'articlt

P

1!

R R

u QuE.

FRISI!R

L.ES

SABORDS,

(Marine)

c'en met–

tre une band

e d'ér

ofie de laine autour des laberds, qu'

on oc cal

fa

re pas, afin d'ernpEcher que l'eau n'eotre daos

le vaiffeao . (

Q)

• FRtSER

LES ETo-PFI!S

DE LAtNE; cctte

opération s'exécore par le moyen d'one machine.

Cene machine ferr

~

veleurer en quelque forre

les

éteftes de

l,;ine • eont elle cache le défauc , en for–

mant delfus une efpece de grain, uoiformémenr répao–

do fur

taote

fa.

furfacc: on

y

frife

cepeodanr des boo–

nes étaftes; mais peor l'ordioaire, celles qui font mau–

vaifes ou médiecrcs, font feOmi(es

3

ceue prépararioo,

pour pouveir les vendre avec plus

d'nvaora~e.

L 'étofte frifée en-elle boone pour garaonr du

freid

oo de In ploie

?-

On penfe qu'elle o'ell bonno ni peor

l'une oi poar l'au1rc chofe.

Si on veur In faire valoir pour fe garantir

do

froid ,

il

feroir nécefTairc de mcttre la frifure eo-dedans

&

non

en-dehors . Si on veut fe guantir de la pluie, le poi!

relevé n'en Jaifle pas perdre une ¡;outte. Quelle en done

fon urilité? Le goOt bifarre des hommes les a dérer–

minés

3

faifir avidemem cette inventioo dont tour

le

mérite ne con!iíle que dans

la

neuveauté.

La

machine

a

friftr

eft compofée d'une grande ca–

ge de plu!icurs pieces de bois de charpenre .

Voyn

noJ

Pla11<hes d<'

Draptrie .

Sa loogueur ell telle, que les

draps les plus Jorges peuvent y paiTer

librement: deux

cables' donr l'uoc en mobile

&

l'autre dormanre' font

root le fecret de cene invenrion:

13

rabie immebile eft

oo fort madrier de beis do chEoe d'envirnn lix pouces

d'épaiiTeur, fortement affemblé avec des (ommiers qoi

traverfent les faces

larérales.

La tablc mobile en one fortc planche de beis de che–

ne d'environ deo.< peuces d'ép2i!feur, enduire par-def–

fous d'une couche de cirnellt d'afphahe d'uo demi-pou–

ce d'épailfeur, daos loquol oo a m.;lé des caillous pi–

lés

&

non puhérifés; il fsur feulemenr qu'ils foient ré–

duits

il

In gro!feor de la graine de chenevis. On dreffe

la face do cirnent qui doit porrer fur l'étoffc, en frot–

tant la table aiofi chargée fur uoe grande piece bien droi–

te, for laquelle oo

a

répandu do gres en poudre, de

méme que l'oo dégroffit les glaces.

P.

,;

l'art.

V

E

R–

R

f

lll

1!,

le travnil da glactJ

.

Cerrc table s'applique fur l'éreffe que l'oo

a

pofée fur

la

premiere, conrre laquelle eo la fa ir preffer ao mo–

yen de plulieurs étréfilloos

a a a,

qui perteot par leurs

exuémités fopérieurcs centre une planche

b

ó,

&

par

leur extrémirés ioférieores fur la table rnobile

D D .

La

plaoche

b

b,

ceotre laqoelle les bilteos ou étré!illens

a a a

porreot_par Icor partle fupérieore, porte elle-meme.

c~n­

tre trOlS planches

<

d,

e¿,

<

J,

cloüées

a

Ja parue

JO·

férieure do chaffis qui fert de courenoemeot

a

la ma-

chi-

Fa ts

t

o e

l.

A M B"-l

so

c'"eft on

~n~u

,be:locoap plos long

que large danJ

l'alfcmblage

d'on

L.cr1,,;,

d'.appu•

ou.

de

revC!rement.

PI. 99

p.

339·

Fa.lst. oc PAaQ,_VI:.T ,

·~rmd

aotanl

de

b.and~.

cpn

(i~

...

r:ent les

teuill

de

p",

,.n

&.

,•o;OeDJblent

!

l.lngoene

• qo_e d

e

cd–

les.

dn

poQrroa.r J'an

p

~cher,

qui en .r.a.cheneat

Je•

bt.au

,

~·¡¡

y

en

aF[~st!J~r

I" Eil>

c'dl:

V1

Serrurer

ie on panneao en

lotagueur

roe.mrli d'un orncmcot.

rtpe~

&

conti.na.

c¡u·on

mc.t

i

b..aataJr d'.a.p–

pai

00

:~.o ~

&.

ao

b.a.ut

des,

Fo"7• d

e cl6rurc .

~11..11: T~.aC"~

de

ba.rruux de

frr.

aus: r

:amp

a

e!

Efaheu •.

!ce.

D • en

f:ut

de diJ...

rent. ot"Otu)m.t, comme de

nnceaox,

denru.b..t,

de

pofle:J,

d',:m..

fes

ck

¡uniu , de confolcs

adotf"~.

ck:

ro(o.

de GtotcfquCJ,

&c.

PI.

~"' ,~·

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0

11

r.•

a.

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Efpe:P

de

PJ..u.e.ban-de ornie

de

feail.

bges

d~:

bai•,

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e ¡non

dm•

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PI, 6s

A.

191.

&

191~