I
1
E
~N
e
Y
e
L
o
P E D 1 E,
o u
DICTIONNAIRE
'
RAISONN E
DES S CIEN CE S,
1
-
DES ARTS ET DES METIERS.
F
o
O A N G,
r.
m. (
Comm.
)
petite
moonoie d'argent qui a cours
a
Siam,
&
qui y vaut quatre fous
&
l.a moitié d'un denier de la nó–
tre,
a
3
liv.
10
(.
!'once d'argent.
L e
foang
ell la moitié du mqyoo.
f?oy•z:.
¡,
journal
d• Siam de
l'ab–
bé de Choifi .
FOCA, FOCAS,
C.
m.
(Hifl. nat. bot.)
fruit
qui crolt da
m
l'lle de
F
urmofe ,
&
qui
a,
dit-on, la for·
me
&
la grandeur d'une poire de bon chrétien.
11
vknt
fur la terre comme les melons,
di
d'un beau rouge
pourpre
&
d'un goiit cx quis. Hubner,
diél.
univ<Yf.
FOCA LE,
C.
m. (
Hift.
anc.
)
elpece de mou–
choir de cou
:i
l'ufage des anciens , qui
s·~n
fcrvorem
pour re garantir la gorge des inJUfC\ de l'air . L es
AI–
Jemands ont encare le
focale. Drélionn. de Medecine.
F
O EH
R, (
Giogr.
)
perite ile de la mer d A ll c–
magne lur la cóte occideorale de Stefwic k;
Ces
habi–
tans conlervenr le laogage , les mreurs,
&
l'habillement
des ancíens Frilons.
1/,y•z
H rrmanides ,
Danid! d•fc.
L ong.
¡6d t8'.
lat
54d 46'. (
D .
J .)
• FOENERATEURS,
C.
m.
pi.
(Hifl.anc. )
c'étoient
a
Rome des etp"ces d'oluriers ; ils pr€toieot
for gages,
&
a
un gros intérét. l is s'aiTembloient ao–
toor de
la
flatue de Janus, aux environs de l'arc Fa–
bieo
&
du putéal de L ibon. Ce commerce odieux fot
défendu; mais on ne tarda pas
a
fenr ir la nécetfité des
cmprunts,
&
l'impoffibílité de trouver des gens qui pre–
ta(Jenr lans avoir des sOretés . On rédu itit done l'imé–
rét de l'argent
a
une Iomme modique,
&
on en per–
mit le trafic lous la forme ordinaire .
f/oy ez:.
l
N T
1'.'–
R~l'
&
UsuRE.
F O E S N E
ole
F O
U
A N E, fub. f. (
Marine
&
Pich•
)
c'dl un io llrumt nt de fcr propre
a
la Pé–
che, dont on le fert daos les vaitfeaux pour harponoer
la dorade
&
la bonite
a
l'avant du oa•ire. La
j oeftu
efl faite en maniere de trident,
&
a une carde atlachc'e
a
Ion manche pour la retirer, apres qu'on l'a lancée
fur le poitlo n . ( Z )
F O
ET U
S,
C.
m. (
Phyfiologi• . ) Fwt1ts
dans l'é·
couomie de la namre fe dit de chaque individu formé
daos fa matrice,
voyez
M
A T R
re
E;
dans J'économ ie
animale, de !'animal formé daos le ventre de fa me·
re,
&
par cont'équem de l'eufant formé daos le feio
'Tome
f/11.
F
OE
de la fe mme : c'efl de ce dernier que nous nous pro·
pofons de parler ici .
Queb font les premiers príncipes de ce corps ? com•
ment commeoce· t·il? Ell·il d'abord tout formé?
&
ne
fah-il que le développer? C'efl un poim que toutes .le&
recherches
&
les obt'ervations faites fur la génératroo
teodeo t
a
éclaircír.
f/nyez
G
E'N E'R A _T.l
o
N .
1\in~'
fans nous arreter aux différtntes hypoth: tes que
l~s dr~fertateurs plus ou moins appuyés de tarts, ont rmagt•
náes pour expliquer les príncipes du développement
d~!
corps an imé., remontons
a
la forme du
~orps
hurnam
la plus petite que les yeux les mieux habrtués
a
obfer·
ver ayen t
pO
appercevoir. Voici ce que nous appreo·
dront par leurs obfervations .
.
Les Chirurgiens, les Accoucheurs, les t-natomríles,
o~¡
oblervé que uois ou quaue ¡ours apres la cooce·
ptron, il
y
a dans
la matrice une bulle ovale,
&
que
fept ¡ours aprh la conception on peut diflinguer
a
l'reil
limpie les premiers linéameos du
fwtus.
Ces linéamens
oéanmoios ne paroi!fenr étre qu'une marre d'une gelée
prelque tranfparente, qui a dé¡
a
quelque folídíté ,
&
dans laquelte on reocnnoit la tete
&
le tronc . Quinle
jours apres on commence
a
bien diílinguer la tete,
&
a
reconnoitre les uaits les plus apparens du vifage; le
nel n'e(l encare qu'un petit filet préc!minent
&
perpen·
diculaire
a
une ligne qui indique la féparation des le–
vres; on voit deux poims noirs
a
la place des yeux,
deux petits trous
a
celle des oreilles; aux deo! cótés
de la partie fupérieure du tronc, de petites protu!Jéran–
ces qui font les premieres ébauches des bras
&
des Jam–
bes. A u bout de trois femaines, le corps do
fiP~UI
s'efl un peu augmenté; les bras
&
les jambes, les moras
&
les piés
s'apper~oivent.
L'accroiiTemeQt des . bras e!l
plus prompt que celui des 1 arnbes,
&
les dorgts des
mains
Ce
féparenr plOrót que ceux des piés.
A un mois le
fretus
a plus de
l~mgueur
, la figure
humaine e(l décídée, toutes les parnes de la face fimt
dé¡
a
reconnoiiTables, le corps efl deffiné, les hanches.
&
le ventre foot élevés, les membres (ont formés ,
les doigts des piés
&
des mains font féparés les uns
des aotres les vi(ceres Con t
déja
marqués par des
li–
bres
pelot~nnées.
A li x lemain_es le
fre:su
_efl plus loofl:,
la tigore humaine commence a fo perteél ronner; la te·
te efl (eulement, proponion gardée, plus groiTc que lei
autres parties du torp$. A deux mois
il
ell plus long,
A
&
en-