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Es

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s PA c No Ls , n A N s L 11 s

1

N

n

E

s.

6;

'VD!

affaires

&

ae

la

conferuation de

voftre

Per.fonne: Ce

tptevo114

tej-

111oignez

hu~,

en ce

tflt.e

:-'otu

n/

em1oyez

a

vos

Ennemu

en

oftag~

d'

~n

·

ilutre•

.A1dfi

ne

voudrou-ie

p1t1

po11r

rte.n

dtt,

monde

que VDU:! tmffiez

pottr

(ufpeEle

ma

Fi~elit/,

qtti

eft

la

choft

dont.te

.me

pique

le

p/114

'.

&

que

u ve11x

laiffer

11

mes De(cendans,

co

mme

te.

l

ay

receue

en H crl/a•

ge de mes

Anceftre~. I~

acco.mpagna ces caiolleries

de

plufieurs

au-

tres difcours art16cieux

&

flacceurs ,

pourempefcher

qu€ Gon-

9alo

Pi~arre

n'encrafi point

en ombrage

de luy,

&

ne le

foup-

5onnaft

quelque malice.

Mais comme

luy- mefme n'en

au<?it

aucune,

eftant

Ennemy iure

des

atbons

noire~

,

&

de tontc

force de fourberies, il

creut

acequeluy

die

Fernandez; le

mit

dans

Ca

confience ;

*&

l'ayant remercie de ce

qu'il

luy

auoit

6

franchementliure ces

papirrs,

conceut de luy

.~e

grandes efpc–

rances pour l'aduenir.

Ainfi lean Fernandezeutmoyen de

faire

voir fans deffience ceux de ces Efcrits qu'il crouua

boA

de

pu..

blier; Et quantaux Lettres

qu~

s'addreffoient aux

paniculiers,

ii

en

rendit

Jes vnes a fes Amis,

&

iecta les autres par les pones

&

les

feneftres, des maifons de ccux qui

l

uy

efi:oicn

t

fuf

pech.

D'ou

il

s'enfuiuit,

qu'en cetce

commune

auer£ion

contre Pi–

~arre,

pas vne de ces

Lettres ne

fe

perdit,

&

qu•elles firent

tout

lcur effet, comme nous le monfi:rerons cy-apres. Cependant ces .

Lettres ainfi femees,

qui

concenoient de grandes promdfes,

&

vn

Aduis

parciculier

qu'i~

donnoit

a

Laurens d'

Pt

ldana; quc.

ceux

qui s'en voudroient

fu'ir

par Mer,

eutfenc

a

le

venir

trou–

uer

a la

rade,

ou

il

feroic tenir

des

Barques prefi:es

pour Jes

rece–

uoir, mit en fi grand defordre Jes

gens

d~ p , ~arre,

qu'il

n'y

eut

plus

mo

yen de

f

e

pouuoir

fier en eux: Car

ceux

rnefmes

dont

1

il fe cenoit le

~Ius

alfeure, l'abandonnerent tous les

pre~iers.

Or

~ource

qua

mefrne

temps d vouluc

de

camper,

&

qu'1l

6t

pubher

par

tousles

Q-tarrier6,

qu'1l

defiroit de prendre

fa

mar–

ch~

par le plat Pa'is; plufieurs dos plus confiderables, qui n•e–

fiotent pas

equ1pez 1pour lefuiure,

prirent fujet

de la,

de

luy

de.

ma.nder perm1ffion des'eo retourner

a

}a VIlle , afin de

s'y

pour–

u.01r de

toutes

les chofes

neceffaires

pour

ce

Voyage :

Les

prin·

c1paux

de-ceux-cy, furent Vafco

de

Gueuare,

Martin

de

Me–

ne.fez, Nicolas si.e

~ibera

.>

Hernand Brauo

de

Laguna,

Diego

1:meco

Fran~o1s ~

Ampuero,

Alonfe de

Barrianueuo,

Diego

d Efcobar,

Pran~01s

ge

Barnanueuo

&

Alonfe Ram rez

do

Sofa, qui

auoien~

to

us

des

1>epan:cm~ns

d"Indicns

dependan~

l