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furent plus
fa
ges que lui.,
&
luí repré..
:.736. .
fenterent tju'il
y
alloit de leur tete
a
eux
tous s'ils en venoient jamais
a
une
pareille extrémité ; qu'on ne pouvoit
convaincre Moníieur de
Munich
d'au–
cun crime ; qu'ils ignoroient fes inf–
truaions,
&
qu'ils
couroient
trop de
rifques en agiffant
de
force
contre
le
Cl;ef d_e
l'
Armée : que
tout
ce
qu'ils
pouvoient
faire ,
e'
étoit
de
repréfenter
par écrit ,au
.Maréchal , que
les mala–
dies augmentoíent de
joui
en j<;>ur ,
&
que
ft
l'
on,
ne
prenoit pas
de meilleures
mefures , toute l'Armée alloi-t périr. ·
Le
Prince
fut
obligé de
fe
confármer
a
cet avis :
il
écrivit
cependant
en '
Cour,
1.
&
expédia le courrier en cachette avec
une
lettre pour le Grand-Chambellan,
qui renvoya
1'
original au Comte de
Munich. II efl: facile de juger combien
l'
animoíité de ces deux
Généraux
fut
encore augmentée ,
&
s'il eíl: étonnant
qu'ils
fe
foient l1a1s mortellement. Le
Prince tourefois a fouvent déíiré de fe
réconcilier ,
J.f
a
fait
,,,-pour
cela
toutes
le~
avances
poffibles ;
mais
Morrfieur
de Munich n'a jamais pu fe v·aincre
jufqu'a
lui témoigner la moindre appa- _