Previous Page  290 / 440 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 290 / 440 Next Page
Page Background

;,

ME"

~2.o,

M O

I R E S

.

.

'

~~~~~~

furent plus

fa

ges que lui.,

&

luí repré..

:.736. .

fenterent tju'il

y

alloit de leur tete

a

eux

tous s'ils en venoient jamais

a

une

pareille extrémité ; qu'on ne pouvoit

convaincre Moníieur de

Munich

d'au–

cun crime ; qu'ils ignoroient fes inf–

truaions,

&

qu'ils

couroient

trop de

rifques en agiffant

de

force

contre

le

Cl;ef d_e

l'

Armée : que

tout

ce

qu'ils

pouvoient

faire ,

e'

étoit

de

repréfenter

par écrit ,au

.Maréchal , que

les mala–

dies augmentoíent de

joui

en j<;>ur ,

&

que

ft

l'

on,

ne

prenoit pas

de meilleures

mefures , toute l'Armée alloi-t périr. ·

Le

Prince

fut

obligé de

fe

confármer

a

cet avis :

il

écrivit

cependant

en '

Cour,

1.

&

expédia le courrier en cachette avec

une

lettre pour le Grand-Chambellan,

qui renvoya

1'

original au Comte de

Munich. II efl: facile de juger combien

l'

animoíité de ces deux

Généraux

fut

encore augmentée ,

&

s'il eíl: étonnant

qu'ils

fe

foient l1a1s mortellement. Le

Prince tourefois a fouvent déíiré de fe

réconcilier ,

J.f

a

fait

,,,-pour

cela

toutes

le~

avances

poffibles ;

mais

Morrfieur

de Munich n'a jamais pu fe v·aincre

jufqu'a

lui témoigner la moindre appa- _