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a des íl:atues de pierre de taille aífez
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gro'fiiérement faites, dont quelques–
unes
repréfenrent des hommes
&
d'au–
tres des femmes. On a
creufé quelques–
u ns de ces tombeaux ,
&
l'
on
y
a trou–
vé
des
urnes remplies de cendres avec
qu'elques médailles d'or
&
de cuivre ,
fur
le(
que lles on
voit
des carafteres
Arabes moitié effacés.
Pour
donner
1me
idée de la fertilité
de ces contrées , il
fuffit
de . dire que
les
herbes
y
croiffent
de
la
hautéur
d'un
'homme de la plus grande t aille. II
y
a des afpe rges
en
grande quantité;
&
;l es, Boranifies .
y
ont trouvé des plantes
bien rares, qu'on
cultive
avec
beau–
coup ·¿e foin
dans nos
jardins de mé–
decine. Dans ces íleps on trouve
auffi
une
efpece
d'herbe dont
les Türcs
&
-Ies T artares
(e
fervent
pour
faire leurs
mee'hes. Aux mois de
_J
uillet
&
d' Aout
·les T an ares
brulent
les
herbes
dans
les
:íl:e ps ; car comme
ils ne
les
fau roient
- f~Úcher poúr en faire du
fJin ,
&
que
ces her bes
fe
fechem par la
grande
cha–
leu r qu'il
y
fait dans les mois de Jtlin ,,
Juil' et
&
Aout , ils
font
ob!igés de les
bruler , fans quoi les vieilles herbes