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s
~ ----·-..!~,
deme
lieues de France. Aux endroits les
1
73
et
plus avantageux , on
fit
aufli
des re–
tranchemens
plus grands, comme
a Sa–
mara, für la petite riviere de Beloferka
&
a
KiGkirmen fur le Nie,per. On avoit
laiffé
dans chacune de ces
redoutes
un
Officier
&
dix
a
do'uze foldats ou
d ra–
gons ,
&
jufqu_'a
trente
Cofaques.
Les
re tranchemens étoient gardés par quaª
tre
a
cinq· cents hommes de troupes
réglées ,
&
par environ autant de Co–
_faques, fous les
ordres
d'un Officier de
l'Eiat -
Maj,or. .
Ces troupes difperfées
devoient efcorter
les courriers,
&
tra–
vailler
a
faire du foin, pour
que
l'Armée
en
put
trouver
de quoi nourrir fes
équi–
pages, en cas qu'elle revint
{i
tard
qu'il
n'y
eÚJ plus d'herbe fur
pied.
Ces .redoutes
&
ces retranchemens
étoient ~ncore d'une g,ande utilité poúr
les convois qui .fui voient
1'
Armée; ils
y
étoient
en fureté contre toute fur-
. · prife ·
ennemie ,
&
ordinairement ils
paífé)ient la nuit dans un de ceys. en ...
droits. Ce qu'il
y
a d'étonnant, c'ef1:
que quoique ces
forrins
foílent
au rni–
!ieu des ' déferts
&
détachés les
uns
des
autres ,
les T artares qui en ont a~taqué