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M
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s
~~
tant
de pain
9u
de·_ bifcuit,
du
moins
1
736• .
jufqu'~
ce ~ 'ils foient de
re~our,
de
leurs
mcurftons en
pays
ennem1.
C
eíl: -
la
qu'ils prennent
ordinairement de
quoi faire bonne
chere lorfqu'íls
font
atrivés chez eux.
Ils n ' emrent jamais en U kraine
avec
toute leur Armée ; pour
l'ordinaire
ils
ne
détaC:hent que le tiers
ou la moítié
de leurs
troupes ;
qui n
'ofem
pas
refter
dans le
pays
ennemi plus -de deux fois
vingt -
quatre
heures :
érU
bout
de
ce
temps- la ils font obligés
de
joindre le
gros
d~
leur
Armée
a
ve,c
le butin
qu'ils
·ont
fait.
.
Pour
etre
in:íl:ruire
de
t.
ous
les def-
Mefures
qn'on
yrit
feins
des T urcs , la Cour de Ruffie
pour etre
•
r..
l
S
,
averti des
avo1t
lU
corrompre
que ques ecre-
marches des
taires ou Interpretes de la Porte
&
du
·Tartares.
- -
.
Prince de Moldavie, qui
pe
manquoient
í
pas· d'avertir MonGeur de Munich ,
6
t6t
qu'
on
méditoit
la moiJ?dre
emre–
pri(e. Mais
cela
ne
fuffifoit
pas·
pour
fe garantir des fu rprifes des Tartaresº
Les
,Cofaques
Saporogiens avoient tou~
jours
quelques
partís en campagne ,
qui
rodoieni ,~ers
les
"lignes
de
la Cri–
mée ,
&
qui obfervoient les
moindres
mouvemens