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240

M

É

M

O

I R E

s

~~

tant

de pain

9u

de·_ bifcuit,

du

moins

1

736• .

jufqu'~

ce ~ 'ils foient de

re~our,

de

leurs

mcurftons en

pays

ennem1.

C

eíl: -

la

qu'ils prennent

ordinairement de

quoi faire bonne

chere lorfqu'íls

font

atrivés chez eux.

Ils n ' emrent jamais en U kraine

avec

toute leur Armée ; pour

l'ordinaire

ils

ne

détaC:hent que le tiers

ou la moítié

de leurs

troupes ;

qui n

'ofem

pas

refter

dans le

pays

ennemi plus -de deux fois

vingt -

quatre

heures :

érU

bout

de

ce

temps- la ils font obligés

de

joindre le

gros

d~

leur

Armée

a

ve,c

le butin

qu'ils

·ont

fait.

.

Pour

etre

in:íl:ruire

de

t.

ous

les def-

Mefures

qn'on

yrit

feins

des T urcs , la Cour de Ruffie

pour etre

r..

l

S

,

averti des

avo1t

lU

corrompre

que ques ecre-

marches des

taires ou Interpretes de la Porte

&

du

·Tartares.

- -

.

Prince de Moldavie, qui

pe

manquoient

í

pas· d'avertir MonGeur de Munich ,

6

t6t

qu'

on

méditoit

la moiJ?dre

emre–

pri(e. Mais

cela

ne

fuffifoit

pas·

pour

fe garantir des fu rprifes des Tartaresº

Les

,Cofaques

Saporogiens avoient tou~

jours

quelques

partís en campagne ,

qui

rodoieni ,~ers

les

"lignes

de

la Cri–

mée ,

&

qui obfervoient les

moindres

mouvemens