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mouvemens
des
Tartares ;
&
íls ne
~~
manquoient
pas
d'avertir quand l'en-
r7366
nemi fe
mertoit en
márche.
A
chaque
demdieue ,
le
long
des
limites
j
-on
avoit dreífé
trois poteaux
for·
lefquels
on
avoit
placé
des
tonneaux
goudron- .
nés ,.
avec
du bois fec
&
de
la
pailleb
Si tot
qu'ort apprenoit que··
les
.1.,atta;.
res
étoient ·en
marche , on ·allunioit. le
fanal du premier poteau le
long
de la·
frontiere , pour avertir les pofres av-an-
cés
&
1€s gens de
-la cam
pagne
-d'eitré
~
fur leurs gardes ;
&
des
que les
ennemii
fe
faifoient voit
pres
de quelque pofte ;
l'on allumoit le fecond
fanal ·;
&
10tf..i.
qu'ils avoient
pénétré .daos le ·-
pays ;;;
on mettoit le feu
au
troiíieme.
Alcir-S
toutes les troupes
fo
metmiertt
fan~-
clélai
en
mouv
ment
&
fe portoietCi
du
coté des
fa
aux allumés ; afin
cl.e·
couper la
retr.aite
a
rentiemio
Póur
hatetM-
la
marche
des Soldats
on
a voi't
diíhi~
bué
,a
chaque Régi~ent
d'lnfanterie ·
deux cents
chevaux
que l'on atteloit
deux
a
deux
a
des tra1neaux , fur cha--
cun defquels on pla~oit
rrois ou
quatre
hommes.
Je
erais
qu'humainement
par...
Jant ~n ne fauroit prendre .plus de
pré-,,;.
Tome l.
Q