268 ).
Jes qu1itre vents de la terre,
pour. s-'elever dans
les splendeurs de l'inebranlable empire de
l'eternite; ( la droite rit et la gauche applatt–
dit)
~t
avec ces idees si vastes' si univer-
-
selles, si superieure's
1
a
toutes les localites
hu–
maines, vous demandez que, par une loi cons–
titutiGnnelle de notre regime naissant, ce chris–
tianisme, si fort de sa mcryeste et de son anti-.
quite, soit declare la r eligion des. fran 9,ais !
Ah! c'est vous qui outragez la r.eligion de nos
peres ! vous voulez que, semblable
a
ces reli–
gions mens.ongeres, nees de l'ignorance des
hommes' accreditees par les dominateurs
de
Ja
terre,
et
.confondue$ dans les institu!ions
politiques, comme un moyen d'oppression ' ·
elie soit de.c1aree la re1igion. de
la
loi et des.
Cesars,! ''·
·
'' Sans doute,
h\1
o1t un'e croyance absurdc'–
a
enfante un regime tyranniq'lle; la o1t
tirie
constitution perverse derive d'un cul re
in.sense',
il fa nt oien
qu~
la
religl.~11
fasse par'tie essen–
tielle de
la
constituti'o'll'
».
·
. "
M~is
le christianisme, foible et chance–
lant
clq
0
l1S
sa naissance' n'a point ipvoque
ea.p–
pui des loix , ni l'adoption des g0uvernemel}S. ·
.
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