275 / 570
r
261
J
<'
Enffo, il ne peut
y
avoir de
national,
clans
un empire' que les institutions etablies pour
produire des effets politiques, et
ta
retigion n'e–
fant
q.uela correspondance ,de
la
pen!leE; et de
la
spiritualite
de
l'f10mme avec
J·a
pensee
<l~vine,
avec
f
esprit universel',
ii
s'iensuit qu'elle ne peut
prendre sous ce rapportaucune forme civile ou
legate.
Le
christianisme principalemeDt s'exclut
par s0n ess€nce de tout systeme de tegis.lation
tocate. Dieu n'a pas cree ce flambeau pour preter
des formes et des coulems
a
!'organisation
sociale des frans:ais ; mais il l'a pose
au
mi–
lieu de l'univers pour etre le point de rallie–
rhent, et le centre d'unite du
genre
bu
main.
Que ne nous brnme-t-on aussi de n"avoir
pas
declare qtie te sofeii est
l'astre de la nation,
et
que nul ai,1tre ne ser;i. reconnu devant 'la loi,
p<!>ur reglei;
la
S,U€<.:ession des nui.t/>
et!
des,
joltl,"S?
(,.La
saUe
retentit d'applaucli'ssemens
},~.
. «
Min1.stres de
l'
eva.ngi.le!
vous croyez q:ue,
le christianisme est le profond et eternel sys–
teme
de <lieu;
qu'il
est la
raisog
d.e
J',existence
d'un univers et d'n-n genre humain; qu'il em–
.brasse toutes !es generations et to{1s
l~s
terns:
qn~il'
est le Hen d'une societe
epa
rse clans to us
l'es' empires dtt monde,
u
qui.
se
rassetiibtera-