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nous avons assigne sur le tresor national ,· aux
ministres de l'evangile et aux depenses du
culte , la plus solide . partie des revenus de
l'etat
! (
La partie droite murmure ).
>>
«
D'apres les elemens de la constitution
chreti~nne,
son culte est l'objet de
l'accepta-·
eion
libre des hommes, et de
la
tolCr:znce
des
gouvernemens.
I1
ne peut etre repute qtte
souf.
fart,
tant qu'il n'est re<;u et
observ~
que par
un petit nombre de citoyens
qe
l'empir~
; ·
mais des qu'il est devenu le culte de la ma•
jorite de la nation, il perd sa ·
d~nominatioB·
de
culte toled
:
il est, alors un
culte re9u;
il.
est de fait
la ,.eligion
dtt
public~
s.ans
~tre,
de
'1roit ,
la religion nationale
:
car une
r~ligiorr
n'est pas adoptee par- la natibn, en tant
q~1'ell~
est une puissance, mais en tant
qu~elle
est·
une
c~llection
d'.hoinmei.
»
<<'
Dans cet etat du eulte , son 111xercice
n'ayant aucune correspondance avec l'ordre
civil' il en resulte plusieurs consequences.
)~
«
Premierement ,
l'autorite
eccl~siastique
peut partager; entre les pasteurs, la conduite
spirituelle des
fidel.es, suivqnt telles divfsions
Tome
V.
S
,
,'