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274}

uu

demarcafions que lui prescrira sa sagesse ;.

et le gouvernement

~

qui n'est lie par .arncun

poin-t au regime reli.gieux ' in'a rien

a

voir'

Jli

a

reformer clans des circonscriptio-ns qui

n'ont pas de visibilite politiqi1e.

»

' " Secondement , dans cette situation du

culte ., qui fut si long-terns la seule que l'an–

cien sacerdoee ait demandee aux puissances

de la terre, la subsistance des ministres , la

construction et l'entretien des temples , et

toiites le.s <lepenses du ceremonial religieux,

sont une charge etrangere au fisc; car ce qui

n'appartient pas

a

l'institution politique' ne

peut etre -du ressort de la depense publique. ))

(<

Troisiemement , mais du moment que

l'institution chretienne, ad·optee par la ma–

jorite des citoyens de l'empire' a ete

atlouee,

par la puissance nationale, du moment que

cette meme puissance ' prenant sur elle toutes

les charges de Petat temporel de la religion,

Ct

potff<{oyant

a

tOUS

les bc:soins du

Cl~lte

et

de ses ministres, a gara'1ti, sur la foi de la

natiGn et sur les fonds de son tresor ,

la

perpetuite et l'immutabilite de !'acceptation

qu'elle a faite du christianisme:; des-lors, cette