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demarcafions que lui prescrira sa sagesse ;.
et le gouvernement
~
qui n'est lie par .arncun
poin-t au regime reli.gieux ' in'a rien
a
voir'
Jli
a
reformer clans des circonscriptio-ns qui
n'ont pas de visibilite politiqi1e.
»
' " Secondement , dans cette situation du
culte ., qui fut si long-terns la seule que l'an–
cien sacerdoee ait demandee aux puissances
de la terre, la subsistance des ministres , la
construction et l'entretien des temples , et
toiites le.s <lepenses du ceremonial religieux,
sont une charge etrangere au fisc; car ce qui
n'appartient pas
a
l'institution politique' ne
peut etre -du ressort de la depense publique. ))
(<
Troisiemement , mais du moment que
l'institution chretienne, ad·optee par la ma–
jorite des citoyens de l'empire' a ete
atlouee,
par la puissance nationale, du moment que
cette meme puissance ' prenant sur elle toutes
les charges de Petat temporel de la religion,
Ct
potff<{oyant
a
tOUS
les bc:soins du
Cl~lte
et
de ses ministres, a gara'1ti, sur la foi de la
natiGn et sur les fonds de son tresor ,
la
perpetuite et l'immutabilite de !'acceptation
qu'elle a faite du christianisme:; des-lors, cette