(
17~
)
religion a
re9~1
dans l'etat une existence c1-
vile et_legale, qui est le
p~us
grand honheur
-qu'une nation puisse rendre
a.
la saint ete et
~
la majeste de l'evangile; et des-lors aussi>
c'
e.sta
cette puissance nationale' qui a dotine
a
!'institution religieuse nne existence civile >
-qu'appartient la faculte d'en determiner
l'or~
:ganisation dvile, et de lui assigner sa cons–
titution exterie.ure et legale, Elle peut et
-elle doit s'emparer de la religion,
s~lon t~ut '
1e caractere public qu'elle lui
91.
imprime, et
par tous les points oh elle l'a etablie en cor–
respondance avec !'institution sociale.. Elle ·
peut et ene doit s'attribuer l'ordonnance du
culie, clans tout ce qu'elle lui a fait acquerir
d'exterieur, clans toute l'ampleur physique ,
ciu'eUe lui
a
fait contracter; clans tons les rap–
ports
011
elle l'a mis avec la grande machine
de l'etat; enfin, clans tout. ce qui n'est pas de
sa constitution spirituelle, intime et primi.tive.
C'est done au gouvernement
a
regler les
de–
marcations diocesaines, puisqu'elles sont le
plus grand caractere public de la religiof'l, er
la
ma~ifestation
de son existence legale.
Le
ministere sacerdotal est suborclonne,
clan~
la
repartition des fon-ctions du culte'
a
la melne
.
s
2