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A ces trois points se rapportent toutes
les a.cci1sations d'ireligion et de persecution,
dont on voudroit fletrir l'integrite, la sagesse
et l\,rthodoxie de vos representans. Ils vont –
rep~nflre
' moins pour se justifier' que pour
premunir les vrais amis de la religion contre
les clameurs hypocrites
0
des ennemis de la re–
volution. ( Une granae partie de l'assemblee
applaudit '")
«
Declarer
nationale
la
religion chretienne,
ef1t ete fleti:ir le caractere le plus intime et
le plus essentiel du christianisme. Eni general,
la religi9n n'est pas, el)e ne pent etre un rap–
port social ; elle est un rapport qe l'homme
prive avec l'etre infini. Comprendriez-vous ce
que l'on voudroit vous ·dire, si l'on vous par–
loit d'une
conscience nationale?
Eh bien
!
1a
religion n'est pas plus
nationale
que la cons–
cience: car,uh homme n'est pas veritablement
religieux, parce qu'il est de la religion d'u-ne
nation; et, qt\<1nd il n'y auroit qu'une rel.igion
clans l'univers, et que tous les hommes se se–
roient accordes pour la professer' il seroit en.:.
core
vra~
qne chacun d'
e.uxn'auroit un senti–
ment sincere de la religion, <JU'autant, que