u.o
tree , on a fingulierement befoin de cettt
prudence en
fait
de monnoie : car
la
doc–
ttine monetaire eft de
la plus
grande
fimpli–
cite;
&
les projets ,
en ce genre, qui ne
font
pas a!fez. clairs pour que tout hon efprit
pui!fe en etre juge ' ne doivent infpirer que
de la mefiance. Qu'il me
foit
pennis
de
parler
ainfi au
moment
o:U
re
vais
foumettre
a
l'af–
femblee
un travail
fur
la
theorie ,.
le
regime
&
la
fabrication des
rnonnoies.
Au tefie , j"avertis que, clans cc que je
propofe , il ne s'agit ,_ du m.oins pour
ce
moment , ni de refonte generale , ni
de
fabii–
cation particuliere, ni de proportion,
ni
de
hanque , ni d'agio.
I!
faut d'abord une
CONS·
TITVTION MONET
AIRE '
il
faut cnfuite un
REGIME MONETAIRE :
ce n'eft qu'apres
ces
bafes
pofees,
que l'on pou.rra
traiter de
foi:ites
& ,
de
refontes ,
&
c0nfequemment
du titre
&
<le la ·pefanteur des
efpeces~
Mais , comment pourrions-nous
deja
parter
de la pefanteur
de
nos efpeces,
10rfque nous.
n'avons
rien de determine fur
les
divifions.
de notre poids
?
Comment pourrions - nous.
parlcr du
titre de nos efpeces,
fi
.nous
n'av::>n~
rien
de
fiatue for !es divifions de ce titre?
Conferverons-nous lems clivifions aCluelles
r