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{ 1

97 )

que

M.

le rapporteur ne

s'y

arrete pas.

l'tt

frémi,

dit-il,

j'ai frémi en lisant,

et

je me

suis die :

~'

Si ce propes a

été

tenu, il

y

a

un

complot, il

y

a un

coupahle; hmreusement

M.

Mormier n'en parle pas.

>'

>'

Eh bi€n

!

messieurs ,

avec

toute

la

mesure

que me

commande mon estime pour

M. Chabroud et pour son rapport, je soutiens

qu'il a mal raisonné. Ce propos, que je

d~c!are

ne pas me rappeller, est tel que tout

citoycn

pourroit s'en honorer; et non-seule111":nt

il

e~t

justifiable

a

l'époque

Oll On Je

place,

maÍs

J

est bon en soi, mais il est lou¿ h!e; et

~i

M. le rapportcur l'eút

anZlly~é

avtc

sa

~2sac~té

ordinaire , il n'auroit pas eu

be.;o~n

, pour

·

faire disparoltre le prétenclu

ciélit,

de se con–

vaincre qu'il étoit

imaginaire.

Supposcz un

royaliste tempéré, et repoussant toute idée

que

le monarque

pl'u

courir un

clanger

chez

une

nation

qui professe en quelque sorte le

culte du gouvernement

monarchique;

trou–

veriez-vous

étrange

que l'ami du trúne et de

la liberté ,

voyant

l'horison se rcmbrunir,

jugeant mieux que l'enthousiaste la tenclance

de l'

opinion, l'accélération

des

circonstances,

les

dangers d'une insurrection , et voulant

¡rracher

~on

concitoyen ,

trop conciliant

a

N3