[ 202. ]
.
"'
j'ai·
re<;u
plusieurs fois des service·s Cr'amitíé ..
.·M.
d'Orléan~·
va quitter
sans
jugement
le
poste
·que ses com!Ilettans lui on
t
confié ;
s~il
obéit,
je dénonce son clépart, et je
m~y
oppose; s'il
rest_e, s'il fai
t ,
connoirre la main.invisible qui .
· veut l'éloigner, je
dé.non~e 1,.autorit~
qui prend
1a
place
~e
eelle des ioix;
qu~il .
choisisse entre
cette alternative.
M.
·Biron me
répondit par
/ des sentim.ens €hevaleresqúes" etje·
m'y
ét~is
attendu.
M.
d'Orléans , instruit tl'e
ma
'résohr·
tion , promet de
suivre
n1<ts
conseils
~-
mais des
le
lendemain ,
je rec;ois
dans ,
l'assemblée un
billet
de M.
Biron~ ~t ~·on
de M.
d,Orléa~s,
comme
le suppose
la
procédlltre ; ce
billet por–
toi
t .
le
crepe de sa .
douleur '
et
m'anrionc;oit
le
départ du
princa.
~1a~s
lorsque
t'amitié
se
bornoit
a
souffri_r'
il étoit permis
~ l'homm~
public de s'1ndigne-r. Une secousse d'humeur
~
·ou
plutot
de
colere
civique , me fit tenir sl.tr--·
..le-champ un
propos,
que
M.
le
tapport·eur,
·pour
avoir. le droit
de
ta-xer d'indiscret, auroit
.du
faite
connoitte:
Qu"on le
trouve,
si l'on
·veut, insolent ;.mais qu'ón avoue du moins· ,
'púi,squ'il n.e
suppose meme aucune relation'
qu'il ·exclut
toute iclée de
compl'icité.
Je
te·
tins
~ur
célui
dont la conduite jusqu'alors m'·avoit
p.aru exempte de reproches , mais dont le
dé~
,.¡...
.
J
A
'
I