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part etoit
a
mes yeux plus qu'une faute. Voila
ce
fait
éclairci; et M. de la Fayette peut en
certifier tous les détails, qui lui sont tous par-
, faitement connus.
Qu'a
présent celui qui osera,
je ne
dirai pas m'en
faire
un
crimc,
mais me
refuser son approbation; celui qui osera sou–
tenir que le conseil que je donnois n'étoit pas
conforme
a
mes devoirs ' utile
a
la chose pu–
blique
et
fait
pour m'honorer; que celui-Ia
se leve et m'accuse. Mon opinion, sans doute,
lui est indiíférente,
mais
je dédare que je ne
puis
me
d~frndre
pour
)ui du plus
profond
m€pris
»
~~
Ainsi disparoissent ces inculpations atroces:
ces calomnies effrénées qui p!ac;oient au nc:n–
bre
des conspirateurs les
plus dangereux, au
nombre
des criminels les plus
exécrables, un
homme qui a la conscience d'avoir toujours
voulu
etre
utile
u
son
pays,
et de ne lui avoir
· pas
été
touj ours inutile. (
U
ne grande
p~rtie
de
l'assemblée et des
spectatcurs applaudissent.)
Ainsi s'évanouit ce secret si tard découvert,
qu'un tribunal , au moment de terminer sa
carriere , est venu vous dévoiler avec tant de
certitude et de complaisance. Quimporte
a
pré–
sent que je discute ou je dédaigne cette foulede
oui - dires contradictoires , de fables absur–
des, de rapprochemens
insidieux, que ren-