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éUtig,ée; et que · je suis
son
complice.
Mais
comme on n'a
point
employé contre -moi .
cette marche1 dans l'accusation ,
je
ne suis
pas non plus obligé de la suivre polir tne
défendre. Il me suffira d' examiner les témoins ,
.tels .qu'ils sont; les charges, telles qu'on me
l@s oppose, et j'aurai tout dit, lorsque j'aurai
,
discute trois faits principaux, puisque la
tr~ple
rnalignité des accusateurs, des témoins et des
ji1ges,
n'a pu ni . en fournir, ni en tectíeillir.
d'avantage. ;}
~~
On m'accuse d'avoir patcouru les rangs
'rlu régimen
t
de
Flandre ,
le sabre
a
l~
main,
'
'\ d.
'
'
1
d'
d
.d.
e
est-a-
n-e,
qu on
m
acense
. un gran
n
1-
~
cule.
Les
témoins auro1ent
pu
le rendre
d'autant
plus piquant
que~
né parmi les patri- ·
ciens , et cependant
député
par ceux qu'on
appelloit a!ors le
tiers-état,
je
m'étois
toujours
füt
un devoir
t .eligieux
de porter le costume
_qui n:ie
rappelloit . l'honneur d'un tel choix.
1
Or, certainement l'allure d'un député en habit
;' ne>ir., en, chapeau rond,
~n cr~vatte
et en
manteau,
se promenant
a
cinq
heures
du soir,
. u .n sabre nu
a
la maip ' dans un régiment ,
· méritoit de trouver une place parmi ·les cari–
-eatures
d\me telle procédure. ]'observe néan•
:,, inoins ·
q.u'on
p~~1t
bien étre ·ridicule ·
_san~