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' [ 194]

éUtig,ée; et que · je suis

son

complice.

Mais

comme on n'a

point

employé contre -moi .

cette marche1 dans l'accusation ,

je

ne suis

pas non plus obligé de la suivre polir tne

défendre. Il me suffira d' examiner les témoins ,

.tels .qu'ils sont; les charges, telles qu'on me

l@s oppose, et j'aurai tout dit, lorsque j'aurai

,

discute trois faits principaux, puisque la

tr~ple

rnalignité des accusateurs, des témoins et des

ji1ges,

n'a pu ni . en fournir, ni en tectíeillir.

d'avantage. ;}

~~

On m'accuse d'avoir patcouru les rangs

'rlu régimen

t

de

Flandre ,

le sabre

a

l~

main,

'

'\ d.

'

'

1

d'

d

.d.

e

est-a-

n-e,

qu on

m

acense

. un gran

n

1-

~

cule.

Les

témoins auro1ent

pu

le rendre

d'autant

plus piquant

que~

né parmi les patri- ·

ciens , et cependant

député

par ceux qu'on

appelloit a!ors le

tiers-état,

je

m'étois

toujours

füt

un devoir

t .eligieux

de porter le costume

_qui n:ie

rappelloit . l'honneur d'un tel choix.

1

Or, certainement l'allure d'un député en habit

;' ne>ir., en, chapeau rond,

~n cr~vatte

et en

manteau,

se promenant

a

cinq

heures

du soir,

. u .n sabre nu

a

la maip ' dans un régiment ,

· méritoit de trouver une place parmi ·les cari–

-eatures

d\me telle procédure. ]'observe néan•

:,, inoins ·

q.u'on

p~~1t

bien étre ·ridicule ·

_san~