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{ IJ)

1

leur

sol, leur

pop-alation,

leurs

moyens

aux

notres;

comparez ensuite

a

notre quantité

de

numéraire les valeurs qu'ils savent mettre en

acüvité ·: .vous verrez

f!U'ils

en ont beaucoup

plus que nous, sans comparaison : et que dans

les

valetirs qui forment leur circulation ,

il

entre plus de billets .encore

que

d'especes.

Vous verrez , par

conséquent,

que si nous

portions notre papier-monnoie

meme

á

deux

milliards,

nou~

en

aurions

bien moins encere

que ces riches

in~ulaires.

Et pour connoitre,

a

cet égard,

tou~

nos avantages,

pensez,

Mes–

sieurs,

que notre papier ayant disparu, il

reste

a

sa place des campagnes' des domaines' les

propriétés

les plus

préc:ieuses:

et que le papier

national des Anglois ne porte que sur le pres–

tige du

crédit.

Quoi done

!

craindrions-nous

la

ruine, en nous acquittant a.vec notre signe

territorial;

tandis que

1'

Angleterre

prospere,

malgré

l'immensité de sa dette, au

moyen

d'un

.signe

d'opinion

~

¿'un vain simulaere de ri-

chesses?

».

'' Ce sont de grandes erreurs sur la

e:

r,;:ula

·tion du numéraire, qui font craindre si

f

ort

l'accroissement des assignats que

nou~

propo–

sons. On pense que tout le numéraire 1c,;pandu.

ans

~

s.ociété, doit se porter jusqu'aux

dez

l

.•