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oyens
de prospérité. Je
leur demande
~i
c'est.t
de la sécheresse de nos canaux qu'ils
espercnt
voir sortir desfleuves d'abondance. N'entendent–
ils pas le besoin
gén~ral
qui
poussa un cri
jusqu'a
nous
?
,~.
4~
Je le
répete ,
messieurs ;
riche~
en popu-·
fation, riches en sols, riches en industrie;
11ous ne l'avons jama· s
été
en numéraire. Pour–
quoi? c'e,t
qu'un
gouvernement
vampiriqu.e
a, depuis plus d'un
siecle,
sucé le sang
des
peupJes , pour s'environner de faste et de
profusions. Ce prodigieux mouvement d'especes
qui en résultoit
ddns
la
capitale,
pour
fourl1ir
~
des emprunts, et aux jeux forcenés
qui
en sont la suite, n'a jamais
été
qu'une cir–
culation stérile en
bien, .
trompe use dans ses
apparences, désastreuse
da.nsses
effets. La
plérore étoit au centre
de
l'empir~;
le marasme;
la langueur aux extrémités
~'·
" L'éncrmité de notre luxe en vaisselle,
qui
fait
passer tant d'écus du coin au creuset,
est
aussi
une source de destruction pour le
numéraire. Anssi les vices de notre
systeme
mo–
nétai1e ( n
sont une autre chaque jour plus
active.
e
I)
Ainsi' pour
bien
des raisons' nous
(1)
Le calcul le plus simple et le plus
i/\contestabla
I
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