Previous Page  141 / 380 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 141 / 380 Next Page
Page Background

(

131 )

oyens

de prospérité. Je

leur demande

~i

c'est.t

de la sécheresse de nos canaux qu'ils

espercnt

voir sortir desfleuves d'abondance. N'entendent–

ils pas le besoin

gén~ral

qui

poussa un cri

jusqu'a

nous

?

,~.

4~

Je le

répete ,

messieurs ;

riche~

en popu-·

fation, riches en sols, riches en industrie;

11ous ne l'avons jama· s

été

en numéraire. Pour–

quoi? c'e,t

qu'un

gouvernement

vampiriqu.e

a, depuis plus d'un

siecle,

sucé le sang

des

peupJes , pour s'environner de faste et de

profusions. Ce prodigieux mouvement d'especes

qui en résultoit

ddns

la

capitale,

pour

fourl1ir

~

des emprunts, et aux jeux forcenés

qui

en sont la suite, n'a jamais

été

qu'une cir–

culation stérile en

bien, .

trompe use dans ses

apparences, désastreuse

da.ns

ses

effets. La

plérore étoit au centre

de

l'empir~;

le marasme;

la langueur aux extrémités

~'·

" L'éncrmité de notre luxe en vaisselle,

qui

fait

passer tant d'écus du coin au creuset,

est

aussi

une source de destruction pour le

numéraire. Anssi les vices de notre

systeme

mo–

nétai1e ( n

sont une autre chaque jour plus

active.

e

I)

Ainsi' pour

bien

des raisons' nous

(1)

Le calcul le plus simple et le plus

i/\contestabla

I

21